Séminaire 17

LA REALITE DE L’EXPERIENCE RELIGIEUSE

1. Introduction

2. Philosophie de la religion

3. La Religion et l’individu

4. La Religion et la race humaine

5. La Communion spirituelle

6. L’Origine des idéaux

7. La Coordination philosophique

8. Science et Religion

9. Philosophie et Religion

10. L’Essence de la Religion

Dakar, Janvier 2006

  1. LA REALITE DE L’EXPERIENCE RELIGIEUSE

103:0.1 (1129.1) TOUTES les réactions vraiment religieuses de l’homme sont parrainées de bonne heure par le ministère de l’adjuvat d’adoration et censurées par l’adjuvat de sagesse. La première dotation supra mentale de l’homme est la mise en circuit de sa personnalité dans le Saint-Esprit de l’Esprit Créatif de l’univers ; et, longtemps avant les effusions des Fils divins et l’effusion universelle des Ajusteurs, cette influence agit pour élargir le point de vue des hommes sur l’éthique, la religion et la spiritualité. À la suite des effusions des Fils du Paradis, l’Esprit de Vérité libéré apporte sa puissante contribution pour accroitre la capacité humaine de percevoir les vérités religieuses. À mesure que l’évolution progresse sur un monde habité, les Ajusteurs de Pensée participent de plus en plus au développement des types supérieurs de clairvoyance religieuse humaine. L’Ajusteur de Pensée est la fenêtre cosmique par laquelle une créature finie peut avoir, grâce à la foi, un aperçu sur les aspects certains et divins de la Déité illimitée, le Père Universel.

103.2 (1129.2) Les tendances religieuses des races humaines sont innées ; elles se manifestent universellement et ont une origine apparemment naturelle ; les religions primitives sont toujours évolutionnaires dans leur genèse. À mesure que l’expérience religieuse naturelle continue à progresser, des révélations périodiques de la vérité viennent ponctuer le cours de l’évolution planétaire, qui autrement ne progresserait que lentement.

Sur Urantia, on trouve aujourd’hui quatre sortes de religions :

103.03 (1129.1). 1. La religion naturelle ou évolutionnaire.

103.04 (1129.4). 2. La religion surnaturelle ou révélatoire.

103.05 (1129.5). 3. La religion courante ou pratique comportant un mélange variable de religions naturelles et surnaturelles.

103.06 (1129.6) 4. Les religions philosophiques, doctrines théologiques élaborées par les hommes ou imaginées par la philosophie, et créées par la raison.

Cette introduction essaie de nous montrer comment la religion a fonctionné sur notre terre notre planète. Certainement, il y avait au départ deux facultés essentielles chez l’être humain développées par l’Esprit Saint : l’adjuvat d’adoration et l’adjuvat de sagesse.

En étudiant le Super-Univers, nous rencontrons les Censeurs, qui apportent dans toutes les constellations la réflexion finale. L’adjuvat de sagesse vient augmenter la puissance de l’adjuvat d’adoration. Ces deux adjuvats sont vraiment les éléments qui donnent la puissance des manifestations sur terre- Cela a été donné par l’esprit Saint aux humains, c.à.d. la Divine Ministre de l’Univer Local, la compagne de Jésus pour notre univers local, comme dans tous les univers.

Plus tard, l’Esprit de Vérité qui est sous influence du Paradis vient augmenter le travail de l’Esprit Saint et donner à la religion la possibilité de mieux fonctionner. L’influence de l’Esprit Saint augmente le résultat. L’ensemble de la Déité contient la recherche de Dieu qui est encore plus puissante dans la pensée des humains. La tendance à rechercher Dieu émerge chez les êtres humains comme parait la moralité et les adjuvats. C’est cela qui est important, car parfois les sociologues et les anthropologues se trompent sur l’origine de la religion. Chez l’être humain, c’est spontané, comme est spontanée la conscience des adjuvats et la vie morale de la personnalité- Les êtres humains n’ont même pas à chercher la religion, c’est Dieu qui a créé cette tendance. La religion est innée parmi les races humaines. C’est important de le noter, car il y a eu des discussions philosophiques avec le point de vue de la sociologie, est-ce que la religion est une création humaine ou est-ce que ce sont les hommes qui ont fait la religion ?

2 Philosophie de la religion

103:1.1 (1129.8) L’unité de l’expérience religieuse parmi les membres d’un groupe social ou racial dérive de l’identité de nature des fragments de Dieu qui habitent les individus. C’est ce divin dans les hommes qui donne naissance à l’intérêt altruiste qu’ils portent au bienêtre des autres hommes. Mais, du fait que la personnalité est unique — deux mortels ne sont jamais pareils — il s’ensuit inévitablement que jamais deux êtres humains ne peuvent interpréter de la même manière les directives et les incitations de l’esprit divin qui vit dans leur mental. Les membres d’un groupe de mortels peuvent ressentir une unité spirituelle, mais ne peuvent jamais atteindre l’uniformité philosophique. Cette diversité d’interprétation de la pensée et de l’expérience religieuse est démontrée par le fait que les théologiens et les philosophes du vingtième siècle ont formulé plus de cinq-cents définitions différentes de la religion. En réalité, chaque être humain définit la religion dans les termes de sa propre interprétation fondée sur l’expérience des impulsions divines émanant de l’esprit de Dieu qui l’habite. Cette interprétation est nécessairement unique et complètement différente de la philosophie religieuse de tous les autres êtres humains.

Simplement, (il y a trois grandes idées là-dedans) que la tendance de vouloir faire le bien aux êtres humains est issue des ajusteurs qui s’y trouvent et que pariez que les personnalités sont différentes, la manière de ressentir de chacun sa relation avec Dieu, il y a la même espèce de divinité chez chacun, les personnalités font que les philosophies religieuses sont différentes. Si quelqu’un a trouvé Dieu, qu’il en parle. Même si la façon de la personne par laquelle il l’a connu est différente de la mienne, oui, dès qu’il en parle, je comprends. La philosophie de la religion varie de personne à personne. Mais au fond, c’est l’expression d’un seul et même fait, l’Ajusteur est au travail ! C’est de là que découle la fraternité humaine !

103:1.2 (1130.1) Quand un mortel est en plein accord avec la philosophie religieuse d’un autre mortel, le phénomène indique que ces deux êtres ont eu une expérience religieuse semblable concernant les matières se rapportant à leur similitude d’interprétation philosophique de la religion.

103:1.3 (1130.2) Bien que votre religion soit une affaire d’expérience personnelle, il est très important que vous soyez amené à connaitre un grand nombre d’autres expériences religieuses (les interprétations diverses de différents mortels) afin d’empêcher votre vie religieuse de devenir égocentrique — étroite, égoïste et insociable.

C’est vraiment le partage avec les autres est son importance, en partageant c’est profitable pour tous.

103:1.4 (1130.3) Le rationalisme a tort quand il prétend que la religion est tout d’abord une croyance primitive en quelque chose, suivie ensuite par la recherche des valeurs. La religion est avant tout une recherche des valeurs qui formule ensuite un système de croyances interprétatives. Il est beaucoup plus facile aux hommes de s’accorder sur des valeurs religieuses — sur des buts — que sur des croyances — des interprétations. Cela explique comment il se fait que la religion puisse accepter des valeurs et des buts tout en présentant le phénomène troublant de continuer à admettre des centaines de croyances contradictoires — des crédos. Cela explique aussi pourquoi une personne donnée peut poursuivre son expérience religieuse tout en abandonnant ou en modifiant beaucoup de ses croyances religieuses. La religion subsiste malgré des changements révolutionnaires dans les croyances religieuses. Ce n’est pas la théologie qui produit la religion, c’est la religion qui donne naissance à la philosophie théologique.

Les crédos… ? Ce sont des dogmes ! Les interprétations de religion mis en rapport pour l’autre, cela ne fonctionne plus !

103:1.5 (1130.4) Le fait que des religionistes aient cru en beaucoup de choses erronées n’infirme pas la religion, car elle est fondée sur la récognition de valeurs et validée par la foi de l’expérience religieuse personnelle. La religion est alors basée sur l’expérience et la pensée religieuse ; la théologie, philosophie de la religion, est une honnête tentative pour interpréter cette expérience ; de telles croyances interprétatives peuvent être justes ou fausses, ou être un mélange de vérité et d’erreur.

Aussi longtemps qu’il s’agit interprétation, ce n’est pas vécu.

103:1.6 (1130.5) Le fait de reconnaitre consciemment des valeurs spirituelles est une expérience qui transcende l’idéation. Aucun langage humain n’a de mot pour désigner la « sensation », le « sentiment », « l’intuition » ou « l’expérience » que nous avons choisi d’appeler la conscience de Dieu. L’esprit de Dieu qui habite l’homme n’est pas personnel — l’Ajusteur est pré-personnel — mais ce Moniteur présente une valeur et exhale un parfum de divinité qui sont personnels au sens le plus élevé et infini du mot. Si Dieu n’était pas au moins personnel, il ne pourrait être conscient, et s’il n’était pas conscient, il serait en deçà de l’humain.

Transcende l’idéation – cela ne veut rien dire – que cela va beaucoup plus loin que l’idée. L’individu comprendra de plus en plus ce que c’est la personnalité. C’est une influence qui pénètre la personnalité, c’est lui-même qui s’est donné sa personnalité, mais Dieu tout en ayant sa personnalité, il est bien plus que cela. Il donne à la personnalité ce qu’elle attend. Ce qui donne un effet impossible à définir, mais quel bonheur ! Dieu est plus que personnelle, il est pré-personnel, mais le mot est difficile à comprendre, la formulation est vraiment très difficile ; il faut s’accommoder avec cela.

3. La religion et l’individu

103:2.1 (1130.6) La religion est fonctionnelle dans le mental humain. Elle est réalisée en expérience avant d’apparaitre dans la conscience humaine. Un enfant existe environ neuf mois avant de faire l’expérience de la naissance. Mais la « naissance » de la religion n’est pas soudaine ; c’est plutôt une émergence graduelle. Néanmoins, il y a tôt ou tard un « jour de naissance ». On n’entre pas dans le royaume des cieux sans être « né à nouveau » — né de l’Esprit. Bien des naissances spirituelles sont accompagnées d’une grande angoisse spirituelle et de troubles psychologiques marqués, de même que beaucoup de naissances physiques sont caractérisées par des « couches laborieuses » et par d’autres anomalies de la « délivrance ». D’autres naissances spirituelles représentent une croissance normale et naturelle de la récognition de valeurs suprêmes avec un rehaussement de l’expérience spirituelle, bien qu’aucun développement religieux ne se produise sans un effort conscient et des résolutions positives et individuelles. La religion n’est jamais une expérience passive, une attitude négative. Ce que l’on appelle la « naissance de la religion » n’est pas directement associé aux expériences dites de conversion, qui caractérisent habituellement des épisodes religieux se produisant plus tard dans la vie par suite de conflits mentaux, de refoulements émotionnels ou de bouleversements du tempérament.

C’est quand on cherche Dieu et que l’on n’a pas encore, qu’on se pose des questions, que l’on a des angoisses, c’est une crise qui s’opère en nous.

Cette naissance est accompagnée de grandes angoisses, car on n’a pas encore une idée précise sur Dieu ! Que fera-t-il ? que serais-je ? Ce sont des préoccupations, cela donne une crise dans sa tête, la crise qui s’opère lors d’une naissance spirituelle- Mais, généralement, les êtres humains peuvent faire cette naissance sans angoisse ni crises. Ceux qui restent coincés sur le matériel, c’est naturellement un peu plus difficile, faire un changement à ce niveau-là peut entrainer une peur. Et pour ceux qui opposent le matériel au spirituel, l’angoisse peut être revécue. La transformation peut se faire sans angoisses, car le matériel ne s’oppose pas au spirituel, c’est l’être humain qui s’oppose !

103:2.2 (1131.1) Mais les personnes qui ont été élevées par leurs parents de manière à grandir avec la conscience d’être les enfants d’un Père céleste aimant ne devraient pas regarder d’un œil malveillant leurs compagnons mortels qui n’ont pu atteindre la conscience de communion avec Dieu qu’en passant par une crise psychologique, un bouleversement émotionnel.

Le bouleversement émotionnel, c’était le cas de Gautama Sidarta et St.Paul. Ce dernier a grandi dans une famille où les parents avaient une bonne approche de Dieu et de la religion juive.

103:2.3 (1131.2) Le terrain évolutionnaire du mental humain dans lequel germe la semence de la religion révélée est la nature morale qui donne de si bonne heure naissance à une conscience sociale. Les premières incitations de la nature morale d’un enfant ne concernent pas la sexualité, la culpabilité ou l’orgueil personnel, mais plutôt des impulsions de justice et d’équité, un besoin de bienveillance — de ministère secourable auprès de ses compagnons. Quand de tels éveils moraux précoces sont nourris, il se produit un développement graduel de la vie religieuse, relativement dégagé de conflits, de bouleversements et de crises.

Cette histoire de culpabilité qu’on leur donne déjà au berceau, c’est vraiment terrible.

103:2.4 (1131.3) Tout être humain éprouve de très bonne heure une sorte de conflit entre ses impulsions égocentriques et ses impulsions altruistes, et, bien des fois, sa première expérience d’avoir conscience de Dieu peut provenir de sa recherche d’une aide suprahumaine pour résoudre de tels conflits moraux.

103:2.5 (1131.4) La psychologie d’un enfant est naturellement positive, et non négative. Tant de personnes sont négatives par suite de leur éducation. Quand nous disons que les enfants sont positifs, nous parlons de leurs impulsions morales, de ces pouvoirs mentaux dont l’apparition signale l’arrivée de l’Ajusteur.

La psychologie d’un enfant est naturellement positive, et non négative ! D.C.

103:2.6 (1131.5) Dans l’émergence de la conscience religieuse et en l’absence de mauvais enseignements, le mental d’un enfant normal se dirige positivement vers la droiture morale et le ministère social, plutôt qu’il ne s’écarte négativement du péché et de la culpabilité. Il peut y avoir conflit ou non dans le développement de l’expérience religieuse, mais les inévitables décisions, efforts et fonctions de la volonté humaine y sont toujours présents.

103:2.7 (1131.6) Le choix moral est d’ordinaire plus ou moins accompagné d’un conflit moral, et ce tout premier conflit dans le mental de l’enfant se produit entre les poussées d’égoïsme et les impulsions d’altruisme. L’Ajusteur de Pensée tient compte de la valeur des mobiles égoïstes de la personnalité, mais s’arrange pour attribuer une légère préférence aux impulsions altruistes qui conduisent au but du bonheur humain et aux joies du royaume des cieux.

103:2.8 (1131.7) Quand un être moral choisit d’être altruiste en face d’une incitation à l’égoïsme, il fait une expérience religieuse primitive. Nul animal ne peut faire un tel choix ; cette décision est à la fois humaine et religieuse. Elle embrasse le fait de la conscience de Dieu et montre l’impulsion vers le service social, base de la fraternité des hommes. Quand, par un acte de libre arbitre, le mental choisit un jugement moral droit, cette décision constitue une expérience religieuse.

103:2.9 (1131.8) Toutefois, avant qu’un enfant se soit suffisamment développé pour acquérir la capacité morale, donc pour être capable de choisir le service altruiste, il a déjà développé une nature égoïste forte et bien unifiée. C’est cette situation de fait qui donne naissance à la théorie de la lutte entre les natures « supérieures » et « inférieures », entre le « vieil homme de péché » et la « nouvelle nature » de grâce. Très tôt dans la vie, un enfant normal commence à apprendre qu’il est « plus béni de donner que de recevoir ».

103:2.10 (1131.9) L’homme tend à identifier son moi, son égo, avec son impulsion à se servir lui-même. Par contraste, il tend à identifier la volonté d’être altruiste avec une influence extérieure à lui — avec Dieu. En vérité, ce jugement est juste, car tous ces désirs altruistes ont effectivement leur origine dans la gouverne de l’Ajusteur de Pensée intérieur, et cet Ajusteur est un fragment de Dieu. L’impulsion du Moniteur d’esprit est ressentie dans la conscience humaine comme la tendance à être altruiste, à penser fraternellement ; c’est du moins l’expérience première et fondamentale du mental de l’enfant. Quand l’enfant grandissant ne réussit pas à unifier sa personnalité, l’incitation altruiste peut s’hypertrophier au point de nuire sérieusement au bienêtre du moi. Une conscience qui manque de discernement peut devenir responsable de beaucoup de conflits, soucis et tristesses, et de malheurs humains sans fin.

C’est un texte avec des chapitres clairs et c’est aussi Melchizédec de Nébadon qui nous lâ transmis et vraiment c’est très clair.

4. La religion et la race humaine

103:3.1 (1132.1) Bien que la croyance aux esprits, aux rêves et à diverses autres superstitions aient toutes joué un rôle dans l’origine évolutionnaire des religions primitives, il ne faudrait pas négliger l’influence du clan ou l’esprit de solidarité tribale. Les relations de groupe ont représenté une situation sociale exactement homologue de celle qui a provoqué le conflit entre l’égoïsme et l’altruisme dans la nature morale du mental humain primitif. Malgré leur croyance aux esprits, les aborigènes australiens focalisent encore leur religion sur le clan. Avec le temps, ces concepts religieux tendent à se personnaliser, d’abord sous forme d’animaux, et plus tard sous forme d’un surhomme ou d’un Dieu. Même les races inférieures, telles que les Boschimans africains, qui ne croient même pas à des totems, reconnaissent une différence entre l’intérêt personnel et l’intérêt collectif, distinction primitive entre les valeurs séculières et les valeurs sacrées. Mais le groupe social n’est pas la source de l’expérience religieuse. Indépendamment de l’influence de toutes ces contributions primitives à la religion initiale des hommes, le fait subsiste que la véritable impulsion religieuse a son origine dans des présences spirituelles authentiques qui activent la volonté d’être altruiste.

103:3.2 (1132.2) La croyance primitive aux merveilles et aux mystères naturels, le mana impersonnel, laisse présager la religion ultérieure. Tôt ou tard cependant, la religion évoluant exige que l’individu fasse certains sacrifices personnels pour le bien de son groupe social, accomplisse quelque chose pour rendre d’autres personnes plus heureuses et meilleures. En fin de compte, la religion est destinée à devenir le service de Dieu et des hommes.

103:3.3 (1132.3) La religion est faite pour modifier l’environnement de l’homme, mais une grande partie de la religion des mortels d’aujourd’hui est devenue impuissante à y parvenir. Trop souvent, c’est l’environnement qui a dominé la religion.(voir l’église et les mosquées).

103:3.4 (1132.4) Souvenez-vous que, dans la religion de tous les âges, l’expérience la plus importante est le sentiment concernant les valeurs morales et les significations sociales, et non la pensée concernant les dogmes théologiques ou les théories philosophiques. La religion évolue favorablement en même temps que l’élément de magie est remplacé par le concept de morale.

103:3.5 (1132.5) L’évolution de l’homme a passé par les superstitions du mana, la magie, l’adoration de la nature, la peur des esprits et le culte des animaux, pour arriver aux diverses cérémonies par lesquelles les attitudes religieuses individuelles sont devenues les réactions collectives du clan. Les cérémonies se sont ensuite focalisées et cristallisées en croyances tribales, et finalement ces craintes et ces croyances se sont personnalisées en dieux. Mais, dans toute cette évolution religieuse, l’élément moral n’a jamais été totalement absent. L’impulsion de Dieu dans l’homme a toujours été forte. Ces puissantes influences — l’une humaine et l’autre divine — ont assuré la survivance de la religion à travers les vicissitudes des âges, bien qu’elle ait été très souvent menacée d’anéantissement par mille tendances subversives et antagonismes hostiles.

5. La communion spirituelle

103:4.1 (1133.1) La différence caractéristique entre une réunion sociale et un rassemblement religieux réside dans le fait qu’en contraste avec la première, le second est imprégné d’une atmosphère de communion. De cette manière, l’association humaine engendre un sentiment de communauté avec le divin, et c’est le commencement du culte en commun. Le partage d’un repas commun fut le premier type de communion sociale, et, en conséquence, les religions primitives prirent des dispositions pour qu’une partie du sacrifice cérémoniel fût consommée par les fidèles. Même dans le christianisme, le Souper du Seigneur conserve ce mode de communion. L’atmosphère de la communion procure une période reposante et réconfortante de trêve dans le conflit de l’égocentrisme avec la pression altruiste du Moniteur d’esprit intérieur. Et ceci est le prélude de la véritable adoration — la pratique de la présence de Dieu qui se manifeste par l’émergence de la fraternité des hommes.

(C’est à cela qu’il faudrait arriver dans nos réunions !)

103:4.2 (1133.2) Quand l’homme primitif sentait que sa communion avec Dieu avait été interrompue, il avait recours à un sacrifice de quelque sorte, dans un effort d’expiation, pour rétablir des relations amicales. La faim et la soif de droiture conduisent à la découverte de la vérité et la vérité augmente les idéaux, et cela crée de nouveaux problèmes pour les religionistes individuels. En effet, nos idéaux tendent à grandir en progression géométrique, tandis que notre aptitude à vivre à leur hauteur ne s’accroit qu’en progression arithmétique.

La conception d’idéaux est rapide, mais leurs applications sont lentes, c’est cela qu’il veut dire ici.

103:4.3 (1133.3) Le sentiment de culpabilité (non pas la conscience du péché) provient soit de l’interruption de la communion spirituelle, soit de l’abaissement des idéaux moraux. Vous ne pouvez vous dégager de cette situation fâcheuse qu’en vous rendant compte que vos idéaux les plus élevés ne sont pas nécessairement synonymes de la volonté de Dieu. L’homme ne peut espérer vivre à la hauteur de ses idéaux les plus élevés, mais il peut être fidèle à son intention de trouver Dieu et de devenir de plus en plus semblable à lui.

103:4.4 (1133.4) Jésus balaya toutes les cérémonies de sacrifices et d’expiation. Il détruisit la base de toute cette culpabilité fictive et du sentiment d’isolement dans l’univers en proclamant que l’homme est enfant de Dieu. La relation créature-Créateur fut placée sur une base enfants-parents. Dieu devient un Père aimant pour ses fils et filles mortels. Toutes les cérémonies qui ne font pas légitimement partie de cette relation intime de famille sont abrogées pour toujours.

103:4.5 (1133.5) Dieu le Père ne traite pas l’homme, son enfant, sur la base de ses vertus ou de ses mérites actuels, mais en reconnaissant les mobiles de l’enfant — le dessein et l’intention de la créature. Il s’agit d’une relation de parent à enfant, et cette association est animée par l’amour divin.

