Séminaire 3
L’IMPLANTATION DE LA VIE SUR TERRE
1 Les premiers Êtres Humains
2. – L’évolution de la pensée humaine
3. – La Terre reconnue comme un monde habité
4. – Les vicissitudes de la vie
5. – Les techniques évolutionnaires de la vie
TEXTE RECU : (extraits du livre d’Urantia et Moussa NDIAYE)
INTRODUCTION
Afin de pouvoir comprendre ce texte, il est bon de disposer de quelques indications supplémentaires. La feuille annexée explique la création de la terre (Urantia) puis l’apparition de la végétation et le règne animal. Mais qui a apporté cette création et comment cela s’est fait ? Pour cela une petite explication sur les PORTEURS DE VIES par lesquels nous avons également reçu le texte ci-dessous. Le protoplasme, la base de la vie, est apporté par les porteurs de vies. Ces entités (biologiques) sont chargées d’installer la vie sur une planète nouvellement créé et matériellement vivable, selon les critères choisis par la création. (par Doris Calmel)
Dans ce texte c’est un porteur de vie qui parle avec un langage compréhensible pour nous. Il répond à nos questions : La pensée humaine de départ s’est installée comment et quand ? L’humanité comment s’est-elle installée ? Comment est-elle venue sur terre ?
A. LES PREMIERS ÊTRES HUMAINS (fascicule 62- page 707)
La naissance des deux premiers êtres humains se situe exactement 993.419 ans avant l’année 1934 de l’ère chrétienne. (2006 = 993’491 années)
Ces deux remarquables créatures étaient de véritables êtres humains. Elles possédaient un pouce humain parfait comme beaucoup de leurs ancêtres, mais elles avaient également des pieds aussi bien formés que ceux des races humaines d’aujourd’hui. Ces êtres étaient des marcheurs et des coureurs, non des grimpeurs ; la fonction préhensile du gros orteil était absente, complètement absente. Quand le danger les chassait vers la cime des arbres, ils grimpaient exactement comme le feraient les humains d’aujourd’hui. Ils grimpaient le long des troncs d’arbres comme des ours, et non comme des chimpanzés ou des gorilles se balançant de branche en branche.
(Ces deux êtres ont reçu le nom d’Andon, pour le garçon, qui est un nom nébadonien et qui signifie “la première créature semblable au Père et montrant une soif de perfection humaine”. Et de Fonta, la fille qui signifie “la première créature semblable au Fils montrant une soif de perfection humaine”.)
Ces premiers êtres humains (et leurs descendants) devenaient pleinement adultes à douze ans et avaient une durée de vie potentielle d’environ soixante-quinze ans.
De nombreuses émotions nouvelles apparurent de bonne heure chez les deux jumeaux humains. Ils éprouvaient de l’admiration tant pour les objets que pour les autres êtres et faisaient montre d’une extrême vanité. Mais le progrès le plus remarquable dans leur développement émotionnel fut l’apparition soudaine d’un nouveau groupe de sentiments vraiment humains, les sentiments d’adoration comprenant la crainte, le respect, l’humilité et même une forme primitive de gratitude. La peur, jointe à l’ignorance des phénomènes naturels, était sur le point de donner naissance à la religion primitive.
Non seulement ces sentiments humains se manifestaient, mais beaucoup de sentiments plus hautement évolués étaient également présents sous une forme rudimentaire. Ces humains primitifs avaient modérément conscience de la pitié, de la honte et de l’opprobre, et une conscience très aiguë de l’amour, de la haine et de la vengeance ; ils étaient également susceptibles d’éprouver des sentiments marqués de jalousie.
Les deux premiers humains — les jumeaux — furent une grande épreuve pour
leurs parents primates. (qui eux n’avaient pas de personnalités) Ils étaient si curieux et si aventureux qu’ils faillirent perdre la vie en de nombreuses occasions avant d’avoir huit ans. Quoi qu’il en soit, ils étaient sérieusement couverts de cicatrices au moment où ils eurent douze ans.