Relations parents-enfants, à mon point de vue, cela prête aussi à l’ambiguïté, il faut peut-être clarifier. Chez nus la relation de parent à enfant, c’est une relation d’amour bien sûr, et vraiment, les êtres humains doivent aussi aimer Dieu et Dieu nécessairement les aime, donc on peut faire la transposition de cette manière en se basant uniquement sur l’amour. C’est cela qu’il veut dire, que Jésus a comparé les rapports des êtres humains avec Dieu sur ceux des parents et de leur enfant. Mais évidemment, la qualité de comparaison c’est l’amour. Ainsi, cela peut être accepté quoi que les relations des parents et enfants sont quelquefois « chaudes », il y a des ruptures et il y a des rejets. Si seulement en se tenant à ce qui devrait être. C’est l’amour qui devrait exister entre les parents et les enfants. L’amour dans le sens où l’enfant présente toujours ses demandes nécessaires à ses parents et eux vont les satisfaire tant que c’est raisonnable.

5. L’origine des idéaux

103:5.1 (1133.6) Le mental évolutionnaire primitif donne naissance à un sentiment de devoir social et d’obligation morale dérivé principalement de la peur émotionnelle. La tendance plus positive au service social et l’idéalisme altruiste dérivent de l’impulsion directe de l’esprit divin habitant le mental humain.

103:5.2 (1133.7) L’idée-idéal de faire du bien aux autres — l’impulsion à refuser quelque chose à l’égo au profit de son prochain — est d’abord très circonscrite. Les hommes primitifs ne considèrent comme leurs prochains que les hommes très proches d’eux, ceux qui font bon voisinage avec eux. À mesure que la civilisation religieuse progresse, le concept de la notion du prochain s’amplifie pour englober le clan, la tribu, la nation. Puis Jésus élargit la notion du prochain jusqu’à embrasser l’ensemble de l’humanité, allant jusqu’à dire que nous devrions aimer nos ennemis. Et il y a quelque chose à l’intérieur de tout être humain normal qui lui dit que cet enseignement est moral — juste. Même ceux qui mettent le moins cet idéal en pratique admettent qu’il est juste en théorie.

Cela est une idée des humains et ce n’est pas évident, on sent bien une chose en nous qui semble bien être là et on le ressent comme juste. Pour cela que l’on continue de chercher, même si on n’est que lecteur. Quand les êtres humains ont compris, ils admettent que c’est, mieux d’être solidaires aux autres, que de s’occuper d’eux, ma propre sécurité en dépend. Quand on est loin des gens, les secours ne viennent pas tout de suite, donc, le fait que l’être humain devient un être social, contient aussi le fait qu’il comprenne cette valeur morale. Il y a à avoir besoin des autres et par conséquent de les servir. Cette attitude morale et sociale s’est pratiquement que l’être humain fait, nous verrons plus loin en étudiant l’évolution sociale, et c’est même sur la base de la sécurité, c’est antérieur à la religion. L’être humain a besoin de la sécurité. Cela on savait et même encore maintenant, ceci passe par les gênes.

103:5.3 (1134.1) Tous les hommes reconnaissent la moralité de cette impulsion humaine universelle à être désintéressé et altruiste. Les humanistes attribuent l’origine de cette impulsion à l’action naturelle du mental matériel. Les religionistes reconnaissent plus correctement que l’élan vraiment désintéressé du mental humain est une réponse à la gouverne spirituelle intérieure de l’Ajusteur de Pensée.

103:5.4 (1134.2) On ne peut pas toujours se fier à l’interprétation humaine des conflits primitifs entre la volonté égocentrique et la volonté hétérocentrique. Il faut une personnalité assez bien unifiée pour arbitrer les démêlés multiformes entre les appétits de l’égo et la conscience sociale en éclosion. Notre moi a des droits aussi bien que notre prochain. Ni l’un ni l’autre ne peuvent prétendre accaparer exclusivement l’attention et le service de l’individu. L’impuissance à résoudre ce problème donne naissance aux types les plus primitifs de sentiments humains de culpabilité.

103:5.5 (1134.3) Pour atteindre le bonheur humain, il faut que le désir égoïste du moi et la pression altruiste du moi supérieur (l’esprit divin) soient coordonnés et réconciliés par la volonté unifiée de la personnalité qui s’intègre et supervise. Le mental des hommes évolutionnaires est toujours confronté au problème complexe d’arbitrer les contestations entre l’expansion naturelle des impulsions émotionnelles et la croissance morale des poussées altruistes fondées sur la clairvoyance spirituelle — sur la réflexion religieuse authentique.

Moussa : Ce qu’il cherche à dire ici, qu’un être humain est d’abord un MOI-humain avant de s’occuper de Dieu. Cet être humain a des besoins naturels. Manger, boire, dormir, s’habiller, les réactions sexuelles, ce sont des choses qui font parties de son être. Donc, son ego a naturellement des besoins qui justifient même son existence obligatoirement et cet être humain évolue dans le contexte social, d’abord familiale où la moralité, cela veut dire, ce qu’il veut être émerge en lui. Et cette vie familiale et sociale élargit l’Etre, il a ses besoins toujours pour son égo, j’ai besoin d’aimer un enfant et d’être aimé par lui. J’ai besoin d’une société pour servir les gens et en retour les gens qui me servent. …Donc, il y a toujours des droits d’aimer qui ne sont pas effaçables sinon, la vie n’a plus de sens. Cependant, quand il s’agit maintenant de l’Ajusteur, il est question d’ajouter une valeur supplémentaire. Si je ne suis pas d’abord un être conscient de cela, des besoins qui sont à satisfaire, si je ne suis pas un être moral avec des besoins d’aimer et d’être aimé par mes semblables, famille et société, si je n’existe pas ainsi. L’Ajusteur ne rencontre rien ! Quand l’Ajusteur rencontre des droits naturels de mon existence, il doit réagir. Quand je connais Dieu et les enfants que j’aime, je reconnais aussi les Ajusteurs qui vont grandir. Ainsi, il n’y a pas de conflits entre les humains parental et l’amour spirituel. Quand je connais les êtres dans la société et que je les sers par mon métier, et, quand je les connais vraiment, j’aime encore les servir davantage. Quand les choses sont bien présentées on comprend que chacun reçois ses droits et reconnais les mêmes pour les autres. C’est quand on ne sait pas le faire et le comprendre que cela pose des problèmes difficiles, mais quand on sait vraiment le concevoir, qu’on reconnait les deux, voire trois éléments, la vie peut se passer mieux.

Oui, mais la phrase suivante pose des problèmes aux gens :

103:5.6 (1134.4) La tentative pour faire autant de bien à soi-même qu’au plus grand nombre des autres individualités présente un problème qu’il n’est pas toujours possible de résoudre d’une façon satisfaisante dans un cadre d’espace-temps.

(Si, c’est quand-même facile à résoudre : Mais en venant ici, je le fais vraiment pour moi ; c’est vraiment avec cela que je me suis rendu compte que là, je me permets vraiment une chose pour moi, cela fait un effet ! Moussa : Oui et en le faisant pour toi, tu le fais autant pour ton Ajusteur ! Tu le fais pour mieux le comprendre, sans distractions etc., tout en travaillant, donc, tu le fais aussi pour les élèves qui t’attendent. Il n’y a pas de conflit quand on connait les choses qui marchent ensemble et se succèdent dans le temps.)

Au cours d’une vie éternelle, de tels antagonismes peuvent être résolus, mais, dans une courte vie humaine, ils n’ont pas de solution. Jésus faisait allusion à ce paradoxe lorsqu’il dit : « Quiconque sauvera sa vie la perdra, mais quiconque perdra sa vie pour l’amour du royaume la trouvera. »

Moussa : Si, si, je sais que les êtres humains peuvent dans leur vie arrivé très tôt à une stabilité, s’ils sont bien aidés, aussi bien concernant leurs droits d’être que celui de l’Ajusteur. Ils sont en pleine équilibre. Peut-être qu’il parle ici d’un homme qui est au ras du sol, quand-même pour les gens qui veulent fournir des efforts et qui ont bénéficié d’un certain encadrement, c’est faisable. Il parle de Jésus qui a reçu à 12 ans l’intervention de son frère, le céleste Emmanuel. On croit qu’il a grandi tout seul comme ça, mais attention, il y a des choses en arrière que nous connaissons. C’est Emmanuel qui lui a dit : maintenant occupes-toi des affaires de notre père ! Alors, si les êtres humains recevaient une telle injection, cela fonctionnerait bien.

Si Melchizédec veut comparer Jésus aux êtres humains, il faut mettre le tout. Si non, il faut marquer une différence. Jésus est le seigneur de l’univers local et un fils Michaël. Un homme n’est pas cela ! Il devait se mettre sur terre dans un temps relativement court pour retourner à son travail d’administrateur. Il ne pouvait le faire pendant 30 ou 40 ans. Il ne pouvait rester longtemps absent de son univers local, donc, tout a été calculé.

Donc, il faut faire très attention, il ne faut pas blesser les humains ou vraiment dénaturé la vérité, il y a des êtres humains qui ont fusionné avec leur Ajusteur bien avant Jésus et dans des temps assez normaux. Mais quand il s’agit de Jésus, il faut accepter le fait exceptionnel, il y a quand-même ce côté exceptionnel, cela, il ne faut pas l’enlever ! Jésus n’avait pratiquement pas à régler des conflits comme les êtres humains peuvent l’avoir sur terre. Il ne s’est pas marié, il n’a pas mis des enfants au monde, il s’est occupé de ses frères et sœurs, je veux bien, mais c’est différent d’en mettre au monde. Ce n’est vraiment pas la même chose, surtout quand il s’agit d’enfant malade. Pour Jésus c’était assez bien arrangé pour qu’il ne stationne pas trop longtemps sur terre à cause de ses responsabilités. Mais de là à comparer littéralement Jésus aux hommes, ce n’est pas juste.

Il ne faut pas décourager les êtres humains par un modèle qui n’est pas reproductible, c’est dangereux cela ! Même les médians qui ont assisté la vie de Jésus ne sont pas comparables et ils disent à la fin : Attention que les hommes ne vivent pas la vie de Jésus, chacun doit vivre sa vie. A ce point de vue, les médians sont plus raisonnables que ce Melchiziedek là ! Il faut bien savoir qu’en premier Jésus travaillait pour son compte personnel pour assurer sa suprématie sur sa 7e effusion. On lui a offert le cadre humain, le cadre social des êtres humains pour faire son travail et il l’a fait. Ce qu’il a ajouté là-dessus n’était pas sa mission, il l’a ajouté lui-même. Le LU insiste beaucoup sur ce fait que ce n’était pas sa vraie mission, elle était terminée.

Il est autant resté parce que Caleigastia, Adam et Eve (qui sont aussi un peu ses enfants) ont flanqué la pagaille sur cette terre et il est autant venu pour redresser les choses pour laisser aux êtres humains un souffle spirituel pour conduire le flambeau. Pour lui, les médians ont préparé le terrain jusqu’il a pu le faire. Alors, qu’est-ce qu’il a laissé sur terre ?

Tout son séjour ici-bas a été prévu afin qu’il s’incarne et accomplit sa mission.

Il ne faut pas dire, comme c’est fait dans le texte, de vouloir vivre la vie de Jésus, c’est exagéré. Nous pouvons comme Jésus travailler avec notre Ajusteur, là, d’accord, cela est encourageant. Quand on connait Dieu, on doit se consacrer aux autres. Cela se faisait déjà, avant Jésus d’autres prophètes l’ont fait. Combien de prophètes ont été tué à cause de Dieu ? parce qu’ils aimaient les êtres humains et les servaient ? Donc, en ce qui concerne Jésus, il faut le dire avec une certaine modération et douceur pour ne pas heurter la conscience morale, la conscience de justice et d’équité. Un peu de souplesse, cela n’enlève pas pour autant le travail de Jésus, il y a bien des choses dans la vie de Jésus pour les penseurs profonds.

103:5.7 (1134.5) La poursuite de l’idéal — la lutte pour devenir semblable à Dieu — est un effort continu avant et après la mort. La vie après la mort n’est pas essentiellement différente de l’existence mortelle. Tout ce que nous faisons de bien dans cette vie contribue directement à rehausser la vie future. La vraie religion ne favorise ni l’indolence morale ni la paresse spirituelle en encourageant le vain espoir que toutes les vertus d’un noble caractère vous seront attribuées simplement pour avoir passé par les portes de la mort naturelle. La vraie religion ne minimise pas les efforts de l’homme pour progresser pendant la durée de sa vie terrestre. Tout gain humain contribue directement à enrichir les premiers stades de l’expérience de survie immortelle.

103:5.8 (1134.6) Si l’on enseigne à l’homme que toutes ses impulsions altruistes sont simplement le développement de son instinct grégaire naturel, cela porte un coup fatal à son idéalisme. En revanche, il est ennobli et puissamment stimulé quand il apprend que les incitations supérieures de son âme émanent des forces spirituelles qui habitent son mental mortel.

103:5.9 (1134.7) Quand un homme comprend pleinement que quelque chose d’éternel et de divin vit en lui et y fait des efforts, cela l’élève hors de lui-même et au-delà de lui-même. C’est ainsi qu’une foi vivante dans l’origine suprahumaine de nos idéaux valide notre croyance que nous sommes les fils de Dieu et rend réelles nos convictions altruistes, notre sentiment de la fraternité humaine.

103:5.10 (1134.8) Dans son domaine spirituel, l’homme possède vraiment un libre arbitre. L’homme mortel n’est ni un esclave impuissant de la souveraineté inflexible d’un Dieu tout-puissant, ni la victime de la fatalité désespérante d’un déterminisme cosmique mécaniste. L’homme est vraiment l’architecte de sa propre destinée éternelle.

103:5.11 (1135.1) La contrainte ne peut ni sauver ni ennoblir les hommes. La croissance spirituelle émane de l’intérieur de l’âme en évolution. La contrainte peut déformer la personnalité, mais ne stimule jamais la croissance. Même la contrainte de l’éducation n’apporte qu’un secours négatif, en ce sens qu’elle peut contribuer à empêcher des expériences désastreuses. La croissance spirituelle atteint son maximum quand toutes les contraintes extérieures sont réduites au minimum. « Là où est l’esprit du Seigneur, là est la liberté. » L’homme se développe mieux quand les pressions du foyer, de la communauté, de l’Église et de l’État sont moindres, mais il ne faudrait pas en conclure que, dans une société progressive, les foyers, les institutions sociales, l’Église et l’État n’ont pas leur place.

Est-ce vraiment mieux se développer, car de temps à temps quand il doit se surpasser et qu’il doit demander de l’aide plus puissante à l’intérieur, cela peut aussi l’amener à progresser plus rapidement, est-ce mieux ? Oui, c’est fort juste, on doit simplement dire que la famille reste nécessaire pour que les êtres humains naissent et quand il a grandi, la famille doit le libérer pour qu’il expérimente ses talents ailleurs. Il ne peut se marier avec sa mère ou son père…, donc, il ne peut pas éduquer les enfants de sa mère et de son père, ce n’est pas possible. Il faut lui reconnaître son LIBRE ARBITRE, sa liberté de faire des choses ailleurs. C’est pareil pour l’église, si l’église insiste sur la base de la religion, il faut que l’église lui laisse faire son expérience personnelle avec son libre arbitre.

103:5.12 (1135.2) Quand un membre d’un groupe religieux social s’est conformé aux exigences du groupe, il faudrait l’encourager à jouir de la liberté religieuse dans la pleine expression de son interprétation personnelle des vérités de la croyance religieuse et des faits de l’expérience religieuse. La sécurité d’un groupe religieux dépend de son unité spirituelle et non de son uniformité théologique. Les membres d’un groupe religieux devraient pouvoir jouir de la liberté de penser librement sans devenir forcément des « libres penseurs ». De grands espoirs sont permis pour toute Église qui adore le Dieu vivant, qui valide la fraternité des hommes et qui ose dégager ses membres de toute contrainte dogmatique.

7. La coordination philosophique

103:6.1 (1135.3) La théologie est l’étude des actions et réactions de l’esprit humain. Elle ne pourra jamais devenir une science, parce qu’il faut toujours qu’elle soit plus ou moins conjuguée avec la psychologie dans son expression personnelle et avec la philosophie dans ses descriptions systématiques. La théologie est toujours l’étude de votre religion ; l’étude de la religion d’autrui est de la psychologie.

103:6.2 (1135.4) Quand l’homme aborde l’étude et l’observation de son univers par l’extérieur, il donne naissance aux diverses sciences physiques. Quand il aborde la recherche de lui-même et de l’univers par l’intérieur, il donne origine à la théologie et à la métaphysique. L’art ultérieur de la philosophie se développe dans un effort pour harmoniser les nombreuses discordances qui apparaissent nécessairement, à première vue, entre les découvertes et les enseignements de ces deux manières diamétralement opposées d’étudier l’univers des choses et des êtres.

103:6.3 (1135.5) La religion s’intéresse au point de vue spirituel Ce qu’il veut dire : quand l’être humain observe la création du dehors, il voit la terre, le soleil, il voit donc un ensemble, cela est la donnée de la science. Mais quand il imagine la création à partir du centre vers l’extérieure, il découvre que le centre est esprit et que l’esprit maintenant est en relation avec le reste, ce qui donne naissance à la théologie et à la philosophie et tout ce que l’on veut. Or, les deux points de vue sont différents, l’un est scientifique matériel et l’autre philosophique-spirituel ; comme c’est différent de nature, le problème est : Comment les donner… ? c’est cela qui est dit dans ce paragraphe. Il réfléchît à mettre l’harmonie entre ces deux points opposés.

L’art est intérieur à la philosophie et se développe dans un effort d’harmoniser les nombreuses discordances qui apparaissent nécessairement à premier vue entre les découvertes et les enseignements de ces deux manières diamétralement opposées d’étudier l’univers des choses et des êtres.

En partant du dehors vers l’intérieur, on voit les êtres, les plantes, on voit ceci et cela, on analyse et on étudie leurs vies et ensuite en partant du dedans, il y a un Dieu qui gère le tout à partir de là-bas, et, ce n’est pas la même nature qu’en dehors, mais le problème est comment mettre ensemble ces deux choses.

C’est exactement quelqu’un qui dit : l’étude de l’être humain me relève encore une conscience, une personnalité, une vie et mon libre arbitre et là, je recommence à poser la question : Qui a fait l’être humain ? Il y a un rapport entre lui et celui qui l’a fait ! Comment concorder ces deux points de vue ? C’est de cela qu’il parle. Cela doit être unifiable. Je cherche à établir une unité entre les deux points de vue, tu les connais maintenant, cela concerne l’être humain.

, à la conscience du caractère intérieur de l’expérience humaine. La nature spirituelle de l’homme lui fournit l’occasion de retourner l’univers du dehors vers le dedans. Il est donc vrai que, si toute la création est vue exclusivement de l’intérieur de l’expérience de la personnalité, elle parait être de nature spirituelle.

C’est quand l’être humain est arrivé à comprendre que son Ajusteur qui est en lui, il est à l’origine de tous ce qui est l’être humain. Donc ainsi, l’être humain peut interpréter la Création, donc pour lui, il le vit d’un point de vue spirituelle, les adjuvats sont donnés par Dieu, ma conscience est donnée par Dieu et Dieu s’est donné à moi. Donc, l’idéal, la création son point de départ est spirituelle, c’est Dieu. Mais l’être humain de science dit non, il voit d’abord une planète terre qui est sortie d’un soleil, d’une nébuleuse qui l’a libéré.

103:6.4 (1135.6) Quand l’homme inspecte l’univers analytiquement à l’aide des dotations matérielles de ses sens physiques et des perceptions mentales associées, le cosmos semble être mécanique et matériel-énergétique. Cette technique d’étude de la réalité consiste à retourner l’univers du dedans vers le dehors.

103:6.5 (1135.7) Un concept philosophique logique et cohérent de l’univers ne peut être bâti ni sur les postulats du matérialisme ni sur ceux du spiritualisme, car ces deux systèmes de pensée, appliqués universellement, donnent forcément une image déformée du cosmos, le premier ayant contact avec un univers tourné du dedans vers le dehors, et le second saisissant la nature d’un univers tourné du dehors vers le dedans. Ni la science ni la religion seules ne peuvent jamais espérer parvenir, en elles-mêmes et par elles-mêmes, à une compréhension adéquate des vérités et des relations universelles sans être guidées par la philosophie humaine et éclairées par la révélation divine.

Si on se cantonne qu’à un point de vue que la création n’est que physique et énergie, évidemment pour les gens qui connaissent la vérité, la perception n’est pas complète. Il y a quand-même un Dieu qui existe, les autres lui disent : Tu exagères, la physique et énergie existent. Les mouvements, les coordinations des planètes, c’est sous nos yeux, donc, il faut mettre les deux points de vue ensemble.

103:6.6 (1136.1) L’esprit intérieur de l’homme doit, pour son expression et sa propre réalisation, toujours dépendre du mécanisme et de la technique du mental. De même, l’expérience humaine extérieure de la réalité matérielle est basée sur la conscience mentale de la personnalité qui expérimente. C’est pourquoi les expériences humaines spirituelles et matérielles, intérieures et extérieures, sont toujours en corrélation avec la fonction mentale et conditionnées, quant à leur réalisation consciente, par l’activité du mental. L’homme fait l’expérience de la matière dans son mental. Il fait l’expérience de la réalité spirituelle dans son âme, mais devient conscient de cette expérience dans son mental. L’intellect est l’harmonisateur toujours présent pour conditionner et qualifier la somme totale de l’expérience humaine. Les choses-énergie et les valeurs spirituelles sont teintées par leur interprétation faite par les procédés mentaux de la conscience.

L’esprit intérieur de l’homme, cela veut dire l’AJUSTEUR, doit pour son expression et sa propre réalisation, toujours dépendre du mécanisme et de la technique du mental. Si l’homme ne veut pas Dieu, Dieu ne peut pas se manifester. Il fait vraiment parti de la pensée humaine, cette pensée humaine qui raisonne qui réfléchit, qui définit, qui coordonne, si Dieu n’a pas cela, Dieu ne peut se manifester dans le temps et l’espace. Il lui faut la pensée humaine !

Si également un être humain étudie la nature, cela dépend de sa pensée et par la pensée des adjuvats, sans eux, il ne peut pas étudier la matière ni rien du tout. La conscience de la matière, l’expérience de la matière dépend aussi de ma pensée. Alors, c’est pourquoi les expériences humaines spirituelles et matérielles intérieures et extérieures sont toujours en corrélation avec le mental. La pensée toujours et elles sont conditionnées. Quant à leurs relations conscientes par l’activité mental, c’est la pensée humaine qui connait Dieu et c’est la même pensée humaine qui connait la matière. Alors, l’être humain fait l’expérience de la matière consciente de son expérience mentale. Le mental humain, l’intellect humain est l’harmonisateur toujours présent pour conditionner et qualifier la somme totale de l’expérience humaine, l’expérience matérielle ou l’expérience spirituelle, grâce à notre pensée que nous avons.

Les choses énergies, les valeurs spirituelles sont teintées par leur interprétation faite par les procédés mentaux de la conscience. Donc, c’est vraiment grâce à la conscience que l’être humain qui connait les deux peuvent aussi mettre ensemble les deux.

103:6.7 (1136.2) La difficulté que vous éprouvez à coordonner plus harmonieusement la science et la religion provient de ce que vous ignorez complètement le domaine intermédiaire du monde morontiel des êtres et des choses. L’univers local comprend trois degrés, ou stades, de manifestation de la réalité : la matière, la morontia et l’esprit. L’approche morontielle aplanit toutes les divergences entre les découvertes des sciences physiques et le fonctionnement de l’esprit de religion. La raison est la technique de compréhension des sciences ; la foi est la technique de clairvoyance de la religion ; la mota est la technique du niveau morontiel. La mota est une sensibilité à la réalité supramatérielle qui commence à compenser une croissance incomplète ; elle a pour substance la connaissance-raison et pour essence la foi-clairvoyance. La mota est une réconciliation super-philosophique des perceptions divergentes de la réalité ; les personnalités matérielles ne peuvent l’atteindre ; elle est fondée en partie sur l’expérience d’avoir survécu à la vie matérielle dans la chair. Mais beaucoup de mortels ont reconnu qu’il était désirable de posséder une méthode pour concilier les effets réciproques des domaines largement séparés de la science et de la religion. La métaphysique est le résultat des infructueux efforts humains pour franchir cet abime bien reconnu, mais la métaphysique humaine a apporté plus de confusion que de lumière. La métaphysique représente l’effort bien intentionné, mais futile, de l’homme pour compenser l’absence de mota morontielle.

Si les êtres humains avaient évolué naturellement que Caligastia ait libéré les races, toutes ces races de ce qui avaient de ne pas propre, les mauvaises souches (animales) avait fait son travail voulu par Dieu ; si Adam et Eve avaient répandu leurs sangs suffisamment dans l’humanité, les êtres humains auraient la mota (morontiel) parce que ces énergies ne sont pas créées par l’humain, on les reçoit ! Nous aurions déjà cette mota, cette énergie morontielle en nous que, quand nous voulons vraiment regarder les choses morontielles, c’est comme si nous prenions une échelle et nous y arriverons. Et si nous voulons atteindre les choses spirituelles et également les choses matérielles, nous aurions comme un ascenseur pour monter et descendre. Comme la raison humaine fait les raisonnements, le morontiel nous aurait permis d’en faire vers le spirituel et le matériel, c’est cela que nous n’avons pas ! Adam nous a privé de beaucoup de choses ! C’est bon de faire très attention à cela.

Maintenant, que se passe-t-il chez les êtres humains ? Quand ils adorent Dieu, qu’ils veulent le connaître, Dieu créer effectivement cette partie morontielle qui est là ! Dans l’étude de l’âme et même l’âme morontia, Dieu l’installe. Il fait que les être humains ainsi équipés peuvent arriver progressivement à la compréhension de Dieu. Ils ne sont pas nés avec, mais ils peuvent renaître avec ! ils vont naître de nouveau.

Si Adam l’avait fait, nous l’aurions naturellement. Adam n’étant plus là, c’est notre Ajusteur qui le fabrique. Quand l’âme est là progressivement, le spirituel peut descendre dans le mental. Donc, aujourd’hui, c’est vraiment la nouvelle naissance comme dit l’expérience spirituelle qui compense ce qu’on n’a pas eu et il serait important de le dire aux humains. La difficulté que vous éprouvez à coordonner plus harmonieusement la science et la religion provient de ce que vous ignorez complètement le domaine intermédiaire morontielle des êtres et des choses, parce que nous ne l’avons pas reçu par Adam. Cela nous a manqué. L’univers local comprend 3 degrés ou stades de manifestations de la réalité : la matière – l’âme morontiel – l’esprit.

L’approche morontielle aplanit toutes les divergences entre les découvertes des sciences physiques, le fonctionnement de l’esprit – de religion sinon là, je vois de mes yeux, je crois. Un aveugle dit : je suis embêté pour voir, mais je crois en Dieu. Quelqu’un qui a la mota aussi va réfléchir envers Dieu naturellement comme n’importe quelle activité mentale. Ne l’ayant pas, il faut bien sûr que cela s’installe. Là nous l’analysons par complètement, mais dans les suites de l’étude nous le verrons de plus en plus.

Caligastia nous a privé de beaucoup de choses, c’était un fils de Michaël, Adam aussi ! C’est Michaël de Nébadon qui a créé le premier couple adamique, c’est pour cela qu’il s’est tant intéressé aux êtres humains, parce que ce sont ses deux enfants -là(créatures) qui ont perturbé notre terre. C’est lui qui les a créés ! Ce sont ces deux enfants (créatures) qui nous ont mal traité. Alors, quand le père visite la maison, que les enfants ont mal travaillé, il essaie de faire quelque chose. Ils nous ont fait énormément torts. C’est pour cela que Michael de Nebadon a demandé son Père au Paradis de passer quelques années sur terre, pour essayer de rétablir un peu, pas la situation, mais d’une autre manière. Pour les humains, il est venu pour essayer de replacer un peu l’activité spirituelle, vue que tout a été enlevé par Caligastia et par Adam. C’est cela son comportement, c’est un peu dit dans la Bible et dans le livre Urantia par les médians, c’est légèrement dit. Ce sont donc les « enfants » de Michaël qui ont bousillé les êtres humains, en tant de Père de tout le monde, il a été obligé de faire quelque chose. Voilà l’explication de ses 4 années qu’il a séjourné de plus sur la terre. 

Les gens ne lisent pas précisément le Livre Urantia, il faut le relire ! En tant que Père, il a senti le dommage que ses propres enfants ont fait aux autres enfants et bien sûr, il a essayé de faire quelque chose. Il a fait que Caligastia a été détrôné, il a été enlevé de « son trône de Dieu » sur cette terre (prince planétaire). Le frère de Michaël, Emmanuel, lui a dit : Quand tu seras sur la terre, dépêches-toi de liquider cette rébellion injuste et criminelle.

Il y a longtemps qu’il aurait dû venir au secours des êtres humains. Il l’a réglé ce problème de deux manières, le mardi qui a précédé son arrestation. Caligastia a été enlevé de son pouvoir et un nouveau gouvernement a été installé sur la terre, les êtres humains ne savent pas lire ! Le mardi qui a précédé le jeudi de son arrestation, il a réglé ce problème. Pendant qu’il discutait avec les gens de Sanadrin, le nouveau gouvernement fut installé, gouverné par des êtres humains. Maintenant de leurs côtés, il a essayé pendant quatre années de les consoler, de les redresser, de les mettre en amour avec Dieu. C’est cela qu’il devait régler dans ses affaires, cela n’a rien à voir avec sa mission d’effusion, il y a ajouté quatre années pour redresser les torts que ses enfants, Caligastia et Adam, nous ont flanqué. 

C’est ainsi qu’il faut comprendre ces quatre années de Jésus. D’un côté, il a essayé d’amener les êtres humains de ne pas les guérir de leurs maladies, ce n’était pas cela qu’il a voulu, c’est ce qu’il a voulu c’est de donner confiance aux êtres humains envers Dieu. Dieu vous aime, sachez le bien, Dieu vous aime ! Dans ce temps-là, Dieu punissait, c’est ce que les juifs enseignaient, ce qui n’était pas vraie du tout. L’attitude de Dieu n’est qu’Amour. Donc, quand les juifs ont retenu les prophètes, ces châtiments qui frappe, des coups, etc., ce n’est pas vrai, ce Dieu-là n’est pas vrai. Donc, Jésus a dit : Dieu vous aime c’est cela qui est vrai, mais nous aussi, aimons-le ! Mais aimons aussi les autres de la même manière, c’est un fait universel !

Il a amené les êtres humains à re-avoir confiance par amour et ne plus avoir peu de Dieu. Mais la religion juive donnait un Dieu menaçant, un Dieu qui frappe. Un Dieu qui châtie, un Dieu qui punit et eux-mêmes étaient des tueurs de prophètes. Jésus leur a dit : « Vous avez tué tous les prophètes venus ici à Jérusalem, Jérusalem est le tombeau des prophètes. Moi, vous me tuerez, mais cela s’arrêtera-là !

Vous avez reçu la clef de la science, vous vous êtes assis sur la chaise de Moïse, non seulement, vous ne vous en servez pas, vous ne laissez pas les autres peuples s’en servir ! Cela vous sera pris et donner au reste du monde. Voilà, le travail que Jésus a vraiment fait à Jérusalem, il a menacé les juifs sans se soucier de lui-même. Calmement, il a enlevé Caligastia et il a mis un autre gouvernement. Il a appris aux êtres humains qu’il ne fait pas craindre Dieu, mais, il faut aimer Dieu. Dieu n’est qu’Amour pour nous et cela est la juste vérité. Nous étudierons le gouvernement planétaire. C’est Jésus qui instaure tout, il est le chef de Nebadon, c’est lui qui instaure tout et intronise les gouvernements. C’est aussi lui d’aller les débouter, tout se passe sous son autorité de chef Michaël de Nébadon. Pendant qu’il était sur terre, il a appelé Satan, Lucifer et compagnie et leur a demandé de se repentir, mais ils ont refusé. Avant que son ministère auprès des humains prît fin, tout prenait fin en même temps pour ces rebelles. Il n’y a plus de miséricorde pour eux et c’est le mardi qui a précédé son arrestation que son ministère spirituel s’est terminé, ce mardi, il a fait face aux Sanadrins, les Pharisiens l’ont attaqué, il est resté jusqu’au bout, c’est ce jour-là que tout a été terminé sur terre.

Mais pendant ce temps, Caligastia alimentait ses sectes sur les humains. Caligastia était derrière tout cela. Donc, quand Jésus a terminé ce débat, il a fini, il a vraiment jugé la planète sur un point de vue administratif. La décision a été prise que Caligastia soit dégagé du trône et on a installé d’autres responsable planétaire et cela continue jusqu’à présent. Donc, Jésus effectue ce travail planétaire sur la terre et on doit le reconnaître, mais c’est bien son travail aussi ! Ce n’est pas difficile de comprendre le travail de Jésus, mais quand on se perd dans des explications qui ne correspondent pas à des faits d’autorité, on a fait vraiment des bagatelles qui n’ont aucune valeur et conséquence. Il est chef de Nebadon et il a liquidé Caligastia. Donc, à fur et à mesure c’est compréhensible en lisant les autres textes.

Si vraiment Adam avait vécu avec nous et qu’on se soit marié à ses enfants et que cela ait progressé, le sang adamique qui est un sang morontiell, cela vient du système, nous aurait apporté tout cela. Maintenant, il ne reste rien du tout. Le peu qui a passé n’était pas développé. Une fois que tous les dégâts seront supprimés, nous pouvons juste présumer que peut-être sur terre cela reviendra, pour le moment, les couples sont retenus.

Même si la race indigo (africaine) n’a pu jouir de la proximité d’Adam, vu qu’il était en Moyen-Orient, aujourd’hui, ils ont reçu exactement la même chose que les autres races. Nous, ce que nous savons de Dieu, nous le partageons ! Quand on nous le demande, on le donne.

103:6.8 (1136.3) La métaphysique s’est révélée comme un échec ; quant à la mota, les hommes ne peuvent la percevoir. Reste la révélation comme seule technique pour compenser, dans un monde matériel, l’absence de sensibilité à la vérité qu’apporte la mota. La révélation clarifie avec autorité le fatras de la métaphysique développée par le raisonnement sur une planète évolutionnaire.

103:6.9 (1136.4) La science est la tentative de l’homme pour étudier son entourage physique, le monde de l’énergie-matière ; la religion est l’expérience de l’homme avec le cosmos des valeurs spirituelles ; la philosophie a été développée par l’effort mental de l’homme pour organiser et relier les découvertes de ces concepts largement séparés, pour en tirer quelque chose comme une attitude raisonnable et unifiée envers le cosmos. À, on peut parler de la sagesse ! la philosophie est la sagesse développée mentalement, Il faut que chacun de nous, tout le temps, cherche une méthode pour lui, une manière de relier les choses humaines physiques à la chose divine) La philosophie, clarifiée par la révélation, fonctionne de manière acceptable en l’absence de mota et en présence de l’effondrement et de la faillite du raisonnement humain substitut de la mota — la métaphysique.

Si vraiment les êtres humains réfléchissent à une sagesse ou à une philosophie, une méthode, autrement dit, une façon de trouver Dieu, il peut faire le pas dans ce côté même que la mota ne soit pas en place. Donc les humains peuvent se débrouiller, doivent se débrouiller, ils arriveront quand-même à quelque chose. C’est cela qui est important à l’heure actuelle. Dieu est source de tout et si des frères ont failli, le Père peut remplacer la faillite des frères. Jésus est venu, il a remplacé la faillite de Caligastia par quelque chose, mais Dieu le Père qui est en nous et qui est la source de tout peut remplacer la faillite par le mota en nous et il l’a fait aussi. Jésus a fait ce qu’il pouvait faire, mais les Ajusteurs qui sont en nous peuvent effectivement donner ce qu’Adam ne nous a pas donné, l’âme morontielle vient surtout de lui.

103:6.10 (1136.5) L’homme primitif ne faisait pas la différence entre le niveau de l’énergie et celui de l’esprit. Ce furent les hommes de la race violette et leurs successeurs andites qui tentèrent, les premiers, de séparer les facteurs mathématiques des facteurs volitifs. Les hommes civilisés ont de plus en plus emboité le pas aux tout premiers Grecs et aux Sumériens, qui faisaient la distinction entre l’animé et l’inanimé. À mesure que la civilisation progressera, la philosophie devra combler les abimes de plus en plus vastes entre le concept de l’esprit et le concept de l’énergie. Mais, dans le temps de l’espace, ces divergences sont unifiées dans le Suprême.

Donc, vraiment les hommes depuis longtemps, même avant Adam, ont continué a enseigné ce qui est matériel et ce qui est spirituel, depuis toujours. Quand nous étudierons Caligastia, nous verrons. Peut-être que les hommes adamiques, Adam a vécu que 100 ans sur terre après tout s’est gâté. Donc, cela a é et l’esprit animé.

Chez les Grecques aussi, les philosophes ont travaillé là-dessus et cela venait vraiment depuis plus loin qu’Adam, cela venait de Dalamatia, donc de Caligastia. Aujourd’hui, les gens ont toujours le même problème, vous avez la matière mais où commence l’Esprit ? Nous avons bel et bien eu notre dernier siècle qui fût baptisé « matérialiste ». Les hommes sont plus matérialistes aujourd’hui que jamais, et ils sont tout étonnés que physiquement ils sont aussi malades et ils sont plus matérialistes que jamais Donc quand on discute dans les temps modernes, on rediscute les choses, on parle rediscute les choses, on parle comme si cela serait déjà réglé, mais ce n’est pas encore réglé- Il a peut-être quelques êtres humains qui font la différence. Mais la plupart des hommes, c’est d’abord l’argent, les finances, donc le problème c’est bien cela. Bon, nous voyons cela, mais quand-même soyons réalistes ! au point où ils en sont, la matière les occupe beaucoup plus que l’esprit. La planète terre est encore très matérialiste. Par conséquent, tout cela, il ne faut pas le lire rapidement, il faut le lire avec les réalités actuelles.

103:6.11 (1137.1) La science doit toujours s’appuyer sur la raison, bien que l’imagination et les hypothèses aident à en étendre les frontières. La religion dépendra toujours de la foi, bien que la raison apporte une influence stabilisatrice et soit une servante utile. Il y a toujours eu et il y aura toujours des interprétations fallacieuses des phénomènes du monde naturel et du monde spirituel, appelées à tort sciences et religions.

Bien sûre, il aura toujours des excès de réflexions, selon qu’on se range d’un côté ou dans l’autre. La science dira que tout vient de la matière (ce qui est inexacte), les théologiens diront, ce qu’est la science n’a pas de sens, Dieu est seulement esprit. Mais il est aussi énergie, chaque partie veut exclure l’autre et Dieu réunit le tout. Ce sont donc des explications fallacieuses. Nous ne voyons pas la vérité entière.

103:6.12 (1137.2) Partant de sa compréhension incomplète de la science, sa faible prise sur la religion et ses tentatives avortées en métaphysique, l’homme a tenté de construire ses formules de philosophie. En vérité, l’homme moderne bâtirait une philosophie valable et attrayante de lui-même et de son univers si l’indispensable et très importante liaison métaphysique entre les mondes de la matière et de l’esprit n’était pas rompue, la métaphysique s’étant révélée incapable de jeter un pont sur l’abime morontiel entre le domaine physique et le domaine spirituel.

Si méchants que soient les hommes, ils n’ont pas fait autant de dégâts que Caligastia quand-même ! Nous n’avons pas fait aussi mal que lui- Caligastia voulait mettre le poids des choses sur nous, mais ce n’est pas vrai, les hommes n’étaient pas aussi mauvais que Caligastia- On a fait peur aux hommes, mais malgré cela, l’homme n’a pas fait autant mal que ceux qui ont fait ce mal. Voilà, le problème de l’être humain et c’est un problème assez important. On l’a privé de tout, Caligastia et Adam lui ont tout enlevé et l’homme n’a rien enlevé à ces être-là.

Il manque à l’homme mortel le concept du mental morontiell et de la matière morontielle, et la révélation est la seule technique pour pallier cette carence de données conceptuelles dont l’homme a un besoin urgent pour édifier une philosophie logique de l’univers et pour arriver à comprendre d’une manière satisfaisante la place sure et certaine qu’il occupe dans cet univers.

Urgent, c’est vrai, c’est la révélation, c’est l’Ajusteur qui va me le donner. Les êtres humains souffrent parce que pour le moment ils n’ont pas conscience de cette réalité en eux pour faire le joint, il faut maintenant les Ajusteurs se débattent avec la volonté humaine. En cherchant l’Ajusteur dans les ténèbres et que les âmes jaillissent, ce qui est arrivé aux hommes, c’est très sévère. Il n’y nulle part que l’on parle de la mota, Adam n’a vraiment pas eu le temps de le faire après 100 ans , il est parti et 89 de ses enfants sont remontés. Alors, son sang où est-il passé ? c’est vraiment insignifiant. Sinon, quel peuple a parlé de la mota et enseigné aux autres ? Alors, s’il est faux de parler du sang adamique quand on n’y comprend même rien. C’est même arrogant de prétendre d’avoir du sang adamique, c’est arrogant par rapport de leurs ajusteurs. C’est leur propre ajusteur qui peut le leur donner. C’est une attitude incorrecte de la part de lecteur du livre Urantia qui n’ont rien compris.

(Commentaires Moussa-Doris> : J’ai vu en Philadelphie en 2005 des lecteurs du LU y parlementé sur ders extraits du LU, il y avait même un homme qui se prenait pour Michaël ! Les hommes ont besoin de quelque chose, mais comment leur apporter ? sans que cela leur coute le moindre effort, c’est cela le problème. L’effort dans la scientologie, c’est l’argent que tu gagnes tant que tu peux travailler qui les intéressent.)

103:6.13 (1137.3) La révélation est le seul espoir de l’homme évolutionnaire pour combler le gouffre morontiell. Sans l’aide de la mota, la foi et la raison ne peuvent ni concevoir ni construire un univers logique. Sans la clairvoyance de la mota, le mortel ne peut discerner ni la bonté, ni l’amour, ni la vérité dans les phénomènes du monde matériel.

La révélation, l’expérience vraiment avec l’Ajusteur apporte cette conscience de cohérence entre le monde matériel et le monde spirituel. Que les êtres humains continuent à cheminer quel que soit leur méthode vers l’expérience de leur ajusteur. Recevoir vraiment ces dons de Dieu sur la base de leur foi. C’est d’être plus que je suis. Il faut vraiment cette idée « de plus » gagne la conscience humaine. Si on reste simplement humain, le problème n’est pas résolu. En recevant Dieu, il faut que je sois plus que je suis, si je me dis : Cela y est, je ne suis pas plus, donc, je suis vide, L’esprit de croire est une valeur supérieure à la pensée humaine. Il faut qu’il conçoive d’une manière claire à son être et qu’il comprenne que c’est seulement Dieu qui peut le lui donner et qu’il se met au travail, car ce n’est personne, personne d’autres peut le faire à sa place. Là, c’est le rôle de l’enseignant, il faut leur faire comprendre, qu’il a le devoir et le droit de grandir, mais tu peux grandir qu’à partir de ton être. Ce ne sont pas les hommes qui ne t’ont pas fait qui vont te faire grandir, tu peux grandir qu’à partir de ton être. L’homme n’a pas créé l’homme, l’homme ne peut pas faire grandir un homme, il faut donc qu’il aille à la source de son être qui est Dieu. Mais aussi pour grandir, il faut que ce soit d’une valeur supérieure à son être, grandir comme-ça, c’est vague. Il faut avoir envie de grandir car grandir comme-ça, c’est vague. Mais si je sais en quoi je veux grandir à partir de l’être que je suis, je peux poser mon problème clairement et je vais pouvoir chercher celui qui résout mon problème.

La foi que nous décortiquons et que nous enseignons aux humains ce ne sont pas des leurres, ce sont des idéaux d’être plus que ce qu’il est, mais il n’y a qu’un seul qui peut remplir, c’est Dieu. Il faut donc le chercher, personne ne peut le faire à la place d’un autre. On n’oblige personne au contraire, il faut y aller, nous pouvons que le soutenir et encourager sans arrêt jusqu’à cela commence à devenir claire et jamais on enlève à la personne quoi que ce soit ! C’est le demandeur qui est le capitaine, c’est lui qui commande et dit à Dieu ce qu’il veut ! Car c’est toi, mon Dieu, qui a mis dans mon être ce besoin d’être plus, ce plus, je le comprends et je le veux, mais c’est toi mon Dieu qui peut me satisfaire !

Donc, nous travaillons là-dessus. Quand l’individu travaille sur l’expérience spirituel, cela devient de plus en plus clair et un jour, c’est très clair et Hallelujah, mon Dieu, merci ! C’est ce que nous cherchons dans ce travail d’enseignement spirituel, mais c’est un travail de répétition, parce que c’est un travail de croissance, c’est tous les jours qu’on grandit, ce n’est pas en un jour, Mais un jour on arrive à ce que tout soit installé.

103:6.14 (1137.4) Quand la philosophie humaine penche fortement vers le monde de la matière, elle devient rationaliste ou naturaliste. Quand la philosophie incline particulièrement vers le niveau spirituel, elle devient idéaliste ou même mystique. Quand la philosophie a le malheur de s’appuyer sur la métaphysique, elle devient inévitablement sceptique, embrouillée. Dans le passé, la majeure partie des évaluations intellectuelles et des connaissances humaines a subi l’une de ces trois déformations de perception. La philosophie n’ose pas émettre ses interprétations de la réalité de façon linéaire comme la logique ; il faut toujours qu’elle tienne compte de la symétrie elliptique de la réalité et de la courbure essentielle de tous les concepts de relations.

La philosophie humaine et la métaphysique quand elle prend sa simple logique, l’idée à une source et au lieu de chercher la source on reste sur l’idée et on ne trouve jamais rien, La philosophie se coince elle-même dans sa propre logique, il faut qu’elle comprenne que la source de l’idée est au-delà de l’idée, il faut aller la chercher autrement. Autrement, c’est l’expérience spirituelle. La simple logique ne fera pas que Dieu se montre et se donne, parce qu’il faut lui présenter sa personnalité.