Ils apprirent très tôt à communiquer verbalement. À l’âge de dix ans, ils avaient élaboré un langage plus perfectionné de signes et de mots comportant une cinquantaine d’idées, et largement amélioré et élargi les techniques rudimentaires de communication de leurs ancêtres. En dépit de leurs efforts, ils ne purent enseigner à leurs parents que très peu de leurs signes et symboles nouveaux.
Vers leur neuvième année, ils s’en allèrent un beau jour le long de la rivière et eurent un entretien important . Toutes les intelligences célestes stationnées sur Urantia, y compris moi-même, étaient présentes et observaient le déroulement de ce rendez-vous de midi. Au cours de ce jour mémorable, ils convinrent de vivre l’un avec l’autre et l’un pour l’autre ; cette entente fut la première d’une série d’accords qui culminèrent dans la décision de fuir leurs compagnons animaux inférieurs et de partir vers le nord, sans se rendre compte qu’ils allaient ainsi fonder la race humaine.
Nous étions tous très préoccupés par les projets de ces deux petits sauvages, mais nous étions impuissants à contrôler le travail de leur mental. Nous n’avons pas influencé arbitrairement leurs décisions, nous ne le pouvions pas, mais, dans les limites admissibles de nos fonctions planétaires, nous, les Porteurs de Vie, en accord avec nos associés, nous conspirâmes tous pour orienter les jumeaux humains vers le nord, loin de leurs parents velus vivant partiellement dans les arbres. Ainsi, par suite de leur propre choix intelligent, les jumeaux émigrèrent et, grâce à notre supervision, ils émigrèrent vers le nord, vers une région retirée, où ils échappèrent aux possibilités de dégradation biologique par mélange avec les familles inférieures des tribus de primates.
Peu avant de quitter leur forêt natale, ils perdirent leur mère au cours d’une attaque menée par des gibbons. Bien qu’elle ne possédât pas leur intelligence, elle avait, en tant que mammifère, une affection admirable et d’un haut degré pour ses enfants, et sacrifia courageusement sa vie pour tenter de sauver le couple merveilleux. Son sacrifice ne fut pas vain, car elle contint l’ennemi jusqu’à ce que le père arrivât avec des renforts et mît les envahisseurs en fuite.
Peu après que le jeune couple eut abandonné ses compagnons pour fonder la race humaine, leur père primate devint inconsolable — il avait le cœur brisé. Il refusait de manger, même quand la nourriture lui était apportée par ses autres enfants. Ayant perdu ses brillants rejetons, la vie ne lui semblait plus digne d’être vécue parmi ses compagnons ordinaires ; il partit donc errer dans la forêt, fut attaqué par des gibbons hostiles et mourut sous leurs coups.
B. L’EVOLUTION DU MENTAL (DE LA PENSEE) HUMAIN (p.709)
Nous, les Porteurs de Vie sur Urantia, nous avions vécu la longue veille de l’attente vigilante depuis le jour où nous avions implanté le premier plasma de vie dans les eaux de la planète. L’apparition des premiers être réellement volitifs et intelligents nous procura naturellement une grande joie et une satisfaction suprême.
Nous n’avions pas cessé de suivre le développement mental des jumeaux en observant les opérations des sept esprits-mentaux adjuvats affectés à Urantia au moment de notre arrivée sur la planète. Durant le long développement évolutionnaire de la vie planétaire, ces infatigables ministres du mental avaient sans cesse noté leur propre aptitude croissante à entrer en contact avec les facultés cérébrales des animaux, facultés qui s’amplifiaient à mesure que les créatures animales progressaient.
Au début, seul l’esprit d’intuition(d’orientation) pouvait agir sur le comportement instinctif et soumis aux réflexes de la vie animale élémentaire. Quand les types plus élevés se différencièrent, l’esprit de compréhension put attribuer à ces créatures la faculté d’associer spontanément des idées.