103:6.15 (1137.5) La philosophie la plus élevée que l’homme mortel puisse atteindre doit être logiquement basée sur la raison de la science, la foi de la religion et la clairvoyance de la vérité fournie par la révélation. Par cette union, l’homme peut compenser quelque peu son impuissance à développer une métaphysique adéquate et son inaptitude à comprendre la mota de la morontia.

Comme nous l’avons dit dans l’adjuvat de sagesse, si l’être humain commence par le fait de son être, s’il recherche la source du fait de son être : la sagesse ou la philosophie, alors, il arrive effectivement à comprendre que cette source de son être qui est Dieu et il la connaîtra que par expérience spirituelle et s’il la pratique, Dieu se révèle à lui. Donc, pour sa démarche, il compense effectivement le manque de la mota par un raisonnement logique agencée de niveau à niveau et de façon correcte. Je me répète, quand nous avons étudié sa conscience, sa personnalité, sa vie, on est parti sur un fait scientifique du fait de l’homme, on n’a pas rêvé, on n’a pas divagué des choses réelles. Ensuite, l’humain a dit oui, mais d’où cela me vient-il ? Donc, nous voyons que la base scientifique l’a amené au niveau de la sagesse. Qui a fait cela ? Quelle est la fameuse sagesse de cela ? Cela a l’amené à Dieu effectivement qu’il veut même connaître. Il commence à comprendre la nature partielle de Dieu, oui, il m’a donné cela, il n’y a pas de doute, cela vient de lui, bien que je ne le connaisse par encore, mais je m’en rends compte que c’et spirituel fait de bonté d’amour et de miséricorde. Cela élargit tout de suite la notion de Dieu. Le fait qu’il est créateur mais il l’a fait également par la bonté, l’amour et la miséricorde et maintenant, je dis, oui, c’est tout à fait normal, je veux le connaître, puisqu’il fait les êtres, je veux qu’il fasse mon être. Quel ^être veux-tu que je fasse ? mais l’être qui te connait, donne-moi ta connaissance. Tu as mis en moi ta compréhension, donc, tu existes en tant que source de mon être, tu existes en tant que source de bonté d’amour et miséricorde, je veux que tu me donnes cela à moi et il me dit : Tu sais, je suis infini moi, précise-moi ta demande, personnellement, dis-moi ce que tu veux. Ce n’est pas difficile, mon Dieu, je veux l’immortalité, je veux connaître ta nature spirituelle, ta vie même et ainsi de suite. Alors, il me dit, demande-le-moi toujours, je suis prêt, je suis là pour cela. Et pendant que l’homme demande et répète, Dieu donne effectivement le mécanisme par lequel il rend l’homme conscient de Dieu, le mécanisme de l’âme de l’homme. Donc, la révélation s’est faite puisque l’homme a réfléchit d’une façon scientifique, il a posé le problème philosophique de sagesse et il est allé à l’expérience en demandant à Dieu ce qu’il veut et qu’il sait ce qu’il veut. Et Die se révèle à lui par l’âme. Donc, cette méthode permet à l’individu de compenser le manque de mota.

C’est d’avoir un raisonnement clair assis sur une attitude de morale très solide, c’est un Dieu de bonté et d’amour et de miséricorde, c’est le seul être qui peut augmenter mon être qui est un être d’augmentation et de croissance. Je ne peux l’atteindre que de lui ce que je veux et en plus, il m’a fait savoir que je dois lui présenter personnellement ce que je veux, car par ma personnalité il vient, donc, j’ai fait monter dans ma personnalité le besoin d’immortalité. Il faut vivre moralement la chose et personnellement. Je veux être immortel et le lui demander journellement par adoration, par prières ou une autre technique qui convient le mieux à l’individu. Il faut insister, car cela vient progressivement. Je suis un être toujours de progression. Donc, cette demande répétée, intelligemment répétée. À chaque fois et besoin sincère, il réagira chaque fois. Au bout du temps, l’effet est clair parce que c’est une progression, ce n’est pas clair dans un premier geste.

A la quatrième année de la naissance d’un enfant, on commence à se rendre compte de la construction de l’humanité. A la dix-septième année, oh là, à la trentième, son humanité est indiscutable, l’âme c’est pareil, elle grandit progressivement. Et tant mieux si des êtres humains dans ce monde trouvent des méthodes toujours meilleures et performantes qui permettent à l’humain d’aller du matériel à la révélation dans une logique qui organise et pourvoit sans rien cassé à la personnalité et à la nature humaine. C’est cela le problème que ceux qui peuvent inventer des méthodes qu’ils interviennent. On en a un besoin urgent de nous réconcilier avec Dieu, d’avoir une conscience claire et de le vivre cat il faut le bonheur, il faut la joie et il faut la stabilité, on en a besoin.

Donc, la question est vraiment cela, les êtres humains doivent trouver la philosophie de la religion, donc la philosophie la plus élevée et basée sur la raison de la science.

7. Science et religion

103:7.1 (1137.6) La science est soutenue par la raison, la religion l’est par la foi.

Donc, ici on dit que la science est soutenue par la raison, si nous insistons là-dessus, nous pouvons donner un peu plus de précision. On est appelé d’avoir toutes sortes d’élèves, cela veut sire, des gens qui sont déjà formés dans des domaines de connaissances, des êtres humaines de science, de philosophie, des ingénieurs, des technologues et c’est quand-même la vie moderne. Et la vie moderne a une certaine richesse depuis un certain nombre d’années, de n’est pas comme au temps de Jésus. La pensée fonctionne maintenant d’une façon plus active très tôt, 2-3 ans, c’est la maternelle, ensuite la primaire, la secondaire. Donc les êtres sont devenus progressivement des penseurs mieux qu’auparavant. Les êtres humains ce sont également spécialisés en ce qui concerne le travail dans tous ces divers métiers précités, ce sont des connaissances qu’ils ont dans la tête. Donc, quand ils veulent connaître Dieu, ils partent de leurs points de vue de leurs connaissances. C’est bon d’avoir en général un point de vue sur la réalité pour en rajouter ou l’éclairer. C’est important de changer de méthodes d’enseignement de Dieu en ce temps-ci, avant les paraboles pouvaient fonctionner, mais maintenant les gens ne marchent pas avec les paraboles. Donc, il faut des explications claires, logiques, scientifiques et mentales, nous avons vraiment changé d’époque, c’est important de le savoir.

Les églises et les mosquées sont en retard sur l’évolution de la civilisation, ils sont très en retard, les institutions religieuses sont très en retard. Pourquoi, parce que les êtres humains ont évolué dans la démarche de leurs pensées. Donc, on ne peut rester sur des paroles paraboliques ou symboliques, cela ne satisfait plus les êtres humains.

Donc, la science est soutenue par la raison, la science qu’est-ce qu’elle fait ? Elle analyse, elle voit les différentes parties, elle regarde les relations entre les différentes parties, elle voit les propriétés des choses, la raison et la relation entre les faits. Voilà la science, l’homme de science.

Mais la religion, elle est la relation avec Dieu, la science est la relation de la matière avec la conscience, mais Dieu c’est la relation de ma personnalité avec Dieu. Voilà la différence qu’il faut montrer aux gens : là c’est la matière avec ma conscience, mais là, c’est la relation entre ma personnalité, qui s’intéresse aux qualités et valeurs, et Dieu. Donc, ce n’est pas le même point de vue, ils sont différents, c’est ce qui est de plus en plus à faire comprendre à l’étudiant qui cherche Dieu, on lui fait voir les différents points de vue. Pour qu’il peut mieux s’installer dans la relation de ces points de vue et le suivre. Ce n’est plus la conscience, c’est vraiment la personnalité qui veut être en relation. Donc, ces deux points de vue sont différents et c’est normal.

Si je veux aller là-haut, je prends l’ascenseur, quand je veux descendre, je prends aussi l’ascenseur, mais je change de direction. Donc, ce sont deux points de vue ! La religion requiert la méthode qu’on appelle la foi.

103.7.1 (1137.6) Bien que la foi ne soit pas fondée sur la raison, elle est raisonnable, et, bien qu’elle soit indépendante de la logique, elle est néanmoins encouragée par une saine logique. Même une philosophie idéale ne peut nourrir la foi ; en vérité, avec la science, c’est la foi qui est la source même de cette philosophie. La foi, la clairvoyance religieuse des hommes, ne peut être enseignée avec certitude que par révélation ; elle ne peut être accrue avec certitude que par l’expérience personnelle des mortels avec la présence de l’Ajusteur spirituel du Dieu qui est esprit.

Bien que la foi ne soit pas fondée sur la raison…Nous le voyons bien, la raison est la matière… la foi est pour la valeur, ce n’est pas le même fondement… elle est raisonnable ! Oui, la foi est raisonnable et intelligente comme la matière : si j’existe, j’existe par quelque chose et c’est la raison qui marche dans la qualité. Par qui est-ce que j’existe ? La foi, elle a sa raison. Elle est raisonnable à sa manière.

Eh bien qu’elle soit indépendante de la logique, elle est néanmoins encouragée par une saine logique, bien sûre, je ne peux pas être faits sans avoir un « faiseur » qui a fait ma personnalité, si ce n’est pas moi c’est bien quelqu’un d’autre, c’est cela la logique. Par conséquent, elle est néanmoins encouragée par une saine logique. Donc on voit bien, que la foi est tout aussi intelligente et raisonnable, tout aussi logique que la science, toute aussi logique que la philosophie. On voit bien que nous marchons avec chacune des deux.

Même une philosophie idéale ne peut nourrir la foi ; cela demande aussi un peu plus de précision : Un idéal c’est tout ce que je vois en perspective, mais la foi, je la vis, donc il y a une différence entre envisager un idéal et vivre l’idéal.

Je peux envisager de me marier et d’avoir des enfants, c’est un idéal, mais quand je suis là-dedans c’est bien …différent ! c’est le côté pratique de l’idéal est beaucoup plus profond et prenant que l’idéal lui-même. Il faut vivre l’idéal par lui-même, de le réaliser, avoir simplement l’idéal, c’est bien, mais c’est mieux de vivre son idéal et de la réaliser. Entre le point de vue et la vision et le point de vue du vivant, c’est une grande différence.

Donc, tout cela, nous le comprenons très bien, c’est dans la nature des choses, en vérité, avec la science, c’est la foi qui est la source même de cette philosophie.

C’est au nom de la foi même que nous avons envisagé cette philosophie, c’est au nom de la foi aussi que nous envisageons la relation avec Dieu. La science et la philosophie semblent être supposées par la foi.

La foi, la clairvoyance religieuse des hommes, ne peut être enseignée avec certitude que par révélation 

C’est important cette notion de révélation. Ceux qui enseigne vraiment la religion aux gens, ils ne trimbalent pas des bagages. Quand ils sont dans la situation, dans le moment avec les personnes, les choses vont sortit naturellement. La vérité, l’expression change chaque fois selon les personnalités présentes, de toute façon, c’est la même vérité articulé les choses selon les personnalités présentes, c’est la même vérité, mais selon les personnes les modulations changent. C’est un type de révélation par Dieu et c’est très important et ici, il n’a pas souligné clairement sur le plan de la pédagogie, par conséquent, j’y insiste.

Cela va t’arriver au fur et à mesure que tu instruis les gens. Au moment que tu vas leur parler, ce que tu leur diras vient juste à ce moment-là ! Tu n’as pas besoin de chercher à savoir, tu n’as pas été professeur, mais dans le fonctionnement de la spiritualisation ce qu’on a à dire sur agit au moment ou on a la personne et c’est toujours pour la personne. S’il y a d’autres, la modulation change automatiquement. Cette pédagogie de la foi quand on est avec quelqu’un est une pédagogie de clairvoyance, au moment que tu parles, ton Ajusteur, et l’esprit de Vérité se mettent là-dessus, c’est ce qu’il faut dire à la personne et c’est toujours pour la personne.

C’est donc déjà une manière de révélation, une forme de révélation. Par ailleurs aussi quand on enseigne la spiritualité, on est conscient et convaincu que c’est Dieu qu’on va essayer de soulever dans le conscient des gens, sinon, ce n’est pas de la spiritualité. Mais ce Dieu, on ne vient pas le tirer par les oreilles, il est tout aussi libre et personnel que nous, donc, il y a un rapport de consultation silencieuse entre l’Ajusteur de celui qui enseigne et l’Ajusteur de celui qui est enseigné.

Ces deux mouvements de Dieu se lèvent au moment que vous allez le faire et quand Dieu se lève, c’est pour se révéler à la créature. Celui qui enseigne, il est appuyé par un conscient de vérité au moment qu’il enseigne, mais aussi, c’est très bien, un enseignant, il ne fait rien d’autre que d’inviter l’Ajusteur de se diriger vers le conscient de l’autre, donc Dieu accepte de se révéler à celui qu’on instruit.

Ces mouvements vont prendre de la clarté dans ta conscience et à ce moment- là, c’est ta clairvoyance spirituelle qui fonctionne. Celui qui va vers Dieu et qu’il accompagne quelqu’un fonctionne par clairvoyance spirituelle, il lui est révéler ce qu’il a à dire. Maus aussi autrement, c’est un travail de révélation, car ce Dieu qui est dans l’individu se donne à la conscience de l’individu, donc, il y a deux mouvements de révélation. (Faire attention que cela ne devient pas un désir sur l’autre) C’est un droit qui devenu un devoir, car d’une certaine manière si la personne veut que l’on instruise, c’est un devoir. Il te donne l’autorisation. Quand on enseigne Dieu, on est tenu à vérifier si les personnes veulent que l’on enseigne. Si la personne dit oui, à ce moment-là, tu as par amour ou par bonté le devoir d’enseigner la chose, tu as dépassé le droit. C’est lui qui a établi le droit et maintenant, tu marches droit par devoir. C’est important, parce que dans notre philosophie actuelle, on n’a pas le droit de déranger l’autre ! Oui, mais si l’autre me demande de le déranger, j’ai le devoir de le déranger ! C’est cela qui se passe entre Dieu et nous. Dieu nous envahie jamais, mais quand on lui dit : je veux te connaître, alors il vient ! C’est important de compléter la philosophie du droit par la philosophie du devoir, cela rend les choses justes, équitables et harmonieuses.

Je n’ai pas le droit de l’envahir, c’est vrai, mais s’il le demande de la faire, je ne prends pas le droit, mais cela devient un devoir. Il est important de clarifier les choses. C’est la même chose avec Dieu, il nous laisse le Libre Arbitre et il nous envahie jamais. Mais une fois que l’on dit : je veux te connaître, parce que cela nous rend meilleur, donc, nous lui ouvrons le droit ! Nous répondons en servant le devoir et ne pas le droit. Et ceci règle vraiment le compte de tout le monde. Il est bon d’éduquer les jeunes gens dans cette notion du droit et du devoir, car cela apporte également l’harmonie entre les êtres.

; elle ne peut être accrue avec certitude que par l’expérience personnelle des mortels avec la présence de l’Ajusteur spirituel du Dieu qui est esprit.

Si on aime une personne dans la spiritualité, vraiment, ce qu’on lui apporte jaillit en nous dans la poussée de notre Ajusteur, nous ne parlons pas de régression. Nous parlons pour que Dieu qui est en nous et Dieu qui est dans l’autre s’accordent. Donc, vraiment, on révèle Dieu, mais quand la personne a compris qu’il faut qu’elle passe maintenant à l’expérience pour accroître sa conscience. Cette révélation ne peut être accrue avec certitude que par l’expérience spirituelle. Quand l’individu a vraiment l’intuition de ses relations avec Dieu et que cela lui convient, il faut qu’il travaille là-dessus. Vins mon Dieu, aujourd’hui, viens, viens demain te le redemanderai pour que tu viens, c’est l’expérience, tout se fait dans le temps et l’espace sous forme de croissance. Et la croissance, il faut l’aider à croitre. Il faut donner le chemin de la croissance, il faut le demander et cela vient effectivement. Donc cette responsabilité de l’individu est inaltérable, on utilise sa responsabilité d’avantage et d’avantage. Il faut faire l’expérience, une fois qu’on l’a compris, oui, il va vraiment s’y atteler.

103:7.2 (1137.7) Le vrai salut est la technique de l’évolution divine du mental humain depuis l’identification avec la matière, en passant par les royaumes de liaison morontielle, jusqu’au statut universel supérieur de corrélation spirituelle. De même que, dans l’évolution terrestre, l’instinct intuitif matériel précède l’apparition de la connaissance raisonnée, de même, dans le programme divin de l’évolution céleste, la manifestation de la clairvoyance spirituelle intuitive laisse présager l’apparition ultérieure de la raison et de l’expérience morontielle puis spirituelle, dont le rôle est de transmuer les potentiels de l’homme temporel en actuels et en divinité de l’homme éternel, un finalitaire du Paradis.

Là, on a fait quelques millions d’années, on a voyagé dans le temps. C’est bon de dire que même dans l’évolution reste « l’instinct » intuitif matériel et que les adjuvats vont suivre comme nous le connaissons dans la progression de l’humain. Ce n’est donc qu’une sorte de conscience, somme celle qu’atteigne les fœtus. Tu as raison, dans ce texte, il (Melchiziédek) a voulu montrer les mouvements du phénomène de l’évolution, mais pour lui, le vrai salut chez l’homme, c’est d’abord de ressembler à Dieu, évidemment d’ici jusqu’à là-bas aussi, mais le salut vraiment : je veux devenir pareil à Dieu, je suis dans l’éternité dans l’infinité à jamais, dans la sécurité, dans la tranquillité.

Il est dit aussi : depuis l’identification de la matière, c’est la science.

Le vrai salut est la technique de l’évolution divine du mental humain depuis l’identification avec la matière que l’homme s’intéresse à la matière, à la science. Sa pensée doit reconnaître la matière, l’homme dit : jusqu’à un certain point je suis matière avec mon corps, donc, je connais aussi la matière, la conscience humaine prend conscience de la matière, l’identification est la matière. Alors, depuis ce niveau, l’évolution divine du mental humain depuis l’identification cela se passe par les royaumes de liaison morontielles, de l’âme, c’est l’âme qui est véritablement le lien entre la matière et la spiritualité en moi. Donc, dans ma recherche du salut, je commence par le mouvement de la raison et je progresse vraiment par le mouvement de l’étape suivante, l’étape morontielle. Dieu qui se manifeste à moi à travers l’âme au fur et à mesure que j’avance dans la recherche spirituelle, mon âme me donne de plus en plus des claires-compréhension naturelle au fond de moi-même.

Donc, la liaison est le royaume morontiell jusqu’au statut universel supérieur, la corrélation spirituelle, là, où, j’ai fusionné avec mon Ajusteur (23.58 ?)

Ce voyage peut être schématique en trois étapes :

  1. La première est au niveau de mon être actuel, tel que j’existe sur le monde physique, tel que je participe à la réalité physique aussi par mon corps. A ce premier niveau l’identification dans notre recherche, surtout l’analyse de notre conscience, l’analyse de notre personnalité, l’analyse de notre vie, car tout cela fonctionne dans ce monde physique en relation avec la matière. Nous prenons conscience de nous à ce niveau, c’est le premier niveau et on conclu par la démarche philosophique que nous nous ne sommes pas donnés ces choses, donc, il y a un mouvement de ma pensée qui évolue qui constate le faire de la source divine qui fait aussi un mouvement d’évolution.
  2. Cette même évolution à celui qui m’a donné ces choses, il y a encore un autre aspect de ce mouvement qui est la force qui me tonifie. Oui, c’est lui qui ne l’a donné quand même aussi d’une manière qualitative, par seulement quantitative, mais aussi qualitative. Quantitativement, j’ai les 7 adjuvats, je peux les compter, quantitativement, j’ai ma vie, quantitativement, j’ai ma personnalité, mais après avoir reconnu qu’il y a un donateur quantitatif de ces choses, je me rends compte qu’il y a aussi autre chose de ce donateur, il me l’a donné qualitativement. Qu’est-ce que je paie…=, rien ! il me l’a donné sans compter, je n’ai rien payé, son amour l’a installé. En définitive, sa générosité pour ma création me permet de faire de tas de choses. Donc le créateur est quantitatif et il est qualitatif, parce qu’il me l’a donné par bonté et amour et miséricorde. Donc, ma pensée est avide du fait que j’ai u Créateur et j’ajoute qu’il est bien et qu’il est bon : C’est le deuxième élément.
  3. Le troisième élément : Pourquoi a-t-il fait tout cela ? Pourquoi ? Il a un dessin, il connait ce dessin. C’est Dieu qui t’a donnée qualitativement les moyens de ton être et ta Vie, c’est lui qui l’a donné qualitativement en bonté, en amour et en miséricorde, il a donc un dessin, il faut bien qu’il a un dessin, sinon ce n’est pas logique. Quel est donc son dessin ? Ma pensée continue, logiquement, son dessin est que tu sois comme lui ! C’est un grand maximum, que je sois comme lui, ne le suis-je pas ? Ah, attention, voyons bien les choses de plus près. C’est une bonne question, étant donné qu’il t’a donné la vie, ton corps, ta conscience, ta personnalité, mais cette vie, elle est limitée, tu le sais bien. Elle est limitée du point de vue durée, du point de vue qualité, c’est temporaire ; est-ce que tu veux la vie autrement ? Alors, sincèrement, je ne voudrais pas mourir, je ne voudrais pas que cette vie s’estompe. Donc, il me faut la partie de Dieu qui ne meurt pas, la partie éternelle pour ne pas disparaître, je ne veux cesser de vivre. C’est cela que tu veux ? Bien sûr que je le veux, mais comment vais-je l’avoir ? Cette question chatouille beaucoup, c’est vrai, réfléchis encore, es-tu sincère ? Là, il vaut mieux que l’on soit sincère, vraiment, que nous ayons cette idée d’immortalité, d’éternité et d’infinité, nous nous connaissons assez pour être sincère ? Plus on y réfléchi dans le savoir est-ce qu’on va pouvoir ou pas, plus on devient sincère.

On peut parler avec les étudiants pendant des jours là-dessus, cela ne se construit pas dans sa profondeur dans un jour. Il est bon que journellement il revient à la tâche, as-tu continuer de réfléchir sur cette notion d’immortalité ? Alors où est-ce que tu en es ?

C’est bon de revenir là-dessus plusieurs fois, c’est ce que je fais. Alors, qu’en penses-tu aujourd’hui ? Il faut le laisser parler, L’écoute bien, il faut qu’il parle, il faut qu’il sorte n’importe quoi. A la longue, cela le fera réagir autrement en rapporte de l’immortalité et toujours de façon plus puissante, c’est très important. Doris, fais attention, cela fait que la sincérité veut essentiellement la chose, cela grandit dans la conscience. Il faut y revenir souvent, le changement se fait quand la personne en parle avec gravité et qu’il ne pourra s’imaginer de ne pas l’avoir. Si je ne l’ai pas, je suis fichu ! je ne sais plus rien. Tu vois combien sa pensée va éclairer toutes ces notions d’immortalité, d’éternité, d’infinité, profondément, parce que c’est un travail entre la conscience de son être et la conscience de lui-même au surhumain. C’est une très belle phase d’adoration et de prière, car à chaque fois qu’il revient là-dessus, il est face de cela sans qu’il le sache.

Cela va augmenter en lui et cela lui donne une clairvoyance sur ce qu’il veut. Il sait qu’il doit le vouloir encore plus davantage, au fond de lui, cela fait une clairvoyance. Tu l’appliqueras et tu verras les résultats.

Maintenant, que tu sais ce qu’il te faut, comment y arriver. Donc, inévitablement, il le faut et même absolument, oui, moi aussi, j’ai vécu cela, je te comprends, alors comment vas-tu l’acquérir ? On n’est pas dans la folie, c’est très raisonnable, nous sommes dans l’objectivité des choses. Les objectives sont aussi dans son être. Il est question que de lui-même avec lui-même et c’est cela qui est important et il va comprendre que son être et lui-même sont là pour devenir meilleur. Là se font les transmutations et les transformations. C’est cela qui a fait parler les alchimistes spirituelles comment on transmue le métal en or, la transformation. Tu verras tes étudiants, comment ils se transforment, tu verras la notion de bonté transformée depuis la notion de satisfaction mondaine. Il est bon d’amener l’étudiant dans ces différents voyages.

Ta conscience, regardes-là bien. As-tu vraiment ces adjuvats, il faut poser cette question pour faire réfléchir, cela l’amène à s’approprier plus profondément de ce qu’il n’avait pas conscience avant.

(do : j’invite les personnes d’aller à la recherche en eux et je vois que cela leur fait du bien et cela leur aide pour mieux comprendre par la suite, d’être plus conscient de sa vie.)

Il faut vraiment l’installer, car on oublie même la vie sans y faire attention, il faut maintenant qu’on y fait attention. A partir de maintenant, ce qu’ils ont fait sans le savoir, ils vont savoir ce qu’ils font ! Quel que soit la démarche à côté, il faut le ramener pour qu’il prenne conscience et qu’il dit par exemple ; ah, je vois plus clair ! Ce sont des témoignages qui l’amèneront plus loin et pour nous cela confirme qu’il est sur le chemin. C’est la vérification de son lien avec Dieu, donc sa religion. Il faut lui mettre du temps à disposition, c’est la clef pour la suite.

Les anciens Grecs disaient bien : Connais-toi d’abord et ils n’ont jamais donné l’explication de cette connaissance ! A travers cette méthode, nous remplissons cette connaissance de soi, en disant qu’il y a ça et ça en toi…vérifie ! est-ce que c’est exact ? Alors, tu t’en es déjà servi dans ton passé, il faut que la personne soit rendue consciente d’elle. Tout est là ! Alors, c’est celui qui lui donnera envie de chercher Dieu, c’est avec soi-même que l’on le cherche, la raison de le chercher, le besoin de le trouver, cela sort de soi-même !

Mais la technique pour le chercher et le trouver, cela sort de soi-même aussi en vivant vraiment les idées de la foi. Tout vient de l’humain, alors aussi longtemps qu’il n’est pas clair en lui-même, il continue de croire que c’est miraculeusement que cela va arriver, mais c’est toi qui es créateur de ce miracle ! Selon un dessin et une façon qui te sont également propre. C’est très important, beaucoup de gens n’évaluent pas bien actuellement, parce que véritablement, ils craignent de comprendre qu’ils ont la clé !

Tu as les clés du Ciel ! C’est l’être humain qui ouvre le ciel, qui fait l’expérience, qui fait passer Dieu en lui, l’être humain. Les clefs du ciel et les clefs, c’est l’humain qui les détient. Jésus disait qu’il mentait les clefs du ciel entre les mains des apôtres ! C’est l’humain lui-même qui s’ouvre à Dieu, il a donc une action d’expérience que l’homme doit savoir et qu’il a afin de Dieu descend en lui, c’est le ciel ! De la même manière, il peut aimer son prochain et le servir, il doit établir une méthode, une relation d’échange, une formation et amener la personne à concevoir clairement Dieu, en lui-même aussi !

Donc, les clefs du Ciel sont dans les mains des êtres humains. Alors, on dit tout cela sur Jésus et on oublie que ce sont les êtres humains qui sont les opérateurs de ces ouvertures-là. Le ciel en nous et la terre aussi et cela a encore apporté des erreurs. On a cru que le ciel est venu au milieu des apôtres pour enseigner la chose, mais les clefs sont dans les individus, l’âme de Dieu c’est en toi, l’âme de ton prochain n’est pas en toi !

(do) C’est à chacun de nous de le réaliser ! Moussa : c’est important, l’étudiant, il est vraiment assis et installé sur son être par rapport à Dieu et par rapport aux hommes ! Alors les humains n’appartiennent pas aux livres qu’ils ont lu, ils appartiennent à d’autres maîtres, mais invisibles. Trop de choses dans leurs têtes empêchent de voir le vrai fonctionnement d’eux et il faut beaucoup insister pour que progressivement les choses deviennent claires en eux. Mais, toute la difficulté de conscience de Dieu tient au fait que les êtres humains regardent ailleurs et cherchent ailleurs, les réponses sont en eux. Il faudra leur parler de cela, de ce fonctionnement en eux et ainsi, il y a une évolution dans la pensée humaine qui va de la conscience de soi progressivement vers le niveau de la conscience de Dieu. Nous avons traité sur l’angle logique ; qui m’a créé ? et comment m’a-t-il créé, ce qu’il m’a donné, il a dû prendre de lui-même, il ne l’a pas pris ailleurs, il ne l’a pas volé ; il a donc pris en lui-même pour l’installer et il l’a fait en toute bonté, il ne m’a rien fait payer !

L’amour et tout cela, c’est actif et même la miséricorde, tout cela a une signification applicable, donc, je reconnais que non seulement il me l’a donné en tout spiritualité en bonté, amour et miséricorde. Alors, maintenant, je m’en vais le chercher et il vaut mieux que je le trouve, parce que lui, il veut se donner à moi ! L’important est de savoir qu’il veut se donner à toi. Il n’est pas quelque part dans l’espace où il se cache, cherches-le, trouves-le et saches qu’il veut se donner à toi. Donc, à moi de le vouloir et de le pouvoir, donc, je dis, je veux l’immortalité, l’éternité, j’en ai besoin, alors, comment le trouver ?

J’ouvre mon être à son être ! Qu’il se donne en bonté, amour et miséricorde et il le fera en créant mon âme. Il l’a d’ailleurs déjà créé et je peux en prendre conscience, comme j’ai pris conscience de cette conscience qu’il amis en moi. Comme il a mis aussi ma personnalité en moi et que j’en ai pris conscience. Je peux donc prendre conscience de mon âme, de sa nature, de sa vie, de son fonctionnement, la clairvoyance spirituelle. Dieu l’a créé en moi et il va pousser pour cela entre dans ma conscience. Donc, en même temps que je le lui demande, en même temps, je suis attentif qu’il va se manifester… Je regarde Dieu, je regarde mon âme, c’est moi qui l’ai demandé et je m’attends par conséquent de le recevoir. Au fur et à mesure, l’âme se donne à nous ce qui fait la clairvoyance spirituelle. Ce fonctionnement de la relation de l’être humain et de Dieu est bien présent, il suffit d’y faire attention, en philosophie, c’est connu. La foi se pratique ! La foi est la source de cette philosophie, la foi me dit que je dois chercher en Dieu, je dois chercher l’idéal de la vérité et de l’immortalité. Donc, c’est la foi qui inspire les philosophes. Mais la foi doit aussi être vécu pour que j’ai des résultats. Avoir la foi et ne pas la vivre, cela ne sert à rien du tout !

La véritable philosophie vient de la foi, c’est la foi de l’idée, je veux être immortel, c’est de la philosophie, c’est de la sagesse qui monte vers sa source. C’est un idéal, mais il faudra le vivre pour que ce soit ! Je veux vivre ma foi pour que Dieu puisse se manifester en moi.

103-7-1 (1137.79 La foi, la clairvoyance religieuse des hommes, ne peut être enseignée avec certitude que par révélation ; elle ne peut être accrue avec certitude que par l’expérience personnelle des mortels avec la présence de l’Ajusteur spirituel du Dieu qui est esprit.

103 .7.2 (1137.7) Le vrai salut est la technique de l’évolution divine du mental humain depuis l’identification avec la matière, en passant par les royaumes de liaison morontielle, jusqu’au statut universel supérieur de corrélation spirituelle. 

De même que, dans l’évolution terrestre, l’instinct intuitif matériel précède l’apparition de la connaissance raisonnée, de même, dans le programme divin de l’évolution céleste, la manifestation de la clairvoyance spirituelle intuitive laisse présager l’apparition ultérieure de la raison et de l’expérience morontielle puis spirituelle, dont le rôle est de transmuer les potentiels de l’homme temporel en actuels et en divinité de l’homme éternel, un finalitaire du Paradis.

Cet homme-là, qu’est-ce qu’il veut connaître ? La réalité ! Cette réalité, on l’appelle l’homme éternel, en somme c’est l’Ajusteur. Donc, l’homme potentiel se dirige vers l’homme éternel et la relation des deux en finalitaire pour entrer au paradis. (Ce sont des notions qui viennent à fur et à mesure, en les introduisant, j’ouvre l’intérêt pour la suite. Je choisis les textes spécifiquement tout en arrivant à ce qui est essentiel.)

Cet être humain qui cherche Dieu, qui sincèrement reconnait qu’il doit le trouver, cet être humain qui a dégagé le pourquoi, c’est-à-dire la foi, les idéaux de la foi, cet être est potentiel. Donc, l’humain potentiel n’est pas n’importe quoi, c’est bien précis. C’est un être qui a reconnu d’avoir un créateur, qui a reconnu que ce Créateur est en rapport d’amour avec les humains et avec lui- Cet ‘être qui veut connaître son créateur et qui reconnait ses besoins à travers les 7 niveaux de la foi, car son être a besoin de cela, alors cet être humain est un être humain potentiel.

C’est très précis dans cette étude. C’est cela que Jésus a appelé le fils de l’homme, ce qui était dans le livre d’Enoch, le premier humain qui a fusionné avec son Ajusteur. Jésus a repris cette appellation, mais il ne l’a pas expliqué- Qu’est-ce que c’est, le fils de l’homme, nous commençons tout juste à décoder cette expression ; c’est un être humain qui a vraiment pris conscience de ce qui le constitue, il n’y a pas de tromperie, on ne lui parle pas du diable et tout cela, on lui parle du Divin ! C’est cela qui est important et quand il prend conscience de lui, son intelligence continue à fonctionner. Et il faut aller jusqu’au bout : Qui m’a donné cela ? c’est une question d’intelligence morale très grande. Si c’est moi-même, alors je continue, mais, si ce n’est pas moi, je suis obligé de chercher ailleurs. Chercher quoi ? A être meilleur ! Faire marcher sa pensée progressivement, ainsi, la pensée, elle progresse, c’est cette progression qui est intéressante. Il faut toujours revenir sur cette démarche. Quand j’ai pris conscience de mon être, je suis obligé et il est honnête de le dire : d’où est-ce que cela vient ? Si c’est de moi, je suis dégagé de tout, je me suis auto-créé, c’est fini ! Alors, je l’ai fait pourquoi ? Là, je pars dans l’autre sens, mais je ne me suis pas donné ces choses, je dois penser que Dieu me l’avait mis !

Obligatoirement, sinon, ma pensée n’est pas juste, pas équitable. Il faut donc que ma pensée évolue. C’est aussi une idée de justice envers moi-même et autres choses. Celui qui m’a tout donné, il faut bien qu’il existe. En tout cas, de ce que nous sommes sûres, c’est un fait que je suis et ce que je suis dans ma personnalité est une donation.  Il l’a fait par-dessus le marché dans un contrat de bonté. Je n’ai rien donné en contrepartie. Dans cette relation d’amour, il ne m’a pas flanqué ces choses de manière inutile. C’est d’une manière utile et cela s’active de façon conséquente, je peux faire tellement de choses. Je reconnais qu’il y a de la bonté et de l’amour et cette générosité est miséricorde dans tout cela.

Et maintenant la question : l’être humain pense aux suites de toutes ces bontés et pourquoi ? Pourquoi Dieu m’a donné d’une façon aussi gracieuse et qui vient de lui ? Pourquoi, il faut bien se poser la question. Il n’y a rien de caché là-dedans, pourquoi ? Quelle excellente question ; pour se donner à toi ! Qu’est-ce qu’il est donc pour moi ?

Tu es un être libre, un être qui a le Libre-Arbitre, un être qui doit s’assumer lui-même. Il faut voir si tu as encore des besoins que LUI doit satisfaire ? Alors, cela va justifier sa présence. Que te faut-il, réfléchis ! Regarde bien qui tu es, tout peut se résoudre dans l’être vivant qui existe et qui vit. Être vivant, c’est d’abord d’exister et ensuite faire fonctionner son être de ta personnalité, ceci fait que tu es un individu conscient de toi qui peut fonctionner son être de ta personnalité, ceci fait que tu es un individu conscient de toi qui peut fonctionner efficacement et à ta manière. Alors, ce que tu as reçu, regarde certains aspects et surtout que tu es un être du temps. Alors regarde dans le temps qu’est-ce cela vaut dans le temps ? Je désire que cela dure environ 30 ans et puis je m’en vais, cela te suffit ? C’est une question intérieure, ce n’est pas une question de débat publique, c’est vraiment personnel. Mais il y a quoi d’abord ? s’il n’y a pas d’enfer etc. Est-ce que cela ter suffit ? Si cela ne te suffit pas et que tu désires être et vivre autre chose, avec cela, tu exprimes immortalité, c’est aussi une inconnue, donc qu’est-ce-que c’est ? Donc, tu désires être, que le temps n’altère plus, un être qui est immortel. Regarde bien en profondeur, tu le veux aussi dans un fonctionnement permanent, éternel ? Donc, dans une signification et dans une expression qui ne finit pas ? C’est cela ! Alors, il est aussi là pour te le donner.

Actuellement, on peut expliquer ces choses aux hommes de façon claire et très logique, très intelligente et très recevable. Quand Jésus a essayé de l’expliquer à un docteur des Samandrin, qui était nettement plus instruit que ses apôtres, il n’a pas compris !  Naitre de nouveau, je dois rentrer dans le ventre de Maman ? Naître de nouveau ? Jésus ne lui expliquait pas, il était très évasif. Et jusqu’à maintenant, l’église n’a pas eu une argumentation pour clarifier cette notion. C’est aussi pour cela que beaucoup de gens ont mis l’évangile de côté. C’est souhaitable de connaître ces choses, mais comment ?

La compréhension ne peut être enlevée, il faut expliquer et faire pas à pas sa progression, question après question, réponse après réponse à chaque question. Jésus a bien dit à la fin de sa vie terrestre qu’avec les miracles, ce n’est pas ainsi que l’on éduque les humains. C’était une affaire de magicien et de Caligastia. Les êtres humains doivent être instruits pas à pas, mais il n’a pas dit quelles sont ces pas à pas- C’est cela le problème.

Donc, Jésus parlait, mais se tenait au point de vue du résultat ce qu’il était, Michaël de Nébadon. Mais entre ce résultat et l’état des êtres humains, il y a des échelles, la démarche doit être expliquée clairement. Une conduite répétée et maintenue jusqu’à ce que les hommes se sentent bel et bien assis sur eux-mêmes dans la direction vers Dieu. Leur face à face avec Dieu dans un état moral et qu’ils insistent sur ce qu’ils veulent pour que cela puisse s’intégrer.    

Il faut que la pensée humaine soit maintenant bien encadrée, conduite d’une façon sereine et claire, toujours étape après étape, de question à réponse continuellement. Jusqu’à à ce qu’ils disent : Oui, c’est vrai ! Maintenant, je vois ma part, je dois « manger » journellement ce Dieu, j’en ai besoin conne de la nourriture pour ma 

103:7.3 (1138.1) À mesure qu’un ascendeur s’avance vers l’intérieur et vers le Paradis pour acquérir l’expérience de Dieu, il s’avance aussi vers l’extérieur et vers l’espace pour comprendre, en termes d’énergie, le cosmos matériel. La progression de la science n’est pas limitée à la vie terrestre de l’homme ; son expérience ascensionnelle de l’univers et du super-univers sera, dans une large mesure, l’étude des transmutations d’énergie et des métamorphoses de la matière. Dieu est esprit, mais la Déité est unité, et l’unité de la Déité n’englobe pas seulement les valeurs spirituelles du Père Universel et du Fils Éternel, mais elle est aussi instruite des faits énergétiques du Contrôleur Universel et de l’Ile du Paradis. Quant à ces deux dernières phases de la réalité universelle, elles sont parfaitement reliées dans les relations mentales de l’Acteur Conjoint et unifiées sur le niveau fini dans la Déité émergente de l’Être Suprême.    

Moussa : je vais tout t’expliquer ! C’est plus simple par rapport de ce que tu sais ! (do. : en voyant un schéma, on peut mieux comprendre.)

C’est immense ce que nous attend, en pensant d’acquérir l’expérience de Dieu. Ce qui est dans ce paragraphe, il faut essayer de le redire pour la pensée humaine de manière humaine, en employant des termes auxquelles la pensée humaine est habituée et en prenant des faits auxquels également, la pensée humaine est habituée.

Au 11e séminaire, tu as appris sur la nature de Dieu, que Dieu était Esprit, certes, mais il est aussi énergie et c’est grâce à l’énergie que l’esprit de Dieu peut créer ce qu’il veut créer. L’esprit se tient toujours à l’intérieur. Au Paradis, au centre de cette énergie que nous étudierons, il se tient la Trinité divine esprit, le Paradis n’est jamais sans Trinité, donc, l’esprit émergé sont des réalités de Dieu. Il est certain que l’esprit contient l’initiative, la volonté évidemment et que l’énergie contient les pouvoirs et tout ce que Dieu veut. Il y a toujours les deux !

Chez l’être humain, on a aussi ce fameux schéma, le corps de l’humain est fait d’énergie, plusieurs énergies, le flux de sang, le flux nerveux, la lymphe et sans oublier les énergies génétiques et tant d’autres, cela n’en finit pas. Donc l’humain est déjà une organisation énergétique dans la2quelle vit la personnalité, donc, l’homme est déjà un schéma d’énergie soumise à une pensée, laquelle pensée est coordonnée à la personnalité et suppose être le support d’esprit !

Donc, l’être humain est corps, esprit, énergie et la liaison de l’énergie à la personnalité par la pensée. La pensée fait la liaison. Si la pensée voit qu’il s’agit du monde physique, la personnalité examine ce que la pensée a vu et se décide, est-ce que je veux ou je ne veux pas ! Tu as vu que cela fonctionne bien dans l’analyse, alors, maintenant, que veux-tu ? J’attends que tu me dises ce que tu veux, donc la personnalité fait son choix ! Je reçois ce que la pensée sait. C’est aussi la personnalité qui dit la pensée ce qu’elle veut et la pensée réalise : Donc, la pensée fait le joint entra la matière et l’esprit. L’esprit est censé représenter le qualitatif, la personnalité reconnait ce qui est moral et la pensée fait la liaison entre le physique et l’énergie. Actuellement, qu’y a-t-il d’autres à rajouter ? Pour mieux comprendre ce que ce paragraphe veut dire :

Nous avons dit, la Création en dehors du Paradis est une volonté du Paradis par la Trinité, Dieu. Cette création a été une mobilisation d’énergie en dehors du Paradis, énergie qui est considéré comme potentielle, qui n’a pas encore servie à une création. La création ce qui est fait et son support, le Paradis, mais il y a encore une masse d’énergie que Dieu n’a pas encore utilisé, pas encore créé, cela attend la volonté divine. Dieu est passé dans le mouvement d’envoyer ce potentiel et de faire des créations. Il le fera d’une façon infinie, donc, il le fera par séquences, par périodes. Cela vient de la volonté d3e Dieu, pour le réaliser Dieu a par conséquent fait sortir des pouvoirs de son niveau qui a animé cette énergie de l’espace hors Paradis, potentiel, et il l’a découpé en plusieurs niveaux de créations.

Premier niveau : ce qu’on appelle le grand univers, celui dans lequel on se trouve, on nous annonce déjà 4 niveaux extérieurs et ce n’est pas la fin, cela va continuer. Pour le moment, nous sommes sur le premier niveau extérieur au Paradis. Dans, ce premier niveau, il l’a organisé par étapes, les deux grandes étapes sortant du Paradis, c’est ce qu’on appelle le super-univers dans lequel se trouve l’univers local, c’est l’organisation de l’espace en dehors du Paradis et dans tous ces espaces, il y a des créatures que Dieu a créé, c’est le dessin de Dieu et c’est clair dans la perfection jusqu’à ce qu’on trouve Dieu au Paradis où il a toujours été depuis l’éternité.

Ce perfectionnement n’est qu’une augmentation d’acquisition des pouvoir de Dieu en échaulant jusque là-bas. Cet échelonnement des pouvoir de Dieu qui se fera……Cela devient un univers local qui se divise lui-même en (en univers-capital) constellation, puis en systèmes, des mondes astronomiques qui collent à ces systèmes et dont nous faisons partis de ces mondes.

Alors, donc, nous allions au Paradis ; à chaque niveau de création, l’énergie est différente, mais les êtres doivent s’adapter dans ces cadres, dans ces énergies pour pouvoir rejoindre Dieu. Au fur et à mesure que nous avançons vers Dieu, nous vivrons dans des cadres à énergies différentes qui correspondent à l’étape suivante, la progression. Donc, aller vers Dieu pour un être humain, c’est toujours connaître Dieu dans fond et de le vivre dans un cadre ; en premier sur la terre et quand cela sera accompli, dans un autre cadre et, on y vit et quand ce sera vécu, on part dans un autre cadre et, on y vit et quand cela sera vécu, on part dans un autre cadre, ceci dans l’univers local, les constellations, le super-univers jusqu’au Paradis.

Donc, c’est normal que l’être humain vive Dieu toujours d’une façon renouvelée intérieurement, mais par l’appui d’une situation renouvelée. Autant il avance vers Dieu, autant il accède vers l’extérieur, cela veut dire, il applique l’extérieure. Ici, sur la terre, j’applique surtout la fraternité, la construction de la société, quand je serai à Satania, je connaîtrai Dieu d’une autre manière et ainsi de suite, mais à chaque fois dans un cadre énergétique différent. Chaque fois que je connaîtrai plus Dieu, je le vis et je l’applique au maximum pour faire grandir mon âme au maximum et quand le maximum est atteint, je passe à un autre niveau pour une nouvelle connaissance de Dieu que j’appliquerai d’une nouvelle manière. C’est cela que veut dire ce paragraphe !

Au fur et à mesure, Dieu appliquera aussi sur les énergies extérieures des organisations extérieures, des êtres ; des êtres organisés dans des cadres organisés.