Plus tard, nous vîmes opérer l’esprit de courage ; les animaux en cours d’évolution acquirent réellement une forme rudimentaire de conscience protectrice. À la suite de l’apparition des groupes de mammifères, nous vîmes l’esprit de connaissance (l’adjuvat d’aventure) se manifester dans une mesure accrue. Puis l’évolution des mammifères supérieurs permit le fonctionnement de l’esprit de conseil, avec la croissance correspondante de l’instinct grégaire et les débuts d’un développement social primitif.
Nous avions observé avec une attention croissante, le service accru des cinqpremiers adjuvats pendant toute l’évolution des mammifères précurseurs, des mammifères intermédiaires et des primates. Toutefois, les deux derniers adjuvats, ministres supérieurs du mental, n’avaient jamais pu fonctionner sur le type urantien de mental évolutionnaire.
Imaginez notre joie lorsqu’un jour — les jumeaux avaient à peu près dix ans — l’esprit d’adoration entra pour la première fois en contact avec la pensée de la jumelle, et peu après avec celle du jumeau. Nous savions que quelque chose d’intimement lié au mental humain arrivait à son apogée. Environ un an plus tard, quand ils se résolurent finalement, sous l’effet d’une pensée méditée et d’une décision mûrement réfléchie, à fuir le foyer familial et à partir vers le nord, alors l’esprit de sagesse commença à fonctionner sur Urantia et dans le mental de ces deux humains désormais reconnus comme tels.
Il y eut immédiatement un nouvel ordre de mobilisation des sept esprits-mentaux adjuvats. Nous étions vibrants d’espérance ; nous nous rendions compte que l’heure si longtemps attendue approchait ; nous savions que nous étions au seuil de la réalisation de notre effort de longue haleine pour faire naître par évolution des créatures volitives sur Urantia.
C. La Terre reconnue comme monde habité (P.709)
Nous n’eûmes pas longtemps à attendre. À midi, le lendemain de la fuite des jumeaux, le premier éclair d’essai des signaux du circuit de l’univers se produisit au foyer récepteur planétaire d’Urantia. Nous étions naturellement tous très émus à l’idée qu’un grand évènement était imminent ; mais, étant donné qu’Urantia était une station expérimentale de vie, nous n’avions pas la moindre idée de la manière exacte dont nous serions informés que la vie intelligente était reconnue sur la planète. Nous ne restâmes pas longtemps dans l’attente. Le troisième jour après la fuite des jumeaux, et avant le départ du corps des Porteurs de Vie, arriva l’archange de Nébadon chargé de l’établissement des circuits planétaires initiaux.
P.710 – §1 Ce fut un jour mémorable sur Urantia lorsque notre petit groupe se réunit autour du pôle planétaire de communication spatiale et reçut le premier message envoyé de Salvington sur le circuit mental nouvellement établi de la planète. Dicté par le chef du corps des archanges, ce premier message disait :
P.710 – §2 “Aux Porteurs de Vie sur Urantia — Salut ! Nous transmettons l’assurance qu’il y eut une grande joie sur Salvington, Édentia et Jérusem quand le signal de l’existence, sur Urantia, d’un mental ayant dignité volitive fut enregistré au quartier général de Nébadon. La décision concertée des jumeaux de fuir vers le nord et de séparer leur descendance de leurs ancêtres inférieurs a été enregistrée. C’est la première décision mentale — d’un mental du type humain — sur Urantia, et elle établit automatiquement le circuit de communication sur lequel ce message initial de reconnaissance est transmis. ”
P.710 – §3 Ensuite arrivèrent, par ce nouveau circuit, les salutations des Très Hauts d’Édentia, qui contenaient des instructions pour les Porteurs de Vie résidents nous interdisant d’interférer avec le modèle de vie que nous avions établi. Nous reçûmes l’ordre de ne pas intervenir dans les affaires du progrès humain. Il ne faut pas en déduire que les Porteurs de Vie interfèrent arbitrairement et machinalement avec la réalisation naturelle des plans évolutionnaires de la planète, car nous ne le faisons pas. Mais, jusqu’alors, nous avions eu la permission d’agir sur l’espace ambiant et de protéger le plasma vital d’une manière spéciale. Et c’est cette supervision extraordinaire, bien que parfaitement naturelle, qui devait prendre fin.
P.710 – §4 A peine les Très Hauts eurent-ils cessé de parler que le magnifique message de Lucifer, alors souverain du système de Satania, commença à se faire entendre sur la planète. Alors, les Porteurs de Vie entendirent les mots de bienvenue de leur propre chef et reçurent sa permission de retourner sur Jérusem. Ce message de Lucifer contenait l’acceptation officielle de l’œuvre des Porteurs de Vie sur Urantia et nous absolvait de toute critique future sur n’importe lequel de nos efforts pour améliorer les modèles de vie de Nébadon, tels qu’ils étaient établis dans le système de Satania.
P.710 – §5 Ces messages de Salvington, d’Édentia et de Jérusem marquèrent officiellement la fin de la supervision séculaire de la planète par les Porteurs de Vie. Nous avions été à la tâche pendant des âges, assistés seulement par les sept esprits-mentaux adjuvats et les Maitres Contrôleurs Physiques. La volonté, le pouvoir de choisir l’adoration et l’ascension, était maintenant apparue chez les créatures évolutionnaires de la planète ; nous comprîmes, alors, que notre oeuvre était achevée, et notre groupe se prépara au départ. Urantia étant un monde modificateur de vie, nous reçûmes la permission de laisser derrière nous deux Porteurs de Vie seniors avec douze assistants ; je fus choisi comme membre de ce groupe et, depuis lors, je suis toujours resté sur Urantia.
P.710 – §6 Il y a exactement 993.408 ans (avant l’année 1934 de l’ère chrétienne) qu’Urantia a été officiellement reconnue comme planète d’habitat humain dans l’univers de Nébadon. L’évolution biologique avait une fois de plus atteint les niveaux humains de dignité volitive ; l’homme était apparu sur la planète 606 de Satania.
IV. LES VICISSITUDES DE LA VIE
Ce fut une source de regrets pour nous, les Porteurs de Vie, que tous nos efforts pour modifier la vie intelligente sur la planète-terre aient été partiellement handicapés par de tragiques perversions échappant à notre contrôle : la trahison de Caligastia et la défaillance d’Adam.
Dans toute cette aventure biologique, notre plus grande déception fut la réversion, sur une échelle aussi vaste et inattendue, de certaines vies végétales primitives aux niveaux pré-chlorophylliens de bactéries parasitaires. Cet accident de la vie des plantes a provoqué beaucoup de maladies désolantes chez les mammifères supérieurs et particulièrement chez l’espèce humaine plus vulnérable. Quand nous nous trouvâmes en face de cette situation embarrassante, nous n’attachâmes pas trop d’importance à ces difficultés car nous savions que l’apport ultérieur du plasma vital adamique renforcerait assez la résistance de la race amalgamée résultante pour la mettre pratiquement à l’abri de toutes les maladies provoquées par des organismes végétaux, mais nos espoirs furent brisés par la malencontreuse défaillance adamique.
L’Univers des univers, y compris le petit monde de la Planète-Terre, n’est pas administré simplement pour s’adapter à nos convenances ou recevoir notre approbation et encore moins pour répondre à nos caprices ou pour satisfaire notre curiosité. Sans aucune doute les êtres sages et tout puissants qui sont responsables de la gestion de l’Univers savent exactement se qu’ils font ; il convient donc aux Porteurs de Vie et il importe aux mortels de participer dans une attente patiente et un esprit de coopération sincère à la règle de la sagesse, au règne de la puissance et à la marche du progrès.
Bien entendu, il existe certaines compensations aux épreuves, telles que l’Effusion de l’Esprit de Vérité et de Sanctification sur terre. Mais indépendamment de toutes ces considérations les directeurs célestes supérieurs de votre planète expriment leur confiance pleine et entière dans le triomphe ultime de l’évolution raciale humaine et dans la justification finale de nos plans et de nos archétypes de vie originels.
P.710 – §7 [Parrainé par un Porteur de Vie de Nébadon résidant sur Urantia.]