Dans ce paragraphe le mot « énergie » n’est pas spécifié, c’est cela que nous venons de faire. Ce sont bien des êtres qui sont créés dans des milieux qui ont la mentalité de personnalité et une vie, la vie qui sert ces gens, comme la terre à nous. Quand on connait Dieu en soi-même, qu’est-ce qui se passe ? Dans la société, il y a plein de gens différents, des gens autres qui ont différents métiers, qui pensent autrement, on accède donc à une différentiation de la pensée humaine, de la personnalité humaine dans les formes de vie. Nous sommes des êtres organisés et nous vivons dans un cadre organisé, c’est cela aussi de l’énergie extérieure.

(Il faut essayer de comprendre les gens pour savoir comment ils réagissent sur les valeurs de la vie pour leur expliquer plus en détail ce paragraphe ! Il faut coordonner ce que je donne et ce qu’ils veulent. Connaitre les gens veut aussi dire les aimer ! Il faut le faire comprendre que les « énergie extérieur » si bien des êtres dans d’autres cadres organisés, qui ont une culture, qui ont des expériences. Il faut vraiment arriver, afin que les gens se rendent compte en conscience ce qu0ils font et ce qu’ils appliquent déjà dont ils ont fait l’Expérience.)

Nous vivons progressivement, progressivement, selon le cadre de la vie selon la nature et la conscience de Dieu, afin d’atteindre le but de l’acquérir. Nous en faisons l’expérience à chaque étape et nous aimerons les personnes et les créatures que nous connaissons. Elle est toujours organisée de telle manière que nous allons dans cette direction, et chaque fois c’est une énergie différente, un cadre différent, c’est la métamorphose de la matière. 

103:7:3 (1138.1) Dieu est esprit, mais la Déité est unité, et l’unité de la Déité n’englobe pas seulement les valeurs spirituelles du Père Universel et du Fils Éternel, mais elle est aussi instruite des faits énergétiques du Contrôleur Universel et de l’Ile du Paradis. Quant à ces deux dernières phases de la réalité universelle, elles sont parfaitement reliées dans les relations mentales de l’Acteur Conjoint et unifiées sur le niveau fini dans la Déité émergente de l’Être Suprême.

L’Unité de Déité, mais unité de quoi ? De l’esprit et de la matière, il faut les deux pour que cela fonctionne. La Déité est l’Unité, il faut les deux pour que cela fonctionne. La Déité et l’Unité, elle est avec la Trinité, mais elle est aussi esprit et énergie, naturellement lié à l’énergie. Comme notre corps, qui est lié à notre pensée. Cette précision est utile de bien la connaître. L’unité de la Déité n’est pas seulement les valeurs du Père universel, c’est de l’énergie, l’énergie que Dieu a déjà confectionné d’une manière absolue d’éternité qui sert toutes les énergies.

Quand c’est la dernière phase de la réalité universelle, les deux phases, elles sont parfaitement réalisées dans les relations mentales de l’Acteur Conjoint, c’est l’Esprit Infini de Dieu qui sert la Trinité spirituelle et l’énergie paradisiaque. Il l’a déjà fait avant de créer le monde de Havona, c’est le Dieu Créateur = l’Esprit Infini de Dieu prend vraiment ce que Dieu le Père et le Fils Eternel veulent pour réaliser à partir de l’énergie du Paradis. Son premier acte était la création du monde de Havona. L’Acteur Conjoint est la troisième personne de la Trinité. Elle détient déjà tous les ressorts de l’Esprit et elle a tous les pouvoirs dur l’énergie. Partout ailleurs en dehors de Havona, où il y a de la Création, ce sera la volonté de la Trinité, mais c’est elle, l’Acteur Conjoint qui prend la volonté des trois et utilisera avec l’énergie pour faire ou faire faire ce qui a été voulu ! Elle est formidable cette troisième personne de la Trinité, c’est l’aspect féminin de Dieu !

Comme d’ailleurs les femmes le prouvent par la grossesse, elles prennent ce que l’homme donne et d’elle-même elle fait grandir l’embryon pour devenir fœtus et puis un enfant. C’est de cette manière que cela fonctionne dans la Trinité. Les trois Dieux font leurs volontés dans le troisième Dieu. Et ces volontés unifiées et réalisées par l’Acteur Conjoint, la création des univers et y compris le Paradis. C’est de cela qu’on parle dans ce paragraphe, mais ce n’est pas asset expliqué et cela trouble. 

103:7.3 (1138.1) Quant à ces deux dernières phases de la réalité universelle, elles sont parfaitement reliées dans les relations mentales de l’Acteur Conjoint et unifiées sur le niveau fini dans la Déité émergente de l’Être Suprême.

Qu’est-ce que cela veut dire « fini » ?

Le premier niveau de la Trinité du Paradis, c’est la création du super-univers, c’est cela qu’on appelle le niveau, les super-univers où se trouvent les univers locaux. C’est la première création de la Trinité, on l’appelle « fini » parce que simplement cela contient l’attitude chez les créatures qui doivent acquérir Dieu par expérience. 

Dans le cadre du Paradis, les créatures ont été faites pour toute éternité, qui n’ont pas besoin de faire cet effort, car c’est déjà en eux. Le « fini » ce n’est pas encore fait et nous devons le faire. Nous ne sommes pas des êtres complets, mais à compléter. C’est en cela que nous sommes finis, il y manque quelque chose et ce n’est pas encore infini ! Donc, nous allons le gagner par expérience par acquisition personnelle, comme nous faisons partie de cette espace, appelé fini, c’est dans cette espace la volonté de Dieu à se changer par rapport du Paradis.

C’est Lui au Paradis qui me veut d’une certaine façon. Il a créé le Paradis, ce qui est ACTUEL, en lui et ce qui est spirituel, maintenant ce n’est pas terminé, car il y a encore de l’énergie qui n’est pas encore employée. Au Paradis, il emploie l’énergie pour le mettre en dehors du Paradis dans le POTENTIEL. Il est dans l’actuel, mais il a le droit de continuer dans le potentiel, c’est même son devoir. Dans ce potentiel-là qu’est-ce qu’il fait ? Il amène de l’énergie vivante.

Sans cesse à la recherche de Dieu, ce qui est notre cas, mais qui n’est pas encore pleinement, c’est à acquérir, nous sommes des êtres potentiels, nous sommes faits pour vouloir Dieu et ceci d’une façon consciente, de façon précise, de façon déterminée, mais il faut aussi que Dieu se donne. Alors, cela fait venir un Dieu potentiel pour aller dans l’Actuel. Nous sommes au début de cette réalisation colossale de Dieu. Il n’y a pratiquement pas de limite, nous sommes au début qui s’appelle « fini » et nous devons réaliser cette jonction du potentiel et de l’actuel et cela s’appelle d’atteindre la suprématie, la suprême valeur.

Alors, ce travail qui se fait chez nous et qui se fait dans des milliards de créations, qui peut se faire sure des personnes qui ont quitté le paradis comme Michaël de Nebadon pour venir dans l’espace, c’est en cela que le travail de synthèse, on l’appellera quand on sera fini, la totalisation de la recherche du Dieu Suprême qui lui est dans l’espace !

Il y a deux choses, le potentiel et l’actuel. C’est une nouvelle valeur qui s’est crée. Ce n’est que dans l’espace que cela peut se créer, cela n’existe pas au Paradis. Au Paradis, il n’y a que l’Actuel. Mais en dehors du Paradis, il y a la révélation des deux, le potentiel et l’actuel, donc, en plus, nous vivons la suprématie sur l’autre. Les créatures du Paradis n’ont pas cela, nous avons à connaître Dieu dans une relation nouvelle, elle contient l’appareil et la mécanique. Les gens du Paradis nous envient, nous faisan plus qu’eux, ce qui honore l’être humain !

103:7.4 (1138.2) L’union de l’attitude scientifique et de la clairvoyance religieuse par l’entremise de la philosophie expérientielle fait partie de la longue expérience humaine d’ascension au Paradis. Les approximations des mathématiques et les certitudes de la clairvoyance auront toujours besoin de la fonction harmonisant de la logique mentale, sur tous les niveaux d’expérience inférieurs à l’aboutissement maximum du Suprême.

103:7.5 (1138.3) Jamais la logique ne pourra réussir à harmoniser les découvertes de la science et les aperçus de la religion, à moins que les deux aspects, scientifique et religieux, d’une personnalité ne soient dominés par la vérité et sincèrement désireuses de la suivre où qu’elle conduise, sans s’inquiéter des conclusions qu’elle pourrait atteindre.

L’attitude scientifique, cela veut dire, le potentiel et nous sommes des êtres potentiels et l’être est organisé en étant conscient et volontaire. Ce cadre de vie sur lequel les êtres humains peuvent agir. L’être est lui-même un phénomène potentiel des faits d’énergies vivantes avec une conscience vivante qui actionne cette énergie. Une personnalité tout aussi bien vivante sui utilise cette énergie. Il est différentiel, mais conscient et vivant et avec ce potentiel, il ressent en lui le besoin d’éternité. Donc, il est actuel et il a besoin d’infinité ce qui lui donne le potentiel et sans cela, il ne le pourrait le rechercher.

En science on devrait vraiment l’appeler le potentiel, mais sous son angle organisé et conscient de son potentiel, cela veut dire, ce qui est loin par rapport à l’actuel. C’est très important de l’ajouter toujours, et partout où des êtres sont créés. Des êtres vivants, intelligents et doués de volonté sur terre ou ailleurs, nous portons cela en nous. C’est le potentiel qui cherche l’actuel à n’importe quel niveau et nous nous trouvons dans un cadre tel que nous puissions opérer dans ce qu’il nous faut.

Dans la terre, il y a toutes les énergies que nous transformons, surtout en agriculture. Donc, les énergies de la terre sont vivantes et font parties de notre vie qui les transforme encore par notre intellect et encore par notre personnalité et encore par notre conscience. L’individu, comme le cadre de l’individu, est énergie potentiel capable d’avancer et de progresser. Bien sûr, il y a la science avec les êtres vivants, dans les cadres dans lesquelles ils vivent, sont tous lié au potentiel de l’évolution de la croissance. L’être humain qui veut connaître Dieu par l’entreprise de l’expérience philosophique fait partie de l’ascension humaine du Paradis. La foi s’applique, l’expérience philosophale fait partie de l’ascension humaine du Paradis. La foi s’applique ou la sagesse appliquée mais plus simple, : c’est la foi qui s’applique ou la sagesse appliquée, mais pas la philosophie ! On peut sortir des expressions plus actuelles et plus simples.

Les approximations mathématiques, c’est au niveau de la science, la certitude de la clairvoyance, c’est la foi ; la logique mentale c’est l’expérience. Il faut que le tout marche ensemble et cela marche ensemble dans l’expérience spirituelle. Sur tous les niveaux d’expériences inférieures ; tant que nous allons vers le Paradis, nous aurons toujours besoin d’harmoniser dans la pensée et par la pensée. Nous serons toujours avec des expériences et les résultats nous amèneront toujours plus près de Dieu. A travers la technique de la suprématie, il y a la technique de progression jusqu’à ce que nous atteignions Dieu au Paradis.

Les gens qui désirent la vérité, qu’ils sont potentiels, ils y parviendront par l’expérience. Il ne faut pas utiliser des termes qui compliquent. Ma vérité divine est mon engagement envers Dieu et cela se fait par expérience. Et cette expérience est l’application de la foi, ce que je veux vraiment et par rapport de celui qui me le donne et ce qui me donne, c’est mon âme qui grandit toujours. Donc, la vérité se base sur l’expérience de la survie qui me conduit vers Dieu. Dans ce paragraphe Melchiziédek complique vraiment les choses simples. Dieu peut me conduire qu’à Dieu lui-même. Mon Ajusteur ne me mène nulle part ailleurs que vers Dieu du paradis. La vérité est Dieu en moi, mon Ajusteur, il est en moi pour certainement m’amener vers Dieu. La vérité est que Dieu se fera connaître, il n’y a rien d’inquiétant là-dedans.

103:7.6 (1138.4) La logique est la technique de la philosophie, sa méthode d’expression. Dans le domaine de la vraie science, la raison est toujours sensible à la logique authentique. Dans le domaine de la vraie religion, la foi est toujours logique si l’on se base sur un point de vue intérieur, bien qu’elle puisse paraitre complètement dénuée de fondement si l’on se place au point de vue extérieur de la méthode scientifique. De l’extérieur, en regardant vers l’intérieur, l’univers peut paraitre matériel ; de l’intérieur, en regardant vers l’extérieur, le même univers parait être entièrement spirituel. La raison est issue de la conscience matérielle, et la foi provient de la conscience spirituelle. Mais, par l’entremise d’une philosophie renforcée par la révélation, la logique peut confirmer les points de vue tant extérieur qu’intérieur et stabiliser ainsi à la fois la science et la religion. Ainsi, par contact commun avec la logique de la philosophie, la science et la religion peuvent se tolérer réciproquement de mieux en mieux et devenir de moins en moins sceptiques.

De l’extérieur, en regardant vers l’intérieur, l’univers peut paraitre matériel quand on voit les corps célestes avec les yeux on le voit matériel. De l’intérieur, en regardant vers l’extérieur, en regardant la création tout paraît entièrement spirituel.

Mais par l’entreprise d’une philosophie renforcée par la révélation la sagesse surtout ! C’est par l’intermédiaire de la sagesse. Si quelqu’un prend la démarche de la sagesse, encore une fois de plus, en prenant l’être humain comme exemple, il dira :  Oui, mon être humain est un fait et plus, je l’analyse, plus je suis saisie de la qualité de ce fait ; cela veut dire, je me suppose un donateur !

Là, on voit la raison scientifique qui rejoigne la sagesse. La sagesse fait partie de la science et de la religion. Si on part aussi du Paradis, on suppose qu’il y a un Dieu créateur, du fait qu’il y a la création, donc vraiment, cette création a été voulue par Dieu, donc sa création est qu’il doit s’y mettre aussi ! Il ne peut créer sans s’engager. Si on regarde vraiment la sagesse, d’un côté ou de l’autre, les choses sont claires. Je suis une créature de fait scientifiquement d’un créateur qui a voulu cela et cela, je peux très bien l’analyser dans ma vie intérieure.

Si Dieu a créé l’espace, il a bien fallu que cela soit sa volonté et il a pu y mettre que ce qu’il est lui-même. Il est ainsi clair que la science et la religion se rejoignent. La science et la religion ne se contredisent pas.

C’est cela qu’il veut dire dans ce paragraphe ! La sagesse peut confirmer aussi bien que ce qui est de l’extérieur que de l’intérieur. Il y a une liaison de science et religion dans tous les aspects.

Ainsi, par contact commun avec la logique de la philosophie, la science et la religion peuvent se tolérer réciproquement de mieux en mieux et devenir de moins en moins sceptiques. -ils sont obligés de s’accepter et de s’admettre, c’est tout !

103:7.7 (1138.5) Au cours de leur développement, la science et la religion ont toutes deux besoin d’une autocritique plus fouillée et plus intrépide, d’une conscience accrue de l’inachèvement de leur statut évolutionnaire. En science comme en religion, les éducateurs ont souvent beaucoup trop confiance en eux-mêmes et sont trop dogmatiques. La science et la religion ne peuvent faire l’autocritique que des faits qui les concernent. À partir du moment où elles s’écartent du stade des faits, la raison abdique ou bien dégénère rapidement en un accord de fausse logique.

Cette fameuse autocritique, c’est simple : quand la science voit un fait, elle doit demander QUI a fait le fait ! Si elle refuse cette critique, critiquer ne veut pas dire rejeter, mais découvrir les relations plus profondes. Quand on est d’esprit critique et quand tu as vu quelque chose, demandes-toi : comment et d’où cela vient ? Chercher un peu plus loin. Donc, la critique examine un peu plus profondément les choses. Il y a un fait, c’est bien, mais qui a fait le fait ? , c’est la critique qui va avec. Et s’il s’agit d’une religion, d’un Dieu, il faut être critique. Ce Dieu qui a créé : POURQUOI AS-TU CREE ? Il ne faut pas plus, pas refuser la critique, il ne faut pas être théologie et s’enfermer dans des dogmes.

103:7.8 (1138.6) La vérité — une compréhension des relations cosmiques, des faits universels et des valeurs spirituelles — est le mieux saisie par le ministère de l’Esprit de Vérité, et c’est par la révélation qu’elle peut être le mieux critiquée. Mais la révélation n’engendre ni une science ni une religion ; sa fonction est de coordonner la science et la religion avec la vérité de la réalité. En l’absence de révélation, ou à défaut de l’accepter ou de la comprendre, l’homme mortel a toujours eu recours à ses futiles essais de métaphysique, celle-ci étant le seul substitut humain à la révélation de la vérité ou à la mota de la personnalité morontielle.

103:7.9 (1139.1) La science du monde matériel permet à l’homme de contrôler et, dans une certaine mesure, de dominer son environnement physique. La religion de l’expérience spirituelle est la source de l’impulsion de fraternité qui permet aux hommes de vivre ensemble dans les complexités de la civilisation d’une ère scientifique. La métaphysique, mais certainement davantage la révélation, procure un terrain de rencontre pour les découvertes de la science et celles de la religion ; elle rend possible la tentative humaine pour relier logiquement ces domaines de pensée séparés, mais interdépendants, en une philosophie bien équilibrée, empreinte de stabilité scientifique et de certitude religieuse.

103:7.10 (1139.2) Au stade mortel, rien ne peut être prouvé absolument ; la science et la religion sont toutes deux fondées sur des hypothèses. Sur le niveau morontiel, les postulats de la science et de la religion sont susceptibles d’être partiellement prouvés par la logique de la mota. Sur le niveau spirituel de statut maximum, la nécessité d’une preuve finie disparait graduellement devant l’expérience effective de la réalité, et en présence de la réalité. Mais, même alors, beaucoup de choses au-delà du fini restent improuvées.

103:7.11 (1139.3) Toutes les divisions de la pensée humaine sont basées sur certaines hypothèses qui, malgré l’absence de preuves, sont acceptées par la sensibilité à la réalité inhérente à la dotation mentale de l’homme. La science entreprend sa carrière de raisonnement tant vantée en supposant la réalité de trois choses : la matière, le mouvement et la vie. La religion commence par l’hypothèse sur la validité de trois choses : le mental, l’esprit et l’univers — l’Être Suprême.

103:7.12 (1139.4) La science convient au domaine de pensée des mathématiques, de l’énergie et de la matière temporelle dans l’espace. La religion ne prétend pas s’occuper seulement de l’esprit temporel et fini, mais aussi de l’esprit d’éternité et de suprématie. C’est seulement par une longue expérience de la mota que ces deux manières extrêmes de percevoir l’univers peuvent être amenées à fournir des interprétations analogues sur les origines, les fonctions, les relations, les réalités et les destinées. C’est par l’entrée dans le circuit des Sept Maitres Esprits que la divergence entre l’énergie et l’esprit est harmonisée au maximum. La première unification de cette divergence a lieu dans la Déité du Suprême, et son unité de finalité se réalise dans l’infinité de la Source-Centre Première, le JE SUIS.

103:7.13 (1139.5) La raison est l’acte de reconnaitre les conclusions de la conscience concernant l’expérience dans et avec le monde physique d’énergie et de matière. La foi est l’acte de reconnaitre la validité de la conscience spirituelle — chose non susceptible d’être humainement prouvée d’une autre manière. La logique est la progression synthétique de l’unité entre la foi et la raison à la recherche de la vérité ; elle est basée sur les dotations mentales constitutives des mortels, la reconnaissance innée des choses, des significations et des valeurs.

Ici, Melchiziedek emploi la logique à la place de la sagesse, la logique est la progression synthétique de l’unité entre la foi et la raison, entre l’esprit et la matière. Il aurait dû garder le mot sagesse. Il aurait pu dire philosophie, mais en ce qui concerne nous, la sagesse aurait mieux été en place. Je progresser toujours en sagesse en unification de mon être et avec l’être de Die. Je commence sur la terre, mais je continue jusqu’au Paradis, donc, je progresse. C’est mon âme qui me fait progresser ou mon expérience religieuse, c’est en cela que je progresse.

La raison me fait connaître les choses matérielles, la conscience concernant l’expérience dans et avec le monde physique d’énergie et de matière. J’ai toujours appris depuis fort longtemps que la raison éduque la matière et me donne la conscience de la matière. Que la foi, c’est l’acte de reconnaître la validité de la conscience spirituelle. Par la foi, j’ai étudié que Dieu m’était nécessaire en tant qu’Esprit, en tant que qualité et valeur, d’immortalité, d’éternité, donc la foi m’a déjà inspiré là-dessus. Je peux le savoir que par l’expérience de la foi et Dieu se fera connaître à moi.

Mais là, on dit que la logique est la progression synthétique de l’unité entre la foi et la raison, c’est la sagesse, qui réunit le fait à Dieu, l’adjuvat de sagesse. Elle est basée sur des facultés mentales constitutives des mortels, la reconnaissance innée des choses, des significations et des valeurs.

Cette fameuse sagesse, elle est basée sur des facultés constitutives chez l’être humain, des facultés qui reconnaissent la matière, les valeurs (la moralité) et des facteurs aussi qui font la synthèse des deux. Donc, cette logique ou sagesse est basée sur les facultés mentales qui sont innées. La raison nous est innée, c’est Dieu qui nous la donne et la foi en Dieu, cela est également innée et la relation des deux nous est inné également.

Je veux vraiment expérimenter la réalité de Dieu dans son être. Chaque être humain peut arriver vraiment à percevoir ces réalités, la matière et la spiritualité, la valeur et la qualité, c’est en moi, Dieu m’a donné tout cela. Mais la relation des deux par la foi c’est nécessaire que les deux soient réunis, on le perçoit par la foi- Donc, j’ai des facultés naturelles pour pressentir tout cela, l’expérience avec Dieu, l’unification avec Dieu et Dieu qui répond. Donc, nous possédons ces choses à la base et de n’est pas tout de suite claire chez l’humain, c’est l’éducation spirituelle qui l’entraine à clarifier de plus en plus ces choses.

Mais l’être humain qui va dans la rue, même s’il est agrégé en sciences, il ne sait absolument rien, en physique ou en chimie, c’est pareil. Il faut que l’éducation spirituelle l’amène progressivement à discerner ces réalités en lui. La vie de ces réalités, le besoin de ces réalités, mais si ce n’est pas amener de façon attentive, claire et progressive, il n’en a pas conscience.  Ces facultés vivent en lui et il n’en sait rien. Il emploi les adjuvats, mais il ne le sait pas. C’est l’information qui lui apportera cette attention. N’importe qui à qui on demande : parle-moi de ton adjuvat… de quoi me parles-tu ? Il est bon de comprendre que l’on s’en sert sans le savoir, et, sans savoir à quoi cela sert ? Si jamais, on sait maintenant, on les emplois plus intelligemment. Voilà la différence, il faut le dire, les humains sont équipés de tout, mais s’en servent pas. L’éducation spirituelle, c’est de les amener à être conscient de ce qui est en eux est de s’en rendre compte que cela répond nécessairement à des questions. On s’en sert mieux et s’en sort plus. La religion n’est pas une affaire dogmatique, ce n’est pas vraie, c’est une affaire d’instruction, de clarification, der compréhension. Vraiment, j’ai envie de connaître ce que je ne croyais pas.

103:7.14 (1139.6) La présence de l’Ajusteur de Pensée apporte une preuve effective de la réalité spirituelle. Toutefois, la validité de cette présence n’est pas démontrable au monde extérieur, mais seulement à celui qui fait l’expérience de cette présence intérieure de Dieu. La conscience d’avoir un Ajusteur est basée sur la réception intellectuelle de la vérité, la perception supra mentale de la bonté et la motivation de la personnalité pour aimer.

103:7.15 (1139.7) La science découvre le monde matériel, la religion l’évalue et la philosophie essaie d’interpréter ses significations en coordonnant le point de vue matériel scientifique avec le concept spirituel religieux. Toutefois, l’histoire est un domaine dans lequel la science et la religion ne pourront peut-être jamais se mettre pleinement d’accord.

Il y a toute fois l’histoire dans le domaine duquel la science et la religion ne pourront peut-être jamais se mettre pleinement d’accord. L’histoire, c’est la transformation des choses du point de vue de Dieu, l’évolution de la matière. La terre s’est transformée et se transformera encore. Donc, si on prend la terre vraiment à ses origines volcaniques, ces origines de ceci et de cela, et la religion ne pouvaient pas tellement fonctionner. Tandis que l’histoire, de ce point de vue, peut-être que la science et la religion ne peuvent se mettre d’accord, car l’une est là quand l’autre n’y est pas encore. La religion doit attendre qu’il ait des transformations de la terre pour y implanter la vie. Le livre d’Urantia en parle, il fallait attendre, la science, les transformations, la terre qui était au début presqu’un volcan qui devait se refroidir, donc la science était là, mais la religion ne pouvait être présent. Cette science n’était pas unifiable et par qui ? Aucun être y était, il fallait attendre que les porteurs de vie viennent pour y planter la vie au niveau des éponges, donc pas de religion !

Donc au niveau de l’histoire, la religion ne pouvait pas encore fonctionner. Il faut laisser l’évolution se faire dans la matière jusqu’à ce qu’une vie intelligente humaine puisse commencer, là, la religion et la science pourront commencer à faire ménage ! Donc, dans l’histoire, il y a des moments où seule la science était là et ne pas encore la religion. C’est ainsi, qu’ils ne sont pas d’accord, et cela se comprend très bien.

8. Philosophie et religion

103:8.1 (1140.1) Bien que la science et la philosophie puissent toutes deux admettre la probabilité de Dieu par leur raison et leur logique, seul un homme, conduit par l’esprit dans son expérience religieuse personnelle, peut affirmer avec certitude que cette Déité suprême et personnelle existe. Par la technique d’une telle incarnation de la vérité vivante, l’hypothèse philosophique de la probabilité de Dieu devient une réalité religieuse.

Qui est la source des idées qui a abouti à des faits ? Les philosophes n’y répondent pas- Celui qui fait l’expérience religieuse sait et saura d’une façon certaine que c’est Dieu qui l’a fait. Donc, l’être humain complète les philosophes, l’expérience religieuse complète les philosophes et aussi les hommes de sciences, mais c’est seulement l’expérience religieuse, l’activité d’incarner vraiment dans la vérité en nous conduit à pouvoir confirmer avec certitude l’hypothèse de la philosophie. Ce sont toujours les phrases qui sont venues d’une autre manière qui présente d’une autre manière aussi.

103:8.2 (1140.2) Le désarroi au sujet de la certitude expérientielle de Dieu provient des interprétations et descriptions dissemblables de cette expérience par des individus distincts et par des hommes de races différentes. On peut avoir très valablement fait l’expérience de Dieu, mais les discours au sujet de Dieu sont intellectuels et philosophiques, donc divergents et souvent spécieux au point que l’on s’y perd.

C’est simple, chaque race, chaque culture peuvent faire son expérience divine selon la manière de ces gens. Quand on étudie les prophètes, chacun a eu sa manière de faire son expérience spirituelle et de percevoir Dieu. Il faut que ce soit différent pour beaucoup de raison, d’abord, ce n’est pas la même culture, ce n’est pas la même époque et ce ne sont pas les mêmes personnalités- Donc, la différence, cela ne nous gêne pas, C’est certain que si deux personnes parlant la même langue ont réussi une expérience religieuse, elles se parlent et elles des comprennent malgré les différences, elles se comprennent très bien. Donc, la différence ne doit pas nous étonner et on ne devrait pas trop insister sur les discours interprétatifs, mais que sur les témoignages affirmatifs de l’expérience spirituel. Les interprétations ne sont pas bien, ils sont tous perdus.

103:8.3 (1140.3) Un homme bon et noble peut être parfaitement amoureux de sa femme, mais absolument incapable de passer d’une manière satisfaisante un examen écrit sur la psychologie de l’amour conjugal. Un autre homme aimant peu ou n’aimant pas son épouse peut passer très honorablement cet examen. La manière imparfaite dont celui qui aime perçoit la vraie nature de l’objet aimé n’invalide pas le moins du monde la réalité ou la sincérité de son amour.

103:8.4 (1140.4) Si vous croyez vraiment en Dieu — si vous le connaissez et l’aimez par la foi — ne permettez en aucune manière que la réalité de cette expérience soit minimisée ou dépréciée par les insinuations dubitatives de la science, les chicanes de la logique, les postulats de la philosophie ou les adroites suggestions d’âmes bien intentionnées qui voudraient créer une religion sans Dieu.

103:8.5 (1140.5) La certitude du religioniste qui connait Dieu ne devrait pas être troublée par l’incertitude du matérialiste incrédule. C’est plutôt la foi profonde et la certitude inébranlable du croyant expérientiel qui devraient lancer un puissant défi à l’incertitude de l’incroyant.

103:8.6 (1140.6) Pour rendre le maximum de services à la science et à la religion, la philosophie devrait éviter les deux extrêmes du matérialisme et du panthéisme. Seule une philosophie qui reconnait la réalité de la personnalité — la permanence en présence du changement — peut avoir une valeur morale pour l’homme et servir de liaison entre les théories de la science matérielle et celles de la religion spirituelle. La révélation vient compenser les faiblesses de la philosophie en évolution.

Le matérialiste dit : Je ne vois pas d’esprit dans la matière, pas d’âme dans ceci ou cela ! Le panthéisme dit : je ne crois pas à Dieu parce qu’il n’a pas de formes.

C’est par le biais dire la personnalité que véritablement on peut constater dans l’être humain quelque chose de stable. On peut changer plusieurs fois de métier, on peut se marier plusieurs fois, on peut faire beaucoup d’expériences dans la vie, toutes ces choses sont des changements, mais la personnalité de l’individu a une constante valeur, qualité constante. Donc déjà cela donne la notion, donc, la personnalité en tant de qualité de valeur, la capacité de concevoir la valeur de l’existence, elle, elle est permanente, mais l’expérience ou les expériences de la personne changent, mais, c’est toujours la même personnalité qui existe chez l’individu qui fait ces changements, c’est une permanence. Il faut s’imaginer du côté de Dieu, c’est une permanence, c’est lui qui a donné la personnalité à l’individu. Lui aussi contient cette permanence. Donc, quoi que Dieu puisse nous faire vivre de changements, il y a quelque chose de permanent aussi en Dieu- Tout change, tout bouge, qu’est-ce qui est permanent ? Il n’y a rien de permanent, c’est même dans la Bible. Tout change, tout se transforme.

Donc pour le matérialiste, la matière ne montre rien de stable, et le panthéisme, il voit que des formes changent. Donc, il y a conscience de la personnalité, conscience poussée, démontre déjà chez l’être humain qu’il a plus de conscience de quelque chose qui est stable et permanent. Donc, cela peut l’amener à l’idée d’un Dieu qui est permanent. La permanence en présence du changement doit avoir une valeur morale pour l’être humain et servir de liaison entre les théories de la science matérialiste, les valeurs qui changent et celle de la religion spirituelle, les valeurs qui ne changent pas.

La révélation vient compenser les faiblesses de la philosophie en évolution. La philosophie en évolution, elle cherche toujours à être la source stable et réelle des choses. Mais de même, elle n’y arrive pas. Il faut que ce soit l’expérience religieuse qui conduit à la révélation de Dieu, qui nous permettra de savoir. La philosophie seule est insuffisante, elle posera toujours la question : pourquoi et où est-il ? Il faut absolument l’expérience religieuse dans laquelle Dieu se révèle et c’est par la révélation de dieu qu’on a la connaissance et ne pas par des questionnements. Il y a toutes sortes de philosophies, il suffit de pouvoir vivre sa philosophie, celle qui convient le mieux.

9. L’essence de la religion

103:9.1 (1140.7) La théologie s’occupe du contenu intellectuel de la religion ; la métaphysique (la révélation) traite de ses aspects philosophiques. L’expérience religieuse est le contenu spirituel de la religion. L’expérience spirituelle de la religion personnelle reste authentique et valable malgré les fantaisies mythologiques et les illusions psychologiques du contenu intellectuel de la religion, malgré les hypothèses erronées de la métaphysique et les techniques pour se tromper soi-même, malgré les déformations politiques et les travestissements socioéconomiques du contenu philosophique de la religion.

La métaphysique et entre parenthèse la révélation, cela ne va pas ensemble et pourquoi ?

Melchiziédek emploi des mots et les traducteurs, cela bouge toujours dans leurs têtes ! Donc cela, tu le balayes et tu retiens que l’idée essentielle : la théologie s’occupe du contenu intellectuel de la religion, ce sont des doctrines religieuses.  Ce ne sont pas nos affaires ! La métaphysique qui selon la révélation traite des aspects philosophiques, nous donnons à la métaphysique qui selon la révélation traite des aspects philosophiques, nous donnons à la révélation un autre sens. C’est ce qui est intéressant, c’est ce qui vient. L’expérience religieuse est le contenu spirituel de la religion, c’est tout ! ce sont des bavardages à propos de la religion. Ses termes ne sont pas très précis.

L’expérience spirituelle de la religion personnelle reste authentique et valable. Quand quelqu’un discute, il sait de quoi il s’agit, il dit : je connais, je vis la choser et c’est tout. malgré les fantaisies mythologiques et les illusions psychologiques du contenu intellectuel de la religion, malgré les hypothèses erronées de la métaphysique et les techniques pour se tromper soi-même, malgré les déformations politiques et les travestissements socioéconomiques du contenu philosophique de la religion.

Les religions sont déformées économiquement, on fait des guerres religieuses sous sans bannières politiques, comme en a en Arabie (2006). Tout cela n’est pas intéressant pour quelqu’un qui vit la religion par expérience personnelle. Tout le reste donc, ce sont des éléments qui n’encombrent par celui qui vraiment connaît la religion dans son essence, dans l’expérience religieuse. Alors, se cela éloigne vraiment de tous les erreurs possibles, la métaphysique en théologie ou en religion ou en argent, religion, politique, cela s’en éloigne. Donc ce paragraphe contient qu’une chose intéressante, l’expérience spirituelle personnelle authentique. Quand c’est là, c’est là, il sait de quoi il parle !

103:9.2 (1140.8) La religion ne concerne pas seulement les manières de penser, mais aussi les manières de ressentir, d’agir et de vivre. La pensée est plus étroitement reliée à la vie matérielle ; elle devrait principalement, mais non complètement, être dominée par la raison et par les faits de la science ; elle devrait l’être par la vérité dans ses extensions immatérielles vers les domaines de l’esprit. Quelles que soient les illusions et les erreurs de votre théologie, votre religion peut être tout à fait authentique et éternellement vraie.

103:9.3 (1141.1) Le bouddhisme dans sa forme originelle est l’une des meilleures religions sans Dieu qui soient apparues dans toute l’histoire évolutionnaire d’Urantia, bien que cette foi ne soit pas restée athée au cours de son développement. La religion sans foi est une contradiction. La religion sans Dieu est une incompatibilité philosophique et une absurdité intellectuelle.

Là, Melchizédek fait allusion au bouddhisme originelle, là aussi, il faut donner une précision. Le bouddhisme lors de son départ avait comme philosophie la suppression des problèmes de la vie. Les chagrins, les déceptions, les douleurs, etc., alors les philosophes bouddhistes au départ ont compris qu’on a des souffrances parce qu’on est sensible au monde. Pour enlever ces souffrances, il suffit de ne plus être sensible. C’est donc la désensibilisation, l’insensibilisation de l’individu. On t’apprend à te (Excuse-moi) te foutre de tout ! L’argent, la femme, détacher de tout, alors évidemment ce détachement te mets dans une situation, tu n’es plus relié à quoi que ce soit de manière volontaire, tu tombes dans la non-volonté, c’est l’état de nirvana, donc, tu n’as pas besoin de rechercher, cela te fournirai un effort de volonté- Au départ on appelait cela une religion, on ne peut appeler cela ainsi. C’était une philosophie sans Dieu, cela a changé maintenant. Les b bouddhistes modernes ne parlent que d’une réalité divine à atteindre. Puisqu’ils veulent des exemples de cela, même le bouddhisme actuel n’en est plus.

La religion sans foi est une contradiction. La foi est un objectif, un objectif qui satisfait les besoins, ces besoins qui s’expriment à travers la foi. On ne peut avoir une foi, la volonté d’être quelque chose, qu’on appelle dieu ou qu’on appelle autrement, il faut spécialement qui ait cela, dans le cadre de cette réflexion, on appelle Dieu. La foi qui n’a pas de Dieu, c’est vraiment une contradiction. La religion sans foi e4st une contradiction, la religion sans Dieu est une incompatibilité, philosophiquement, cela ne peut pas être. La religion par définition recherche un Dieu. Religion sans dieu est impensable, c’est absurde. Cela ce sont des discussions d’ordre purement intellectuelles.

103:9.4 (1141.2) L’origine magique et mythologique de la religion naturelle n’invalide ni la réalité, ni la vérité des religions ultérieures de révélation, ni le parfait évangile sauveur de la religion de Jésus. La vie et les enseignements de Jésus ont définitivement dépouillé la religion des superstitions de la magie, des illusions de la mythologie et de l’esclavage du dogmatisme traditionnel. Mais la magie et la mythologie primitives avaient très efficacement préparé le chemin à une religion ultérieure et supérieure en admettant l’existence et la réalité de valeurs et d’êtres supra-matériels.

On continue la discussion ! C’est un côté trop intellectuel dans cette présentation, il aurait pu être simple et directe.

103:9.4 (1141.2) L’origine magique et mythologique de la religion naturelle n’invalide ni la réalité, ni la vérité des religions ultérieures de révélation, ni le parfait évangile sauveur de la religion de Jésus,

Qu’est-ce qu’y ne va pas très bien dans cette présentation ? magique et mythologique ! On ne peut pas critiquer de cette façon blâmatoire quelque chose qu’on va accepter plus bas ! Parce que plus bas, il dit : Mais la magie et la mythologie primitives avaient très efficacement préparé le chemin à une religion ultérieure e5t supérieure en admettant l’existence et la réalité de valeurs et d’êtres supra-matériels. C’est bien la magie et la mythologie qui ont préparé le chemin à la religion heureusement ! Ces mots en premier sont vraiment inutiles.

Il n’a qu’à dire, que les hommes avaient une religion évolutive, c’était obligatoire, ils n’ont pas été préparé. Ils ont cru au soleil, mais cela a évolué vers la volonté de connaître même le Créateur du soleil et c’est tout ! Croire à la magie, à la possibilité de produire des choses extraordinaires dans la nature, Jésus l’a fait par miracles. Cet évangile de Jésus qu’il défend ici, mais Jésus a fait lui-même et a eu un comportement de religion du temps.  Donc, il ne faut pas trop pousser la critique rien que pour installer quelque chose qui n’est pas bon, il veut mieux dire la vérité : la pensée humaine évolue. Mais dans le temps, elle ne pouvait que s’attacher à des naturelles et de façon magique et à fur et à mesure, la question s’est posée d’un Créateur par rapport de la religion révélée. Il y a des discussions qui sont tirées par les cheveux !

Un révélateur doit vraiment se placer à un niveau plus haut, ce débat est un peu terre à terre. Il faut vraiment dire que les humains ont évolués. Ce que nous étudierons par la suite. Nous étudierons la religion évolutionnaire, les hommes au départ, Andon et Fonta, n’ont pas été instruit. >Ils ne pouvaient que faire selon leurs moyens, mais l’évolution a amené progressivement à ce que des instructions supplémentaires et hautement préparées ont été apportées. Les êtres humains en ont profité également. Ce n’est pas nécessaire d’être aussi dure que cela. Ce sont des discussions philosophiques qui donnent des débats intellectuels dans les universités et pour des pages de révélations, on aurait pu s’en passer !

103:9.5 (1141.3) Bien que l’expérience religieuse soit un phénomène subjectif purement spirituel, cette expérience comporte une attitude de foi positive et vivante envers les domaines les plus élevés de la réalité objective de l’univers. L’idéal de la philosophie religieuse est une foi-confiance capable d’amener l’homme à dépendre sans réserve de l’amour absolu du Père infini de l’univers des univers. Cette authentique expérience religieuse transcende de loin l’objectivation philosophique des désirs idéalistes ; elle considère effectivement le salut comme acquis et s’occupe uniquement d’apprendre et de faire la volonté du Père du Paradis. Cette religion a pour signes distinctifs la foi en une Déité suprême, l’espoir d’une survie éternelle et l’amour, spécialement l’amour de ses semblables.

Bien que l’expérience religieuse soit un phénomène subjectif purement spirituel, à l’intérieur de ma vie. Si c’est vraiment ce Dieu que je veux, sa nature, sa pensée, sa volonté. Cependant cette expérience comporte une attitude de foi positive et vivante envers les domaines les plus élevés de la réalité objective universelle. Bien que ce soit intérieur, cela a quand-même un objectif, quel est-il : être Dieu ! Connaître Dieu, ressembler à Dieu, Dieu est la vérité universelle des choses. Quelque fois, c’est une répétition et que c’est redit d’une façon plus simple. L’expérience religieuse, elle est intérieure, même en objectif, celle de connaître Dieu. Une recherche qui est d3evenue dans notre être nécessaire, absolument nécessaire. On sent bien que Melchiziédek n’est pas un homme, il répète des choses, mais d’une autre manière. La foi s’est déjà un idéal d’une philosophie (d’une sagesse), la philosophie d’être comme Dieu. Philosophie signifie ici, mes intentions, mes projets etc. La foi est un idéal philosophique, mais elle est vivante, il faut l’expérimenter pour avoir des résultats ce que nous trouvons qu’en expérimentant, c’est Dieu, l’Univers, l’Ajusteur est comme le Père.

Cette authentique expérience religieuse transcende de loin l’objectivation philosophique des désirs idéalistes, là, on ne sait pas tellement ce qu’il veut dire, parce que du point de vue du français, l’objectivisation d’une chose, c’est prendre cette chose réelle, alors, qu’est-ce qu’il entend par objectivation philosophique des désirs idéalistes ? en tout cas, s’il veut dire, que le fait de réaliser ces idéaux et il n’a que réaliser ces idéaux, c’est tout, c’est sa foi !

Elle considère effectivement le salut comme acquis et s’occupe uniquement d’apprendre et de faire la volonté du Père du Paradis. Quelqu’un qui arrive à chercher Dieu par la foi, une foi correcte, sait que déjà Die est prêt à répondre. Ma foi m’amène à chercher l’immortalité, l’éternité, l’infinité. Mais quand je réfléchis sur des choses et que je sais que c’est Dieu qui m’a créé et que je sais qu’il est en moi pour se donner à mois, pour moi, j’ai la conviction. Je n’ai qu’à faire l’expérience et j’ai des résultats. Quand on de met à marcher, on a la conviction qu’on peut bouger, si on n’avait pas la conviction, on n’irait pas !

Quand quel qu’un commence à expérimenter la foi, il a la conviction que Dieu répondra. Mais, si l’homme ne fait rien, il n’y a pas de réponse, mais intérieurement, il espère que Diu va répondre. Si je me mets à marcher, je sais qu’il y a un pas qui viendra après l’autre par ! Sinon, je ne marcherai pas ! On peut vraiment le dire d’une façon simple, comme ; si un homme mange, il a la conviction qu’il va digérer, autrement, il ne mange pas ! Cette conviction ne se démontre pas, cela s’expérimente.

Donc, c’est cela qu’il veut dire, Si quelqu’un cherche Dieu, il a la foi et il a la conviction que Dieu repondéra.

Cette religion a pour signes distinctifs la foi en une Déité suprême, l’espoir d’une survie éternelle et l’amour, spécialement l’amour de ses semblables. Bien sûr, sans chercher l’éternité, j’ai besoin de l’amour. C’est enfantin ! Là, c’est spécialement l’amour de ses semblables ;(pourquoi cela ici, cela n’a rien à voir là, de toute façon, c’est déjà acquis depuis qu’on y travaille, ce n’est que de la répétition « heureuse » de ce qui a été déjà dit, il y a des paragraphes qui auront pu être supprimés, c’est du déjà dit avant.)

Bon, cela ne fait rien, peut-être qu’un jour tu auras des lecteurs du LU et avec ces indications tu pourras mieux aider. Tu pourras t’y référer.

103:9.6 (1141.4) Quand la théologie domine la religion, la religion meurt ; elle devient une doctrine au lieu d’être une vie. La mission de la théologie consiste simplement à faciliter la prise de conscience d’une expérience spirituelle personnelle. La théologie constitue l’effort religieux pour définir, clarifier, exposer et justifier les prétentions expérientielles de la religion qui, en dernière analyse, ne peuvent être validées que par une foi vivante. Dans la philosophie supérieure de l’univers, la sagesse comme la raison s’allient à la foi. La raison, la sagesse et la foi sont les accomplissements humains les plus élevés. La raison fait pénétrer l’homme dans le monde des faits, des choses ; la sagesse le fait pénétrer dans un monde de vérité, de relations ; la foi l’initie à un monde de divinité, d’expérience spirituelle.

103:9.7 (1141.5) La foi emmène bien volontiers la raison aussi loin que la raison peut aller ; la foi continue ensuite son chemin avec la sagesse jusqu’à sa pleine limite philosophique ; après cela, elle ose se lancer dans le voyage sans limites et sans fin de l’univers, en seule compagnie de la vérité.

La foi emmène bien volontiers la raison aussi loin que la raison peut aller = jusqu’où la pensée peut aller.