V. LES TECHNIQUES EVOLUTIONNAIRES DE LA VIE
Il est impossible de déterminer avec précision et simultanément la position exacte et la vitesse d’un objet en mouvement, toute tentative pour mesurer l’une, entraîne inévitablement une modification de l’autre. L’homme mortel se trouve en face du même genre de paradoxe quand il entreprend l’analyse chimique du protoplasme. Le chimiste peut déterminer la composition du protoplasme mort, mais il ne peut percevoir ni l’organisation physique ni le fonctionnement dynamique du protoplasme vivant. Le savant s’approche toujours plus près des secrets de la vie, mais il ne les découvrira jamais pour la simple et unique raison qu’il doit tuer le protoplasme pour pouvoir l’analyser. Le protoplasme mort pèse le même poids que le protoplasme vivant, mais ce n’est pas le même.
Les végétaux et les êtres vivants possèdent un don d’adaptation originel. Dans chaque plante ou cellule animale vivante, dans chaque organisme vivant matériel ou spirituel, existe un désir insatiable d’atteindre une perfection toujours accrue, par ajustement au milieu ambiant à adapter l’organisme et à mieux assimiler la vie. Cers efforts interminables de toutes les créatures vivantes prouvent chez elles, l’existence d’une recherche innée de perfection.
L’étape la plus importante de l’évolution végétale fut le développement de l’aptitude à produire de la chlorophylle, la seconde en importance fut la transformation évolutive de la spore en une graine complexe. En tant qu’agent reproducteur, la spore est très efficace, mais il lui manque les possibilités de variétés et de versalités inhérentes de la graine. Une des épisodes les plus complexes et les plus utiles de l’évolution des types supérieurs d’animaux a consisté dans le développement suivant : l’atome de fer contenu dans les molécules du courant sanguin est devenu capable d’accomplir la double tâche de transporter l’oxygène et d’élimer le gaz carbonique. Cette action des cellules rouges du sang montre comment les organismes en évolution peuvent adapter leurs fonctions aux variations et aux changements du milieu ambiant. Les animaux supérieurs et l’homme oxygènent leurs tissus grâce à l’action du fer contenu dans les cellules rouges du sang, fer qui transporte l’oxygène vers les cellules vivantes et élimine tout aussi efficacement le gaz carbonique. D’autre métaux peuvent toutefois être utilisés pour la même fin. La « seiche » emploie le cuivre pour cette fonction et l’outre de mer (oxide) emploie le vanadium.
Ces ajustements biologiques se poursuivent ainsi qu’en fait foi l’évolution de la dentition des mammifères supérieurs. Les ancêtres éloignés de l’homme eurent jusqu’à 36 dents, puis commença un réajustement vers les 32 dents de l’homme primitif et de ses proches parents. Actuellement l’espèce humaine tend à n’avoir que 28 dents. Le processus évolutif est toujours activement en cours et s’adapte aux circonstances de la planète.
Beaucoup d’ajustements apparemment mystérieux des organismes vivants sont purement chimiques, totalement matériels. A n’importe quel moment, plus de 15 millions de réactions chimiques entres les sécrétions hormonales d’une douzaine de glandes endocrines sont susceptibles de se produire dans le courant sanguin d’un être humain.
Les formes inférieures de la vie végétale réagissent totalement au milieu ambiant physique, chimique et électrique.
A mesure que l’on s’élève sur l’échelle de la vie, les ministres de pensée de sept esprits adjuvats entrent en action un à un et la pensée se met de plus en plus à ajuster, créer, coordonner et dominer. L’aptitude des animaux à s’adapter à l’air, à l’eau et à la terre, n’est pas un don surnaturel, ce n’est pas ajustement hyper-physique.
La physique et la chimie seules ne peuvent expliquer comment l’être humain a évolué en partant du protoplasme primordial des mers primitives. La faculté d’apprendre, la mémoire et la sensibilité différentielle au milieu ambiant sont des dons de la pensée. Les lois de la physique ne sont pas modifiables par l’éducation ; elles sont invariables et immuables. Il en va de même pour les réactions chimiques : elles sont uniformes et intangibles. En dehors de la présence de l’Absolu Inconditionné, les réactions chimiques et électriques sont prévisibles.
Par contre, la pensée peut tirer profit de l’expérience et s’instruire par les habitudes réactionnelles du comportement en réponse à la répétition des stimulants.
Les organismes pré-intelligents réagissent aux stimulants de l’ambiance mais les organismes réactifs au ministère de la pensée peuvent manipuler et ajuster le milieu ambiant lui-même.
Le cerveau physique et le système nerveux associé possèdent une sensibilité innée au ministère de la pensée exactement comme la pensée évoluante d’une personnalité possède une certaine aptitude innée de réceptivité spirituelle ; la pensée contient par conséquent les potentiels de progrès et d’aboutissement spirituels.
L’évolution intellectuelle, morale, sociale et spirituelle dépend du ministère des sept esprits mentaux adjuvats et leurs associées hyper-physiques.
Ici, il est bon d’ajouter que les parents d’Andon et de Fonta ont été des LEMURIENS d’environ 1.60m de hauteur. Il ne reste que très peu de lémuriens au monde, nous connaissons surtout ceux de Madagascar qui se déplacent en sautillant de biais. La fameuse “LUCIE” a été probablement un lémurien. (remarque de DC)
Le fait qu’il n’y ait pas eu d’autre intervention dans leur décision de partir, confirme qu’ils ont eu le LIBRE ARBITRE. Intelligemment, ils se sont détachés de leur famille d’origine pour qu’il n’y ait pas de croisement.
Ils étaient intelligents, car ils ont compris que le contact avec leurs parents ne les aiderait pas pour évoluer. Il y a donc bien eu les adjuvats et les pouvoirs de la personnalité qui ont coopéré.
L’arrivée de l’adjuvat d’adoration et sagesse sur terre, –est le mécanisme physique pour que le mécanisme mental vienne. La réunion de la coordination des porteurs de vie et des adjuvats. Sachons mettre ensemble : corps + mental + personnalité et l’utiliser d’une façon sage !
Ma vie est un projet – devenir comme Dieu – je dois me réaliser ! Dieu est déjà là si je le veux, je ne le suis pas encore, alors cherchons le moyen dans ma personnalité. Il faut que le travail soit fait, il faut que TU SOIS MOI – être sincèrement convaincu – que j’existe et je veux toujours exister. Mes 7 adjuvats sont là, alors mon Ajusteur/Dieu (4e séminaire) est à connaître et à l’être ! Tous les jours un peu plus, la croissance continue, je ne peux pas ici et maintenant le découvrir, donc il faut continuer. Vivre les choses… chercher et trouver !
Quelle est la relation de l’homme à la terre ? Qu’importe à Dieu que l’humain apparaisse sur terre doué d’intelligence et de volonté ? Une question que nous nous poserons encore un certain temps mais dont la réponse nous parvienne progressivement
Ici, il nous faut aussi des explications pour pouvoir mieux comprendre le texte, c’est pour cela qu’il y a sur la feuille annexée un schéma des mondes, des planètes et du Cosmos.
Les hommes sont obligés de se contenter de cette histoire qui nous a été donné. Il s’agit de l’organisation du Cosmos que nous étudierons plus tard. Ici, nous sommes dans l’étude de l’Humain.
Il nous est difficile d’imaginer la complexité logique de la construction de l’univers, mais, tout est fait pour que les humains puissent accéder à Dieu. Les noms utilisés ou désignations sont expliqués ci-après :
Circuit de l’Univers
Foyer récepteur sur Urantia
Archange de Nébadon
Nébadon
Salvington
Chef du corps des archanges
Edentia
Jérusem
dignité volitive
circuit de communication
Très Hauts d’Edentia
Lucifer
Satania
Maîtres Contrôleurs Physiques
planète 606 de Satania
Nebadon est un circuit de communication planétaire. Apprenons et n’oublions pas de travailler sur nos circuits, car tous les circuits de la réalité sont en nous.
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