La foi, évidemment, c’est la connaissance et la volonté de connaître Dieu de chez nous par des idéaux basés sur l’expérience. Donc, la foi amène la raison, je répète, si je connais mon être, qu’est-ce qu’il y a dans mon être, il y a la vie morale, l’expérience familiale et sociale, mais dans ma vie aussi, il y a la compréhension de l’amour de Dieu, la bonté de Dieu et la Miséricorde Divine. Mais, je pose encore des questions, est-ce que c’est là où s’arrête la bonté de Dieu ? Non, c’est toujours me donner l’existence et la vie, pas une seule existence ici, une seule vie, mais des existences et des vies successives jusqu’à Lui. Donc, la prochaine vie, comment cela va se passer par rapport à celle-ci ? Regarde celle-ci, elle est significative, mais elle contient des hypothèses pour sa propre amélioration. Cette vie elle est vivante et mortelle, son amélioration se serait quoi ? l’immortalité. Donc, cette vie-ci se passe dans le temps, le temps efface tout, alors que voudras-tu ? Je veux une vie permanente éternelle, donc cette vie contient le projet d’autres vies. Elle se prolonge, elle ne se détruit pas, elle se prolonge, elle progresse et elle se transforme et cette autre vie, ce que nous avons dans le contenu de la foi. Maintenant, je veux satisfaire cette autre vie que la foi décrit en moi, besoins d’immortalité, besoin d’éternité, alors qu’est-ce que je dois faire ? Expérimenter la nature de Dieu, je dois continuellement m’ouvrir à être pénétrer par la nature de Dieu, la vie de Dieu, par l’immortalité de Dieu, par l’éternité de Dieu. Je dois le demander à Dieu., Dieu me le donne comme il m’a donné la vie morale, il va me donner la vie spirituelle. Et j’en fais la demande, faire l’expérience c’est faire la demande, mais cette demande ne se satisfait pas en une seule fois, parce que cela vient petit à petit, l’élément progressif est important. Il y a beaucoup de gens qu’il le veut tout de suite, ils sont de bonnes volontés, mais ils sont pressés. Ils ont cru demander une foi cela suffit, c’est l’erreur de la religion. Il faut dire é l’individu ; Non, c’est un travail qui est assez progressif et qui prend du temps. Parce que c’est un potentiel qu’il te donne pour transformer ce potentiel en activité.

Vraiment quand un enfant devient adolescent, la durée de l’adolescence va facilement de 13 ans jusqu’à 20 ans et même plus, cela se travaille quotidiennement. Il faut vraiment persuader les gens de cet élément de progression. De qui gêne toujours, ce qu’on croit que dès qu’on demande Dieu cela doit être là. L’être humain a la pensée progressive, sa pensée se présente d’une certaine manière et il lui faut du temps pour atteindre la pensée immédiate qui est la pensée spirituelle, donc, il faut du temps pour satisfaire la pensée humaine complétement. Il faut que les gens assimilent cette notion de progression. – Avec la foi, avec que d’est eux-mêmes qui doivent vouloir, quand on le faisait presque à leur insu, il a fallu 9 mois au nourrisson pour grandir. Il faut 12 ans pour aller du nourrisson par l’enfance à l’adolescence, 12 ans de croissance et il faut ajouter 7 autres années de croissance pour arriver à être adulte. Il y a des durées, il faut que les gens soient instruits dans les durées de transformation. Cela ne vient pas d’un seul coup ! Donc, puisque c’est eux qui doivent déclencher l’opération, il faut qu’ils répètent la demande, plus ils répètent, plus ils accélèrent la croissance. La quantité de demandes de répétitions de l’expérience va déterminer la rapidité de la mise en place. Cela dépend des humains. Demandez, demandez, demandez, il faut toujours demander ! Plus de la faire intentionnellement, plus vite cela vient, mais une seule fois n’apporte rien du toute, du moins rien de bon !

Donc, vraiment, cette longueur de temps est nécessaire pour que les choses soient faites de façon pleine et entière. Car, si je dis à mon épouse : je veux un enfant de suite, alors là, ce n’est pas la peine qu’on se marie. Il faut au moins 9 mois à l’expérience. C’est pareil, on ne peut pas avoir son âme pleinement exprimé en une demande, c’est impossible. Une fois que les gens sont habitués à cela, ils parlent beaucoup de la vie et de la progression, il faut bien leur montrer que cela prend du temps. Ce temps est cependant beaucoup plus court en travaillant intensément, ou plus long en travaillant avec plus de relâchement. Donc, il est bon d’insister là-dessus, donc, la raison soutient la foi jusqu’au niveau de l’expérience, c’est donc Dieu qui se donne à l’individu. Comment et de quelle manière, la raison ne le sait pas. Elle est obligée de se retirer aux portes de l’expérience. C’est l’expérience même qui continue le chemin. 

La foi continue ensuite son chemin avec la sagesse jusqu’à sa pleine limite philosophique ; C’est l’expérience de la foi qui commence pour continuer son chemin et cela jusqu’à ce que l’individu n’ait plus rien d’autre à faire que d’attendre Dieu tous les jours.

Après cela, elle ose se lancer dans le voyage sans limites et sans fin de l’univers, en seule compagnie de la vérité. Là, les formulations ne sont pas bonnes, mais ce qu’il appelle la vérité c’est l’unification de Dieu et de l’humain. Quand l’être humain a atteint la première fois cette unification, la fusion avec l’Ajusteur, ensuite, il continue dans le système, dans la constellation, dans l’univers local, ensuite dans le Super-Univers jusqu’au Paradis, il continue son travail. Melchizédek ne donne pas de précision et la limite philosophique, personne ne peut comprendre, il faut le mettre dans la séquence du temps.

Il peut faire l’expérience divine jusqu’à la fusion avec son Ajusteur, c’est le plus haut niveau qu’on peut atteindre sur terre, ensuite, il va à Satania, c’est un autre cadre, il s’y mettra aussi à travailler ses rapports avec Dieu, la vérité. Quand le système est satisfait, il s’en va à la constellation. Présenter de cette manière, la personne peut comprendre la progression et appliquer ses relations avec Dieu, ce sont les différents niveaux de la vérité.

S’il présente ainsi, les gens peuvent comprendre, mais cela peut être si abstrait que les gens ne peuvent imaginer et de suite, cela ne va pas. Il faut vraiment présenter les choses d’une façon assez claire.

Donc, on commence par la raison, elle est remplacée par la foi, la foi est remplacée par l’expérience, l’expérience est remplacée par le progrès, ceci est dit très simplement. Dans les formulations, tu peux embêter les étudiants, mais ce n’est pas autre chose que cela. On ne commence qu’avec la raison et la raison conduit à la foi, la raison me fait connaître qui je suis, mais quand je pose la question : par qui suis-je cela ? alors la réponse à cela : c’est la foi qui le gagne par l’expérience spirituelle. Et quand cette expérience spirituelle est acquise et cela continue par le cheminement du progrès dans l’univers, le super-univers jusqu’au Paradis.

103:9.8 (1141.6) La science (la connaissance) est fondée sur l’hypothèse inhérente (l’esprit adjuvat) que la raison est valable, que l’univers est susceptible d’être compris. La philosophie (compréhension coordonnée) est fondée sur l’hypothèse inhérente (l’esprit de sagesse) que la sagesse est valable, qu’il est possible de coordonner l’univers matériel avec le spirituel. La religion (la vérité de l’expérience spirituelle personnelle) est basée sur l’hypothèse inhérente (l’Ajusteur de Pensée) que la foi est valable, que Dieu est susceptible d’être connu et atteint.

La science (la connaissance) est fondée sur l’hypothèse inhérente (l’esprit adjuvat) que la raison est valable, = autrement dit, que par l’être humain a tout simplement l’adjuvat de compréhension, c’est tout. Oui, la phrase semble très compliquée, mais elle ne dit pas cela, que l’homme a l’adjuvat de compréhension, nous l’avons déjà étudié.

que l’univers est susceptible d’être compris, mais nous parlons de nous-même, pourquoi toujours dire l’univers ? les gens n’embrassent pas l’univers, ils embrassent leurs êtres ; ce sont des propos de réflexion impossibles. L’homme ne connait pas d’emblée l’univers, je ne sais pas pourquoi il flanque cela devant l’homme, l’homme peut vraiment connaître la partie de l’univers qui est son corps, son être. L’être humain ne peut embrasser l’univers, même pas l’univers local. C’est vraiment dénié de la rationalité de pensée, il faut présenter les choses afin que la pensée puisse comprendre.

« La connaissance est fondée sur l’adjuvat de compréhension que la raison est valable, parce qu’elle peut tout comprendre, c’est tout ! »

La philosophie (compréhension coordonnée) est fondée sur l’hypothèse inhérente (l’esprit de sagesse) que la sagesse est valable, qu’il est possible de coordonner l’univers matériel avec le spirituel. Pour nous, c’est très simple, quand nous disons que l’être que nous avons reçu ne provient pas de nous ! Il provient d’une autre source et cette source, je peux ajouter et moralement.

Il y a une façon de présenter clairement les choses, vraiment, mon être est ainsi coordonné à Dieu. Dieu en est la source et Dieu en est également bienveillant, il me l’a donné en Bonté en Amour et en Miséricorde. Ces deux fois coordonnées, j’ai moralement un bienfaiteur et c’est ainsi que cela peut devenir clair. Si tu l’appliques à l’univers, les humains ne marchent pas, les humains ne voient pas l’univers local, c’est inaccessible à leurs pensées. Personne ne voit l’ensemble de l’univers, on ne voit même pas la terre entière. Donc, si on veut raisonner sur la base de l’univers, cela devient un peu difficile et quand on veut instruire les individus, il faut se donner la peine d’être compréhensible, cela est nécessaire. L’être humain peut trouver en lui la sagesse de cette coordination entre son être et ce qu’il veut devenir.

La religion (la vérité de l’expérience spirituelle personnelle) est basée sur l’hypothèse inhérente (l’Ajusteur de Pensée) que la foi est valable, que Dieu est susceptible d’être connu et atteint. On le dira vraiment mieux : « Je reconnais par ma foi que Dieu m’aime et qu’il est même obligé de me donner, de se donner à moi ». Nous avons étudié l’Ajusteur, il le dit bien, l’Ajusteur est vraiment impatient que l’homme fait le choix. C’est beaucoup plus clair de cette façon, Dieu est venu m’habiter avant même que j’ai eu connaissance. Pourquoi ? Il veut se manifester à travers moi, c’est sa joie immense de s’effuser à travers mon être.

Ce sont des formulations philosophiques qui véritablement ne laissent pas entrevoir la vérité ou la réalité divine !

103:9.9 (1141.7) La pleine réalisation de la réalité de la vie humaine consiste en un consentement progressif à croire ces hypothèses de la raison, de la sagesse et de la foi. Une telle vie est motivée par la vérité et dominée par l’amour, lesquels sont les idéaux de la réalité cosmique objective dont l’existence ne peut être démontrée matériellement.

Là, il met de nouveau sur l’hypothèse, quand on est déjà pleinement conscient de cette pleine réalisation, parce qu’on a donné son consentement, on est déjà dans la foi.

Alors ; quand quelqu’un raisonne sur lui, c’est un premier aspect, il vient de découvrir la sagesse, la coordination de son être avec son créateur, il admet, et il découvre encore que ce créateur est en lui et pour se manifester à travers lui, tout cela il découvre, c’est ainsi qu’on travaille ensemble. Que je sois un être créé et organisé comme je suis, c’est un fait, je ne suis pas mon créateur, je l’ai donc reçu et que ce créateur est en moi et qu’il veut se donner à moi, c’est sûr, d’accord de tout cela et je me mets au boulot ! Cette coordination comme je dis, quand on examine à travers l’être humain telle que Dieu l’a créé, c’est plus clair qu’une formulation assez contournée. C’est plus clair humainement que Melchizédek veut bien le dire.

Il est bon que nous abordions ce langage de Melchiziedek pour le remettre en langage humain. Il faut aider un peu les lecteurs du livre URANTIA pour ne pas les laisser troublées ou tourmenté par des formulations que le chercheur lui-même peut trouver d’une autre manière quand on peut le dire plus clairement. Les choses que nous connaissons déjà, on se donne la peine de connaître son être, c’est la raison, et on se demande d’où vient cet être, la sagesse, la coordination, la source et pourquoi cet être m’a créé ainsi ? Et pourquoi serait-il en moi pour se donner à moi ? c’est l’expérience de Dieu. Plus je le fais, plus je connaîtrai ce créateur, pourquoi il a créé et comment il a créé. Donc, c’est plus clairement compréhensible en partant de l’être humain lui-même et c’est bien fondé dans la conscience de l’humain parce qu’il peut vérifier tout de suite tout cela pour valider. Donc, l’humain n’est pas là pour rêvasser et la lecture du livre leur fait pas mal que du bien. La question fondamentale comment accorder l’Univers à Dieu, qu’est-ce que c’est l’Univers ? Alors, cela fait des tendances d’intellectualisme qui fatigue l’humain sans résultat. Avec ces vérités de coordination, l’énergie, l’esprit, donc, si l’individu part clairement de lui-même, il va finalement comprendre. Ce qui se passe même dans l’Univers et le Grand Univers, je crains qu’il se fatigue en vain.

103:9.10 (1142.1) Une fois que la raison reconnait le vrai et le faux, elle fait montre de sagesse ; quand la sagesse choisit entre le vrai et le faux, entre la vérité et l’erreur, elle démontre la gouverne de l’esprit. C’est ainsi que les rôles du mental, de l’âme et de l’esprit sont toujours étroitement unis et fonctionnellement associés. La raison s’occupe de la connaissance des faits ; la sagesse s’occupe de la philosophie et de la révélation ; la foi s’occupe de l’expérience spirituelle vivante. Par la vérité, l’homme atteint la beauté, et par l’amour spirituel, il s’élève à la bonté.

Evidemment, c’est normal. Donc, la sagesse choisit entre le vrai et le faux, entre la vérité et l’erreur, elle démontre la gouverne de l’esprit. C’est la gestion et la connaissance de soi. Nous connaissons ces choses très facilement et la gouverne de l’esprit la reconnaît quand nous avons reconnu qu’il nous a tout donné en bonté, en amour et en miséricorde et qu’il est disposé à en rajouter. Nous n’avons pas besoin de connaître l’erreur, nous n’avons que connaître la vérité ! Il nous donne ceci et va rajouter, je n’ai pas besoin de l’erreur ni de me tromper. Ici, la vérité se justifie, pas besoin d’autres choses. Dans la conception à Melchiziédek, je ne sais pas pourquoi, c’est nécessaire de connaître l’erreur, car Melchiziédek lui-même ne la connait pas ! Tantôt il semble se mettre dans un niveau humain, tantôt, il se met à un niveau sub-humain sans raisonnement, c’est bizarre. (n’oublions pas qu’il a été sur Urantia, il y a bien longtemps).

Mais quand l’individu connaît le vrai, il n’a pas besoin de connaitre le faux. C’est comme s’il reculait par rapport de ce qu’il sait. Le vrai, c’est quoi… ? – c’est que je suis une créature faite d’une certaine manière, mais que je ne suis pas mon créateur, c’est vrai. Je l’ai reçu par bonté, amour et miséricorde et c’est vrai, je n’ai pas besoin de savoir autre chose. Et tout cela pour que mon Créateur peut me donner davantage, donc, pas besoin d’erreur. On peut pousser la réflexion : que me va-t-il donner, cela dépend de ce que tu lui demandes ! Fais-lui connaître tes besoins, donc, là non-plus, il n’a y pas besoin d’erreur.

Il est peut-être possible que quand on regarde l’homme ignorant, pas instruit, qui veut chercher Dieu et qui n’a pas de route, il va se tromper parce qu’il ne connaît pas le chemin. Mais s’il connaît le chemin, il n’a pas besoin de se tromper !

Il y a une manière claire pour amener l’être humain à la vérité divine en ligne droite ! mais si l’homme ne sait pas grande chose. Ce n’est pas nécessaire de souffrir par l’erreur, de passer par le faux pour arriver dans le vraie. L’erreur ne me fais pas voir la vérité, elle me signale que je ne suis pas sur le bon chemin. Mais quel est le bon chemin, là, cela reste basé sur une cohérence.

Selon moi (Moussa), Melchizédek, n’a pas bien pénétré ce qu’on dit la croissance chez l’homme, les erreurs ne sont pas nécessaires, cela peut même stopper la croissance. La croissance a sa ligne droite. Car même pour un enfant qui grandit, les erreurs seraient la maladie, la maladie ne fait que retarder les choses et il faut que l’on guérisse. Sans ne donne rien, le retard, c’est un gâchis. Dieu n’a pas programmé ni le faux, ni l’erreur, il veut qu’on croisse. La croissance est vraiment progressive d’elle-même. Je pense que ce Melchizédek ne sait pas expliquer la progression même au niveau de la pensée, il est péremptoire. Il parle des vérités, mais pas simplement et puis incompréhensible pour un être humain.

Les étudiants verront que le chemin de l’état humain à l’état surhumain, cela ne se passe que dans des mondes de joie, c’est dans une démarche joyeuse que cela se fait. Evidement, l’église se trompe et entraîne d’autres dans l’erreur.

 103:9.10 (1142.1) Une fois que la raison reconnait le vrai et le faux, elle fait montre de sagesse ; quand la sagesse choisit entre le vrai et le faux, entre la vérité et l’erreur, elle démontre la gouverne de l’esprit. C’est ainsi que les rôles du mental, de l’âme et de l’esprit sont toujours étroitement unis et fonctionnellement associés. La raison s’occupe de la connaissance des faits ; la sagesse s’occupe de la philosophie et de la révélation ; la foi s’occupe de l’expérience spirituelle vivante. Par la vérité, l’homme atteint la beauté, et par l’amour spirituel, il s’élève à la bonté.

La sagesse s’occupe de la philosophie et de la raison, elle s’occupe de coordonner la science à la religion.

La foi s’occupe de l’expérience spirituelle vivante, la foi doit m’amener à vivre avec Dieu les idéaux que j’attends de Dieu, l’immortalité, l’éternité, l’infinité. 

Par la vérité, l’être humain atteint la beauté, par l’amour, il s’élève à la bonté. La vérité est la relation avec Dieu. Si je soigne mes rapports avec Dieu, la beauté est la pensée d’harmonie. Je reçois des pensées harmonisées entre Dieu et moi. Et par l’amour spirituel, quand j’ai compris que Dieu m’aime et que je l’aime, l’être humain s’élève également à la bonté, c’est un concept, l’amour aux autres.

Là, la présentation est un peu renversée.

103:9.11 (1142.2) La foi conduit à connaitre Dieu et pas seulement à un sentiment mystique de la présence divine. Il ne faut pas que la foi soit influencée à l’excès par ses conséquences émotives. La vraie religion est l’expérience de croire et de savoir, aussi bien qu’une satisfaction de sentir.

La foi nous conduit à la réalité divine à connaître la nature de Dieu, sa volonté. Donc, ce n’est pas du mysticisme de l’humain, c’est une vraie connaissance de Dieu !

On peut avoir des moments émotifs très fort avec ses ressentis, mais il ne faut pas en faire une histoire !

Oui, surtout ceux qui disent qu’ils tombent en extase ou en transe ; c’est un contentement intérieur ou même l’imagination qui remplace la vérité. On s’imagine d’être une chose au lieu de l’être. On s’illusionne, cela peut être accompagné d’état physiques de fatigue. Surtout par des pratiques religieuses 2qui sont vraiment du mysticisme, même la répétition de OHM ohm ohm pour entrer en transe, mais aussi Allah, Allah, Allah ou les chants grégoriens. A force d’imaginer des choses tu te montes les émotions et tu crois être la chose, alors que la base n’est qu’émotionnel. Ce n’est qu’une base de raison et de foi impliqué Dieu, ton émotion, ta sensibilité a joué. On doit éviter ces formes de religion qui vont nous tromper. Croyant d’être arrivé à quelque chose, on est arrivé à rien du tout ! Il en a beaucoup dans le monde, malheureusement.

Donc, la religion conduit vraiment au fait de croire et de savoir, croire la réalité, savoir la réalité. Oui, mais croire, c’est déjà derrière !

103:9.12 (1142.3) Il y a, dans l’expérience religieuse, une réalité qui est proportionnelle à son contenu spirituel, et cette réalité est transcendante par rapport à la raison, à la science, à la philosophie, à la sagesse et à tous les autres accomplissements humains.

Si c’est Dieu qui est la-derrière, il transcende tout ces niveaux-là, c’est par lesquelles, je passe pour arriver à Dieu. La raison, la sagesse, la foi surtout, c’est ce que je passe pour y arriver. Mais Dieu est au-delà de cela. Je passe et c’est ainsi que j’arrive à Dieu.

Vraiment, la raison d’abord, ensuite la sagesse, la foi et il y a l’expérience, l’expérience est la porte ouverte pour que Dieu vient. Donc, jusqu’à là ce sont des moyens, des instruments, des échafaudages pour que je passe. Mais LUI, il est au-dessus de tout cela. C’est le cheminement normal pour recevoir Dieu, mais quand je reçois Dieu, je me rends compte qu’il est plus que la foi. Il est substance de ce que la foi espérait, il est plus que la sagesse, la sagesse m’avait conduit à l’expérience spirituelle, il est plus que la raison, la raison qui m’a conduit à la foi. Quand Dieu vient, je me rends compte que sa bonté, quand j’y arrive, c’est autre chose que les moyens.

Le chemin est différent de l’aboutissement, ce n’est pas ce que l’on croit !( c’est pour cela que ce mot de croire me déplaçait toujours !)

Les convictions résultant de cette expérience sont inébranlables ; la logique de la vie religieuse défie toute contradiction ;

Une fois que l’on connait Dieu, vraiment, il n’y a rien qui peut t’en dévier, tu as réponse à tout !

La certitude de sa connaissance est suprahumaine ;

Dieu est vraiment suprahumain, la raison, la sagesse, la foi, l’expérience, ce sont les moyens humains, mais quand tu y es, il est au-dessus de tout cela. C’était nécessaire et c’est encore nécessaire et cela restera nécessaire !

Les satisfactions qui l’accompagnent sont magnifiquement divines ; le courage est indomptable, les dévouements sont inconditionnels,

On se donne à Dieu sans réserve, parce que la contrepartie en vaut la peine !

Les fidélités sont suprêmes (il faut que je sois cela sinon, je ne suis rien. Donc, je suis fidèle à moi-même)

Et les destinées sont finales – éternelles, ultimes et universelles.

Présenté par Melchizédek de Nébadon)

1er – Etude de la Création2e – Etude de l’EGO3e – L’Implantation de la vie sur terre
4e – Ajusteurs de Pensée5e – Approfondissement des adjuvats6e – L’Ajusteur et l’âme
7e – L’administration divine progressive8e – L’égo – L’Individu9e – Etude de la Personnalité
10e – Etude approfondie de la FOI11e – La Nature de Dieu12e – Les 7 cercles psychiques
13e– La prière14e – L’administration divine du transfert15e – Les fondements de la foi religieuse
16e – La Survie – extraits du livre17e – La réalité de l’expérience religieuse18e – Etude de la Femme et de l’Homme
19e – Résumé chronologique d’URANTIA20e – Esprit Infini – Esprit maternelle21 – Les personnalités du Grand Univers
22- JE SUIS – les 7 Absolus de DieuAdieu Moussa Ndiaye